Hello Sirioos

Timothee Hattemberg
Sirioos
Published in
6 min readApr 15, 2019

Je suis né dans les années 1990, j’habite à Paris depuis peu et j’ai une moto. Il est inconcevable pour moi de me déplacer sans Google Maps parce que je ne connais pas le nom de la plupart des rues. Avant, les motards utilisaient des cartes pour se repérer, ils devaient élaborer des plans en fonction des sens interdits pour emprunter le chemin le plus court. Quand j’observe la complexité de la circulation à Paris, j’imagine que la perte de temps engendrée devait être considérable. Cette époque ma paraît si lointaine, pourtant c’était il n’y a pas si longtemps.

Avant d’avoir une moto, j’utilisais Citymapper. Simple et efficace, je pouvais en un rien de temps trouver mon chemin et utiliser les transports publics les plus appropriés. Cependant, je me rappelle encore de l’époque des dépliants où étaient inscrits les horaires de bus pour aller au lycée. Cette période aussi me paraît lointaine alors que là aussi, c’était il y a peu.

Ma petite cousine de 12 ans ne connaitra jamais ces époques. Quand elle grandira, elle ne connaitra pas non plus les complications pour trouver un job en intérim parce que elle utilisera Side, l’incertitude face au choix d’un docteur car elle utilisera Doctolib, les « je te dois 6 euros 50, j’ai que 10, t’as pas 3,50 ? » parce que elle aura Lydia ou Pumpkin.

Chez Sirioos, on pense qu’il est en train de se passer la même chose dans le monde de l’entreprise. Bientôt on ne se souviendra plus de comment on réalisait certaines tâches. Envoyer des factures, créer un site internet, gérer le paiement des employés, tout aura changé.

Si plus tard ma petite cousine crée une marque de vêtements, elle fera sans doute appel à Heuritech pour s’informer des tendances sur le marché de la mode, elle utilisera Payfit pour rémunérer ses employés, elle fera appel à Theodo pour son site internet et Shippeo pour livrer sa marchandise.

Il y a actuellement en France plus de 10 000 startups, il y en aura environ 12 000 d’ici 2022. La plupart d’entre elles sont motivées par l’idée de nous rendre la vie plus facile en automatisant des tâches. La plupart du temps grâce à l’intelligence artificielle et à la gestion de données. Les termes « ubériser » et « disrupter » sont devenus communs. Beaucoup d’entres elles proposent une offre b to b. Les chefs d’entreprises ont à leur disposition de plus en plus de solutions leur permettant d’optimiser leur activité et simplifier leurs process de travail.

Chez Sirioos, nous pensons que l’entreprise de demain créera un avantage concurrentiel significatif par sa maitrise des nouvelles technologies. Deux cas de figure seront alors possibles :

. Les entreprises ayant le plus de moyens créeront des équipes en interne pour développer des solutions sur mesure, en se basant sur l’analyse de leur activité propre. C’est par exemple le cas du Crédit Mutuel avec sa Cognitive Factory.

. Les entreprises n’ayant pas cette opportunité se tourneront vers des startups (majoritairement) pour externaliser certaines de leurs taches, de manière croissante. L’avantage concurrentiel qui en résultera dépendra de la performance des technologies utilisées mais aussi de leur compatibilité entre elles.

C’est à ce deuxième type d’entreprise que nous nous adressons. Ces changements ont vocation à bouleverser le marché du travail, certains emplois disparaitront, la majorité seront transformés. Plusieurs études le montrent, notamment les rapports « Automatisation, numérisation et emploi » du COE et les recherches du McKinsey Institute.

Avec 691 283 entreprises créées, l’année 2018 a été l’année record dans ce domaine en France, l’énergie créatrice est débordante. Créer une entreprise n’a jamais paru aussi facile et les jeunes diplômés se lancent de plus en plus dans l’entrepreneuriat.

D’après le rapport « State of AI 2019 : Divergence » publié par MMC Ventures et Barclays, 40% des startups en Europe revendiquant l’usage de technologies d’intelligence artificielle ne sont pas en mesure de le prouver. Selon Wansquare, 90% des jeunes startups échouent.

Cela appelle à se poser certaines questions :

. Est ce que la puissance marketing des termes « Intelligence artificielle », « big data » et « transformation numérique » faussent dans certains cas la qualité de l’offre réellement proposée par certaines startups ?

. Comment juger de la qualité des solutions auxquelles on souscrit quand on ne s’y connait pas en technologie ?

La maîtrise des nouvelles technologies est devenue un enjeu national majeur. La réaction de l’économie à ces innovations implique des enjeux de haute importance. Pour ne pas nous retrouver sur des marchés composés uniquement d’entreprises ayant les moyens d’employer à temps plein des spécialistes, beaucoup d’experts déclarent qu’il faut que l’accompagnement des PME et ETI se fasse de manière généralisée et sur tout le territoire.

L’état en a conscience et des initiatives sont amorcées. La BPI, France Numérique et les instituts 3IA ont vocation à soutenir le développement numérique des entreprises, entre autres. La plupart des régions s’organisent et déploient des stratégies locales. Le plan IA 2021 en Ile-de-France et l’agence Auvergne Rhône-Alpes Entreprises en sont des exemples.

Dans le privé, des think tanks comme l’Institut Sapiens ou The Digital New Deal Foundation, entre autres, se forment. Des banques proposent de plus en plus des « prêts à la transformation numérique » à leur clients. Etc..

Toutes ces informations nous laissent à penser que nous rentrons dans une période de transformation profonde. Nous nous sommes posés la question suivante : « Comment un PDG de PME / ETI peut-il en même temps, gérer son entreprise et ses employés, cerner son potentiel de développement, acquérir des compétences lui permettant d’avoir un avis pertinent sur les technologies des solutions b to b qui s’offrent à lui, faire une veille sur les startups qui se créent, gérer l’implémentation des solutions et gérer la transformation technologique et organisationnelle de son entreprise ? »

Tout ça dans un laps de temps limité, pour ne pas se faire dépasser par ses concurrents.

Comment faire en sorte, pour une PME ou une ETI, de maximiser son recours à des technologies externes ? Comment être sûr de faire appel à la bonne startup pour externaliser certaines tâches? Comment savoir si le recours à une solution répond bien à notre besoin ?

Chez Sirioos, nous orientons les entreprises dans leur stratégie de maitrise des nouvelles technologies :
. En cernant leur potentiel de transformation
. En leur recommandant les technologies les plus adaptées à leurs besoins
. En les accompagnant dans leur mutation technologique et organisationnelle, en nous inspirant de méthodologies comme le design thinking.

Nous avons trois certitudes :

. Les nouvelles technologies vont réinventer notre manière de travailler.
. Pour qu’elle soit optimale, la transformation numérique de l’entreprise doit s’accompagner d’une transformation organisationnelle.
. Le design thinking et les méthodes agiles sont les méthodologies de travail les plus adaptées pour gérer les transformations induites par l’innovation.

La transformation des emplois et tâches a vocation à modifier la structure organisationnelle des entreprises. Les employés ne travailleront plus comme avant et devront s’adapter aux mutations technologiques de leur entreprise. C’est la raison pour laquelle nous plaçons l’employé au centre de notre démarche. Nous identifions en amont l’impact qu’aura l’utilisation de nouvelles technologies sur son rôle au sein de l’entreprise en imaginant l’évolution de ses fonctions.


Nous sommes sirioo(u)s, l’étoile qui vous guide dans l’espace innovation, sans trop se prendre au sérieux non plus.

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