Première année commune aux études de santé (PACES ou PAES)

Expérience Personnelle

Lisa
Since 1997
15 min readJun 9, 2016

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Avant de rentrer dans le vif du sujet, commençons par les bases. Je suis une étudiante de 19 ans et je viens de passer ma première année en PACES. Les informations générales et neutres seront inscrites dans une forme de texte “classique”, tandis que mes remarques personnelles (On appellera ça “La PACES honnête”), seront comme ceci:

Voilà.

Qui peut s’inscrire, et comment ?

Tout personne titulaire d’un Baccalauréat peut s’inscrire en faculté de Médecine. Cependant, j’ose vous rappeler qu’un Bac S est fortement conseillé. En effet, il serait difficile pour une personne venant d’une autre fillière telle que L, ES… de suivre les notions parce que croyez-moi, pour un S, c’est déjà assez difficile. Cependant, les exceptions existent et certaines personnes ayant passé un Bac ES ou un Bac L réussissent quand même, avec un certain travail effectué pendant l’été notamment pour pouvoir rattraper les notions de 1ère et de Terminale. Comme quoi, tout est possible!

En toute honnêteté, dites vous que si vous avez fait S, vous avez un avantage sur les personnes venant d’autres filières et vous pourrez ainsi gratter des places EASY. Le couac c’est que… 95% des personnes en médecine ont fait S.

Pour les procédures d’inscription, il faudra faire votre demande sur APB (Admission Post Bac), votre lycée vous expliquera sans doute comment vous y rendre, et quoi y faire (déjà, vérifier les informations, remplir les informations manquantes de vos bulletins, et enfin faire votre ou vos voeux puis les ordonner par ordre de priorité). Je pense même que le site a mis en place des tutoriels et les médias en ont beaucoup parlé.

Il manque toujours des notes et des appréciations sur les bulletins en ligne, même si on sait qu’honnêtement la fac s’en fiche puisqu’elle ne regarde pas les dossiers, mais il faut le faire. De plus, même si, par exemple, vous ne souhaitez intégrer que la fac de Lille, je vous conseille quand même de mettre un deuxième voeu avec une fac ailleurs. Au cas où.
EDIT: Il semblerait que APB ait pas mal changé cette année, notamment par rapport aux critères de sélection… Je n’en sais pas plus là-dessus mais il semblerait que chaque fac privilégie son académie.

Pourquoi s’inscrire ?

Peut-être parce que votre rêve c’est d’être médecin, sage-femme, ou encore neurologue… ou bien peut-être parce que vous aimez bien les sciences et la médecine mais vous ne savez pas encore quoi faire… ou bien parce que vous ne savez pas quoi faire d’autre et votre entourage vous le conseille. Bien sûr qu’il est recommandé d’avoir une véritable motivation, au risque d’être déçue.

Moi ce que je pense, c’est autant ne s’attendre à rien, comme ça, on est jamais déçu(e) et le moral n’en prend pas un coup (Croyez-moi qu’en PACES il sera mis à rude épreuve). Après, ne s’attendre à rien, c’est aussi entrer en PACES sans préparation… Tout dépend des personnes. Je pense qu’il faut profiter des grandes vacances au maximum et ne pas s’avancer, sachant que vous ne savez pas encore comment travailler correctement et que vous n’avez pas eu de cours à l’université.

N’oubliez pas: une première année en médecine n’est jamais perdue. Il y a de nombreuses passerelles et de plus, si vous travaillez sérieusement pendant l’année et que vous décidez finalement d’aller dans une autre filière, le rythme de travail comparé à la PACES vous sera tellement plus agréable!

Pour caricaturer, tu passes du petit chinois qui bosse presque 24/7 au petit libraire du coin qui profite de son job pour feuilleter quelques pages.

ANECDOTE: Une fois, à la BU (= Bibliothèque Universitaire), une élève en première année de fac de sciences se plaignait: “J’en ai marre, j’ai 10 pages à apprendre pour demain!” … Ahah. HAHAHAHAHA PAUVRE INSOUCIANTE. Le travail que tu fournis en 1 semaine, on le fait parfois en 1 ou 2 jours. On apprend à rester calme face à ce genre de situations.

Quelle ville choisir ?

Certains iront en Belgique, ou encore d’autres à Lille pour mieux réussir… Il n’y pas vraiment de “ville” à conseiller. Certains préfèreront être proche de chez eux parce que le cordon ombilical est difficile à rompre. Voici un petit tableau qui date de 3 ans environ, retenez juste que les effectifs d’élèves sont un peu plus nombreux et je crois que le numerus clausus n’a pas énormément bougé, donc les classements ne sont pas bouleversés. (Les universités les plus sélectives sont en haut)

De mon côté, je suis restée proche de chez moi au détriment d’être dans une des universités les plus difficiles. Parfois, je me dis que j’aurais du réfléchir avant à tout ça, parce que les places sont “chères” et on se fait rapidement éjecté du manège si on ne fait pas gaffe. Mais je suis dans un très bon cadre environnemental et je pense que la proximité prime beaucoup, je le redis. Mais ça, ça reste mon avis. Si des gens réussissent dans les universités les plus sélectives, c’est qu’on PEUT réussir, donc vous aussi :-)

Prépa / Ecurie : indispensable ou pas ?

Encore une fois, ça dépend de vous. Souvent, une prépa coûte cher, et ce n’est pas parce que c’est la plus chère que c’est la meilleure (la plupart font des journées portes ouvertes, allez-y). De plus, gardez en tête que la prépa ne fait pas l’élève. C’est-à-dire qu’il faut s’investir, il faut utiliser tous les outils que l’on vous donne, et ne pas faire les choses à moitié (mais il peut vous arriver une ou deux fois de ne pas terminer ce que vous vouliez faire, ça arrive). Elle ne passera pas le concours à votre place.

A l’écurie, on y fait quoi ?

Ça dépend évidemment des écuries, mais pour citer la mienne:
Chaque semaine, j’ai des fiches complètes et très bien structurées (le bonheur quand vous avez une mémoire visuelle) de tous les cours. J’ai également 2 séances de 2H sur 2 UEs différentes chaque semaine, pour lesquelles je dois préparer des QCMs que l’on corrige en classe (avec de VRAIS professeurs): on a pleins d’astuces (comme les moyens mnémotechniques, ou des astuces de calcul rapide) et d’explications. On a également plusieurs concours blancs (en condition concours). Notre référent (un ou une élève en 2ème ou 3ème année) est là pour répondre à des interrogations sur la médecine en général (pas sur les cours, logique personne ne s’en souvient après), donner des conseils, rassurer, motiver… Et évidemment, on n’est pas obligé de préparer ces séances ni de venir, mais si on ne le fait pas, pourquoi prendre une prépa, hm?

Petit plus: Ma prépa s’adapte aux horaires du Tutorat, du coup on peut assister aux deux sans problème.

Et le Tutorat, alors?

Certaines facultés proposent un Tutorat (GRATUIT). Certains sont très bons, d’autres moins. Ils vous font des fiches, des devoirs maison, des séances QCMs, et ils ont souvent un forum sur lequel vous pouvez poser toutes vos questions sans restriction (c’est le côté vraiment positif selon moi). C’est aussi la solution pour ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir une prépa. Certains diront que c’est plus “familial” car ce sont des élèves qui vous expliquent, ils sont passés par là, eux-aussi.

En ce qui concerne les classements aux séances QCMs, je dirais qu’ils sont à la fois représentatifs, et à la fois non. Disons que les 50 premiers ont une bonne chance d’être très bien classés, et les 200 derniers très mal classés. Entre les deux, tout peut varier.

Honnêtement, je pense qu’une prépa est indispensable. Ceux qui réussissent sans sont soit des doublants qui ont beaucoup travaillé, soit des génies de primants (qui se retrouvent dans le top 10, vous voyez le genre). Je suis tellement soulagée d’en avoir pris une (j’ai beaucoup hésité), car elle m’aide énormément et je ne sais pas comment j’aurais fait pour me débrouiller seule. J’allais aux séances QCMs du Tutorat au S1, et j’ai été très démotivée face à mes classements, de plus je n’arrivais pas à suivre le rythme fac + tutorat + prépa. C’était impossible. Alors, je n’ai fait que la prépa (j’ai quand même récupéré quelques DMs et fiches du tutorat, mais très peu), et les choses sont allées beaucoup mieux pour moi.

Les transports ? Beurk !

GROSSE ERREUR DE PACESSIEN(NE) : Passer TROP de temps dans les transports, pensant que le “oui je réviserai dans le train”, on le connait tous et … c’est FAUX! C’est une perte de temps, ça vous stresse, ça vous épuise de vous lever tôt le matin pour vous rendre en amphi… Alors si vous avez la possibilité, choisissez un logement plutôt proche de votre fac (5–10min, c’est le top) et pour cela, pensez à vous y prendre à l’avance ! Les bonnes affaires partent vite. C’est vraiment très important.

CONSEIL: Ne travaillez pas n’importe où. Les endroits dans lesquels vous travaillez doivent être sacrés (votre bureau, la BU ; et PAS votre lit ou les transports). J’y reviendrai.

Où est-ce que je vais dormir ??

Si vous habitez un peu loin, il est vivement recommandé de prendre un studio. Vous avez les résidences universitaires (ce que je vais développer) ou les appartements. Sinon, si vous n’êtes pas loin du tout, vous restez chez papa et maman et c’est très bien!

Les résidences universitaires

Je n’ai pas été dans une résidence universaire, mais je peux vous dire trois choses qui m’ont dissuadée d’y aller:
- C’est petit et du coup, on y reste vraiment que pour dormir (vraiment, vraiment petit, tant qu’à faire allons habiter dans une salle de bains)
- Possibilité d’avoir du bruit, tous les étudiants ne sont pas studieux et certains font la fête, crient, mettent la musique à fond… boules quies à prévoir. (après, avantage: vous ne risquez pas de vous endormir le matin puisque tout le monde se réveille en même temps pour les cours)
- Souvent, vous n’avez pas le droit / ou ne pouvez pas cuisiner dans votre studio, ce qui vous oblige de descendre au self = adieu l’argent et surtout les bons plats de maman.

Se retrouver tout seul (ou pas)

Les mauvais côtés: la solitude, c’est vraiment pas la meilleure des choses surtout en PACES où on a besoin de BEAUCOUP de câlins et d’amour. Certains préfèreront donc vivre en collocation (en plus, ça abaisse le prix du loyer), mais je vous conseille vraiment de vous mettre avec une personne de confiance (et une personne qui fait les mêmes études que vous). En effet, pas tout le monde a la même mentalité ni le même rythme de travail que vous. Des conflits peuvent survenir aussi…
De plus si vous avez l’habitude de vivre avec vos frères et soeurs, de les entendre à longueur de journée etc, la séparation va être dure. Etant fille unique et assez indépendante, je n’en ai pas souffert. Il m’a fallu une petite semaine pour m’habituer à vivre seule, dans le silence, à manger seule, à dormir en sachant qu’on est seule et qu’ON PEUT MOURIR A CHAQUE INSTANT (oui, on devient parano)… et puis après, ça va. On en dégage vite les bons côtés.

Les bons côtés: L’indépendaaaaaaaance. Bon, en PACES on a pas trop le temps, mais si vous avez envie de faire une pause, d’aller au cinéma, d’aller faire les boutiques pendant 1H, de sortir pour courir, d’aller manger avec un pote, de vous coucher après 1H du matin (non recommandé, vous allez le regretter le lendemain matin, croyez-moi le sommeil c’est essentiel — dit la fille qui le regrette tous les matins, oui, oui…), vous pouvez le faire et PERSONNE NE LE SAURA. Ah oui, vous êtes pas non plus obligés de faire votre lit, ni la vaisselle jusqu’à ce que vous n’ayez plus d’assiette :p (après, vous connaissez le proverbe: “comme on fait son lit on se couche”, cela signifie que si on ne prépare pas bien son propre lit avant de se coucher, on encourt le risque de passer une mauvaise nuit dans un lit mal fait. C’est donc une manière figurative de dire qu’il faut assumer les conséquences de ses actes. Depuis que ma mère m’a dit ça j’ai commencé à culpabiliser et je l’ai fait…)

Personnellement, j’étais dans un appartement de 28 mètres carrés, ce qui peut sembler petit par rapport à votre maison (au début ça fait un choc), mais on se rend vite compte qu’on a de la chance par rapport aux résidences universitaires qui font du maximum 9 mètres carrés. En plus, dans une rue calme (sauf le voisin très chiant qui rentre en chantant en africain et en claquant les portes…) et un peu retiré de la “ville”. j’étais à 4 minutes à pieds de mon amphithéâtre, et à 5 minutes à pieds de ma prépa. Avec le tram et le bus à proximité, je pouvais me rentre dans un autre centre où parfois on avait cours en 10–12 minutes maximum. J’avais des boulangeries, des pharmacies, et pleins d’autres magasins à proximité. Et ça, c’est vraiment bien. Parce que travailler dans le train / voiture / tram / bus c’est pas de super bonnes conditions, et avec le bruit environnement on se fait vite distraire et notre cerveau ne fait pas correctement son travail de mémorisation.

Comment ça y’a pas de vacances ??

Le mot “vacances” n’existe pas dans le dictionnaire PACES.

Au premier semestre

Il n’y a pas de vacances du jour où vous commencez cette fichu PACES jusqu’au jour du concours. C’est très difficile parce que c’est normalement votre première expérience à la fac + dans des conditions de travail tendues. C’est un rythme à prendre, je pense qu’on n’attend qu’impatiemment les vacances que pendant la période de révisions pré-concours, parce qu’avant, on n’y pense même pas.

Personnellement, j’avais très peur de ça. Mais au final, comme je l’ai dit, c’est un rythme. Je n’y ai même plus pensé, même si bien sûr c’est difficile de voir que ses amis qui sont dans d’autres facs ont des vacances, eux. Je n’ai été à bout que pendant les deux semaines précédents le concours, ou j’avais à la fois très envie d’y être (= vacances) et pas du tout (= stress du premier examen).

Entre les deux semestres (Noël)

La durée des si attendues vacances entre les deux premiers semestres varie d’une fac à l’autre. Moi, j’ai un mois complet, et vous n’avez pas de travail à faire, DU TOUT. Sauf si bien sûr vous voulez vous avancer, mais honnêtement le 2nd semestre est assez long, et je vous conseille plutôt de profiter vraiment au max de ces vacances parce que votre cerveau a besoin d’un gros break pour commencer à zéro. Et puis c’est Noël *-*

Au deuxième semestre

Normalement, vous avez une seule semaine de “vacances” (c’est-a-dire que c’est pas vraiment des vacances car vous devez continuer à travailler, mais bon vous n’avez pas cours pendant cette période ce qui permet de rattraper votre retard si vous en avez pris). Et c’est tout :)

Personnellement, c’est comme si je n’avais pas eu cette semaine de vacances. Je n’ai pas rattrapé mon retard (merci l’anatomie…) en entier, et finalement je n’ai pas eu l’impression d’avoir moins de travail…

Vous avez aussi normalement plus de temps pour réviser dans la période pré-concours, ce qui vous permet d’être normalement au point sur tout.

Le deuxième est vraiment trèèèèès, voire TROP long. On a vite envie d’en finir, alors il ne faut pas s’épuiser au bout d’un mois. Cependant, j’ai remarqué qu’il était quand même plus “facile” que le premier. (chacun a acquis sa méthode, son rythme… on a plus vraiment peur de la difficulté)

Le jour du concours

Comment ne pas mourir d’un AVC.

Ma salle de concours…. ;) Oui oui, c’est comme dans les séries américaines.

La veille

Il est recommandé de ne pas travailler jusqu’à 23H du soir comme certains peuvent en avoir l’habitude. Il faut s’arrêter plus tôt, moi je conseille 18H30 maximum. Vous vous dites STOP, le semestre est fini maintenant et penser que travailler 3H de plus fera de vous un génie, c’est complètement faux. Sortez manger avec des amis, regarder un bon film ou une série, jouez aux jeux vidéos… Tout ce qui vous fait plaisir. Et par pitié, couchez vous tôt, lâchez votre téléphone, même si vous savez que le stress va vous tracasser et vous empêcher de vous endormir confortablement.

N’oubliez pas de préparer ce dont vous avez besoin pour le lendemain:
- Convocation, carte étudiante, carte d’identité ou passeport
- Des sous ? (pour acheter les post-partiels)
- Votre pique-nique et des snacks à mettre sur votre table pendant l’épreuve
- De l’eauuuuuu
- Des cachets en cas de mal de tête, de dos, de ventre…
- Une playlist sur votre téléphone à écouter le lendemain: vos musiques préférées, relaxantes, tout ce qui peut vous mettre de bonne humeur

Arriver en avance

Le matin, mettez 5 réveils s’il le faut mais n’arrivez surtout pas en retard (une fois que les portes sont fermées, personne ne rentre et personne ne sort non plus). Sur votre convocation l’heure de la première épreuve est normalement notée, et on vous indiquera combien de temps à la l’avance vous devez y être. Je vous conseille de rajouter 10min à ce temps, on est jamais à l’abri des aléas (transports ralentis…).

A J-2 du concours, on m’a annoncé une grève des transports…

Quand vous sortez de chez vous, imaginez vous dans une bulle de savon. Rien ne vous empêche de vous rendre sur le centre d’examen, vous y glissez. Si vous prenez le tram, vous verrez que la plupart des gens ont des écouteurs et fixe un point sur le sol, c’est assez… flippant.

Devant le centre d’examen

Vous êtes maintenant dans une bulle de béton, vous visez le concours et rien d’autre. NE REVISEZ PAS, ça ne fera que vous embrouiller (oui, on voit beaucoup de gens réviser le Jour-J, et bien eux n’auront pas leur PACES). Ne parlez pas de cours avec vos amis, voire ne leur parlez pas du tout (souvent on préfère rester en silence tellement le stress nous bouffe), ça c’est vous qui voyez.

Un esprit sain dans un corps sain (ou porcin, si vous voulez)

POINT MÉTHODE : Gérer les échecs

Le concours approche et le retard se fait sentir, les séances tutorats sont difficiles et les résultats parfois peu prometteurs… Vous vous sentez découragé, vous croyez parfois ne plus pouvoir y arriver ; souvent le stress vous paralyse. Plusieurs choses sont alors à garder à l’esprit : seul le résultat, seule la fin compte. Tout le reste n’a aucune importance. Qu’importe le résultat de votre dernier tutorat, ou votre classement au concours de votre écurie. La seule chose à garder à l’esprit est de ne jamais abandonner. L’abandon est le seul échec que vous risquez de subir cette année.

Pour beaucoup, la P1 est un combat, mais souvent ils se trompent d’adversaire : ce n’est pas l’autre, ce n’est pas le concours. C’est vous. Vous seul décidez de la réussite de votre année, de part votre capacité à encaisser les échecs. Souvent vous pleurez, et qu’importe. L’important est de se relever. Souvent vous échouez, et vous allez encore échouer et, à force de persévérance, d’un instant au suivant, vous réussirez. La seule différence réside dans le fait d’avoir persévéré ! Quand vous craquez, n’hésitez pas : prenez une pause, sortez ! Surtout ne restez pas enfermé, mais allez courir, voir le soleil ou la mer, pour une heure même. Appelez votre famille, faites des pauses, sortez voir vos amis, assez longtemps pour retrouver calme et envie.

Et n’oubliez jamais: ceux qui ont abandonné ne savent pas à quel point ils étaient proche de la réussite.

Juste pour vous : QCM de cause à effet.

Les remontées extraordinaires existent

CAR

les gens ont commencé à croire en eux.

Correction: Le fait et la raison sont vrais et liés.

LA PACES, C’EST:

1/3 de

Travail,

1/3 de

Moral,

1/3 de

Chance.

Mais comme mon Doyen l’a si bien dit, la chance est une “attention au détail”. Si vous faites attention à tous les détails, alors vous aurez de la chance.

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Lisa
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“Lock up your libraries if you like; but there is no gate, no lock, no bolt that you can set upon the freedom of my mind.” ― Virginia Woolf, A Room of One’s Own