Live // Of Mice & Men + Motionless In White + The Devil Wears Prada (12/06/17)
A peine revenus du Download Festival, nous enchaînons direct avec un concert. Malheureusement, nous ne pouvons nous déplacer au Longlive Rockfest à Lyon donc nous profitons de la venue de Of Mice & Men à Paris pour rester dans l’esprit du festival. Il s’agit de leur première fois depuis le départ d’Austin Carlile. Ce soir, ils sont accompagnés de The Devil Wears Prada et Motionless In White.
Malgré les 30 minutes de retard, le show commence enfin. Ce concert au Petit Bain est un peu un downgrade pour The Devil Wears Prada qui remplissait une Machine du Moulin Rouge il y a quelques mois. Cela n’empêche en rien au groupe de se défouler comme ils le font si bien, notamment Mike Hranica, toujours en forme. On sent qu’il est un peu à l’étroit sur scène, il ne peut pas faire le fou comme il a l’habitude de le faire, mais sa performance vocale est inchangée. Cette puissance qui donne des frissons. Nous regrettons que les lumières soient peu présentes, elles ne mettent pas assez en valeur la mise en scène du groupe. Comme à la Machine, Mike se fraye un chemin jusqu’au bar mais la salle est tellement remplie qu’il ne parvient pas à commander une bière cette fois-ci, ou de faire des galipettes. Bien qu’il soit très intéressant de voir TDWP dans une salle de petite capacité, ce genre de groupe est voué à jouer dans des grandes salles, où les possibilités sont multiples.
Puis, vient le tour de Motionless In White. Beaucoup de fans se font voir et n’hésitent pas à montrer leur enthousiasme, pour le plus grand plaisir de la formation américaine. Nous essayons d’apprécier, hélas, la performance est marquée par plusieurs problèmes techniques qui pousse le groupe à s’arrêter à plusieurs reprises, de quoi agacer la foule. Le groupe garde malgré tout le sourire pour ne pas démoraliser leurs fans et tentent tout de même de jouer les titres qui font leur popularité. Cependant, le retard du début de concert les pousse à écourter leur setlist. Résultat: ils ne jouent que la moitié des morceaux prévus à l’origine. Le public profite donc tant bien que mal de ce court set. Nous regrettons encore une fois le manque de lumière. A croire qu’ils aiment jouer dans le noir.
Après un court changement de plateau, les quatre membres restant de Of Mice & Men montent sur scène. Une première sans Austin Carlile et nous sommes surpris. C’est avec “Bones Exposed” qu’ils ouvrent le bal. Aaron Pauley assure désormais la voix et le scream et nous devons dire qu’il s’en tire plutôt bien. Nous avons toujours trouvé son chant un peu fragile mais il s’est clairement entrainé et le résultat est conséquent. Les titres s’enchainent et nous remarquons qu’aucune chanson du tout premier album ne figure sur la setlist, même le légendaire “Second & Sebring”. La formation américaine évolue et ils nous le font comprendre, notamment en nous interprétant deux nouveaux titres: “Back To Me” et “Unbreakable”. Ces morceaux annoncent la couleur en ce qui concerne l’avenir du groupe, et nous ne voyons que du positif. La performance nous étonne et nous sommes ravis de voir que, malgré les circonstances, Aaron, Alan, Phil et Tino gardent le sourire et prennent toujours autant de plaisir à jouer.
