Live // Download Festival Paris — Day 2

Spread Their Sound
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7 min readJun 15, 2017

Aujourd’hui, nous ne nous faisons pas avoir et partons de la maison tôt pour éviter les bouchons en arrivant sur le site. Enfin garés sur le parking VIP, nous nous dirigeons vers l’entrée du festival. Les portes n’ouvrent qu’à 12h30, ce qui nous laisse largement le temps de cramer au soleil.

Code Orange

Les portes enfin ouvertes, nous ne réfléchissons pas et allons directement à la Main Stage 2. Aujourd’hui, c’est Black Foxxes qui ouvrent les festivités. Les anglais sont d’ailleurs en plein soundcheck lorsque nous arrivons. Nous patientions une heure à la barrière (et à l’ombre!) avant que le show ne commence. Le trio nous présente des titres de leur album I’m Not Well tels que “Husk”, “River” et “Whatever Lets You Cope”. Le groupe de rock alternatif est parfait pour débuter cette journée: ce n’est pas trop violent mais assez catchy pour attirer la foule.

Black Foxxes

Nous enchainons directement avec Lonely the Brave, un groupe que nous n’avons pas vu depuis leur dernier passage à Paris au Pop-Up du Label il y a un an. La tente sous laquelle se trouve la Warbird Stage est déjà bien remplie lorsque nous arrivons. C’est avec “Black Mire”, extrait de Things Will Matter, qu’ils débutent le set. Comme toujours, David (chant) est en retrait tandis que Mark et Ross (guitares) sont sur le devant de la scène. Nous remarquons également l’absence de Gavin (batterie) qui est remplacé par une autre personne. Cela n’empêche en rien à David de nous donner une performance irréprochable, pleine de sens et d’émotion. Nous retiendrons notamment “Backroads” et “The Blue, The Green”. Ils terminent avec “Control”.

Lonely The Brave

Il fait chaud et le soleil tape. Tout le monde est à la recherche d’un coin d’ombre, qui est quasi inexistante. Certains n’hésitent pas à s’assoir à même le sol pendant que d’autres essaient de se faufiler dans les tentes où les festivals attendent d’être servi au bar.

Nous avons de la chance puisque nous sommes sur le point de voir Code Orange qui jouent aussi sur la Warbird Stage, la seule scène couverte. Enfin à l’ombre, c’est avec surprise que nous découvrons le groupe américain. On ne pas voir Code Orange pour écouter et apprécier la musique, on va voir Code Orange pour se défouler et être énervé avec eux. Si vous cherchiez du bon gros son, c’est là que ça se passe. C’est tellement violent que ça en devient drôle. C’est une performance cool à voir en live car en plus de la musique, nous voyons les membres du groupe dans leur élément. A voir au moins une fois dans sa vie!

Une heure de pause à l’ombre et on enchaine avec Touché Amoré, que nous avons raté lors de leur dernier passage à Paris car Four Year Strong jouait le même soir. Le groupe mené par Jeremy Bolm nous donne notre dose de melodic hardcore de la journée. Beaucoup de personnes dans la foule sont familières et n’hésitent pas à crier les paroles avec Jeremy. ces derniers ont sorti leur quatrième album, Stage Four, l’année dernière et c’est un réel plaisir de découvrir quelques titres pour la première fois en live tels que “Flowers and You”, “Benediction” ou encore “Posing Holy”. Les titres s’enchainent et la fin arrive vite. Un set bien trop court à notre goût.

Touché Amoré

La chaleur et le fait de rester debout nous fatiguent. Nous décidons donc de se poser quelques heures à l’espace VIP pour se requinquer afin d’être prêt pour la tête d’affiche. Notre photographe prend tout de même le temps de checker AqME.

AqME

Il est environ 22h lorsque que System Of A Down arrive sur scène, et c’est parti pour 1h30 de show. Pas beaucoup d’interaction avec le public, mais cela leur permet de nous faire une setlist de 30 morceaux. La foule est folle et tente tant bien que mal de chanter en coeur avec Serj Tankian. Malheureusement, son débit est tellement important que nous finissons par faire du yaourt, comme sur le légendaire “Chop Suey!”. Nous nous amusons tellement que nous ne voyons pas le temps passer. Ils finissent le set avec “Toxicity” et “Sugar”.

Nous nous dépêchons de récupérer la voiture comme la veille pour éviter le traffic et nous sommes partis en un rien de temps. Le lendemain s’annonce comme une journée très chargée!

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