Live // Good Charlotte + Sleeping With Sirens + State Champs + Issues (07/06/17)
Seconde soirée d’affilé au Bataclan puisque ce soir, c’est le grand retour de Good Charlotte à Paris. Un retour très attendu par leur fans français. Afin de marquer le coup, les américains sont accompagnés de Sleeping With Sirens et Issues qui jouent tous les deux pour la première fois en France, et State Champs. Une soirée qui s’annonce mouvementée!
Issues sont les premiers à monter sur scène ce soir. Une première pour les américains originaire d’Atlanta. Les anciens de Woe, Is Me nous présentent leur dernier album, Headspace, sorti l’année dernière. Une performance un peu moyenne qui nous laisse un peu perplexe. Tyler Carter est un très bon chanteur, personne ne peut le nier, mais nous trouvons que son style plutôt vibey/R&B ne convient pas toujours avec l’instru heavy du groupe. Quant à Michael Bohn, nous entendons à peine ses screams autotunés. Les deux bougent à peine sur scène et cela ne nous donne pas forcément envie de les regarder… Du côté du public, nous ne pouvons pas dire qu’ils sont réjouis à l’idée de voir la formation américaine. Quelques fans sont bien évidemment présents mais l’ensemble reste inactif. Nous pension faire la fête et au final, on irait bien se coucher.
Les lumières s’éteignent à nouveau et nous accueillons State Champs sur scène. Ils démarrent avec “Remedy”, extrait de leur EP Overslept. La formation américaine était encore à Paris il y a quelques mois où ils jouaient avec As It Is, mais nous sommes toujours contents de les voir. Comme toujours, l’enthousiasme de Derek DiScanio et de ses acolytes se fait ressentir et la foule ne peut rester en place. Ils enchaînent leurs tubes: “Losing Myself”, “Simple Existence”, “Elevated”. Personne ne peut s’empêcher de reprendre “I’m a realist and I’m optimist but I swear to you, I’m not getting over this”, les paroles de “All You Are Is History” qui restent coincé dans la tête de chacun. La fosse se transforme en joyeux bordel et c’est ce que nous aimons voir à chaque passage du groupe dans la capitale. Ils s’en vont sur “Secrets”, et on en reprendrait bien encore.
Nous ressentons beaucoup d’excitation quant à la venue du prochain groupe. En effet, malgré leurs années de carrière, c’est une première pour Sleeping With Sirens en France. Nous les avions croisé l’été dernier au Warped Tour mais nous sommes impatients de voir la réaction des français. Pas d’intro pour les américains, mais un Kellin Quinn qui débarque sur scène en faisant des vibes, pas très justes pour le coup, on s’en serait bien passé. Mais les premières notes de “If You Can’t Hang” retentissent, et c’est parti. Ce titre reste le plus connu du groupe et même les personnes qui n’écoutent pas plus que ça SWS connaissent les paroles. Pour ne les avoir vu qu’en festival où le son reste très moyen, nous sommes agréablement surpris. L’instru est impeccable, mais nous n’en attendions pas moins de Gabe, Justin, Jack et Nick. Cependant, nous ne pouvons pas dire que Kellin soit le meilleur chanteur qui existe. Certes, il a un timbre de voix intéressant, mais il force trop. Ses vibes ne sont pas justifiées et ruinent un peu le live. Notamment pendant “If I’m James Dean, You’re Audrey Hepburn”. Par contre, il gère le beatbox! Ce set reste dans l’ensemble une très bonne surprise et nous espérons que ce premier accueil parisien les poussera à revenir.
La foule s’impatiente et il commence à se faire tard, mais Good Charlotte arrive enfin sur scène. Tous vêtus de noir, tels des papas trop emo, ils lancent les festivités avec “The Anthem”. C’est un Bataclan complet qui reprend en cœurs les paroles du morceau, mais aussi de “Girls & Boys”, “Hold On”, “The River” et autres. Avant de commencer chacun des titres, Joel et Benji nous rappellent les années de sortie, et on se sent bien vieux d’un coup. Nous regrettons le manque d’interaction bien que Joel nous répète à plusieurs reprises qu’il aime Paris et qu’ils aimerait être français. Cet enchaînement de chansons nous fait perdre la notion du temps et c’est à la fin de “Lifestyles of the Rich & Famous” que nous nous rendons compte que c’est déjà fini. Pas de rappel, pas de réel au revoir. Ils nous quittent aussi vite qu’ils sont arrivés.
Nous repartons un peu déçu et pensons à toutes les personnes qui s’étaient plaint, disant qu’à cause des premières parties, GC jouerait un court set. Les premières parties n’y sont pour rien, mais Good Charlotte n’a joué qu’une heure…