Le duo Lola Marsh : Gil Landau et Yaël Shoshana Cohen

Lola Marsh : You’re Mine

Fred Thomasseau
Shyne
Published in
3 min readFeb 13, 2016

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Connaissez-vous Lola Marsh? Lola Marsh, un duo de Tel-Aviv, est une fusion de la chanteuse Yaël Shoshana Cohen de son vrai nom, et du guitariste Gil Landau. À les entendre parler de leur rencontre dans une interview sur Modzik, ils se sont trouvés. Chacun d’eux étant l’élément complémentaire à l’autre, une compatibilité parfaite, une combinaison d’atomes crochus largement soudés pour engendrer la naissance de leur univers artistique.

Une naissance artistique qui fera vite oublier les débuts de Yaël dans l’émission The Voice en Israël avec sa reprise de Vidéo Game de Lana del Rey qui risquait de la cantonner à une pâle copie de Lana. Mais le risque fut utile, car elle réussit à sortir de ce piège afin d’utiliser cette notoriété fugace pour se faire remarquer dans le bon sens du terme, en cumulant sur la toile, plus de 3 millions d’écoutes sur Spotify en 2015, avec des compos originales concoctées avec son complice Gil Landau.

Il est vrai que cette voix chaude, dans le nez, plutôt haut perchée, sort bien de ce physique superbe, créature entre Pénélope Cruz et le mannequin Caroline de Maigret, et d’une personnalité sincère avec une patte musicale affirmée.

Leur univers se concentre dans ce premier EP, sorti le 29 janvier 2016, You’re Mine. Qu’est-ce qui ressort de cette première écoute, de ces titres phares du duo ?

Ils distillent une indie-folk solaire à la fois intimiste et grandiloquente. Les aplats sonores se fixent entre la proximité de claquement de mains (You’re Mine) et de petits sons empreints à l’enfance comme le mini-xylophone ou les petits synthés cheap de type “Casio” comme dans le titre Wishing girl (voir vidéo plus bas). Leur son s’ouvre dans le vaste espace sonore des réverbe, des guitares westerns, comme dans le superbe titre Sirens (voir vidéo plus bas).

Revenons-en au tube You’re Mine, un petit bijou de production qui se construit en trois couches successives allant crescendo. D’abord les claquements de mains soutenus par une basse bien grasse, au petit motif pop accrocheur, qui posent l’ambiance avec une grâce enfantine. Ensuite, au premier refrain, un grain presque trip-hop s’impose avec une programmation rythmique lourde et épurée, minimaliste, mais au son très actuel.

Pour finir, la dernière partie nous balance un gimmick ravageur avec un gros son de synthé analogique qui relance encore ce refrain semblant se mêler aux échos des grands canyons. Une bien belle toile sonore au service d’une Lola au chant décomplexé, tout en nuance et émotion. Le tout s’apaise avec le retour intimiste des claps de main de l’intro…et des miennes!

Pour ma part, le petit frisson d’émotion a été au rendez-vous, merci, Lola Marsh de m’avoir embarqué dans ton univers. La suite risque d’être prometteuse, nous guettons ton premier album et bonne route à toi Lola, sur les routes sinueuses du succès!

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