Live // PVRIS + VUKOVI + Merge (18/11/17)

Lindy Samuth
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5 min readDec 4, 2017

PVRIS in Paris, round 4! Et oui, les concerts se multiplient et c’est déjà le quatrième show de PVRIS dans la capitale, et le deuxième cette année. En effet, à peine six mois après leur concert au Trabendo, le trio est de retour afin de promouvoir leur tout nouvel opus All We Know of Heaven, All We Need of Hell. C’est dans un Elysée Montmartre pas très plein que la troupe nous donne rendez-vous.

Les lumières s’éteignent à 19h30 et le public est prêt à accueillir les français de Merge sur scène. Si nous sommes sûrs d’une chose, c’est que leur son ne cesse d’évoluer, notamment depuis le changement de lineup. Le trio expérimente et s’essaye aux tendances actuelles. La foule adhère peu à cette ambiance electropop/rock alternatif, qui se rapprocherait presque de PVRIS ou même Hands Like Houses par moment. Il n’est pas toujours évident pour un groupe français d’ouvrir pour un groupe international tel que PVRIS, mais le job est fait et le groupe s’en va avec le sourire.

Puis vient le tour de VUKOVI. Première fois en France pour le groupe venu tout droit d’Ecosse. Cela leur permet de nous faire découvrir des titres de leur tout premier album sorti en mars dernier. Ils ont peu de temps pour convaincre le public mais quelque chose nous dit que ce ne sera pas nécessaire. En effet, le groupe commence à peine avec “La Di Da” que la foule commence déjà à bouger. L’enthousiasme du groupe ne peut que rendre de bonne humeur, notamment quand Janine (chant) parle avec son accent écossais. Entre chaque morceau, elle prend un moment pour parler aux spectateurs et nous ne pouvons qu’apprécier cet échange. Leur performance est quasi parfaite: l’instru est nette et rafraîchissante et nous sommes impressionnés par le charisme de Janine. La bonne surprise de la soirée!

La salle a l’air un peu moins remplie que quelques minutes plutôt, de quoi nous rendre perplexe. PVRIS arrive enfin sur scène sous les acclamations de la foule. Ils commencent le set avec “Heaven”, premier single de All We Know of Heaven, All We Need of Hell. Ce n’est que le début et pourtant, nous entendons déjà la difficulté. En effet, depuis quelques temps, la voix de Lynn Gunn ne fait que s’affaiblir. C’est compréhensible, le groupe ne cesse de tourner depuis la sortie de White Noise sans avoir eu de réelle pause. Sa voix est fatiguée et à notre plus grand désespoir, cela rend la performance médiocre, pour ne pas dire mauvaise. C’est dommage puisque nous découvrons des titres inédits en live de AWKOFAWNOH (“Same Soul”, “What’s Wrong”, “Separate”) et nous n’en profitons pas vraiment. La foule garde tout de même sa bonne humeur et chante lorsque Lynn n’y arrive pas. Cela nous fait d’autant plus de mal lorsqu’ils nous disent à quel point ils son heureux de jouer à Paris. Les seuls moments positifs de ce set que nous retenons sont ceux que Lynn a passé à la batterie car il faut le dire, elle a énormément de talent. Un coup à la guitare, puis à la batterie en passant par le piano. Lynn, Alex et Brian sont trois artistes très talentueux et c’est triste de les voir dans cet état. Les fans ne méritent pas une telle performance, mais le groupe non plus. Le trio a clairement besoin de repos pour repartir sur de meilleures bases. Le concert se termine sur “No Mercy”, histoire de se défouler une dernière fois.

Nous ressortons de l’Elysée Montmartre un peu déçus par ce show. Nous souhaitons beaucoup de courage à PVRIS pour la suite, mais surtout beaucoup de repos. Et dans l’attente de revoir VUKOVI très prochainement!

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