Review concert: All Time Low + Roam @ Rockstore (14.06.15)

Spread Their Sound
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2 min readJul 28, 2015

Un souffle pop punk a traversé Montpellier. All Time Low a mené une soirée toute en bonne humeur et en énergie sur scène. Encore une ville qui n’a pas résisté aux garçons de Baltimore.

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All Time Low © Gaëlle Pitrel[/caption]

Roam fait son entrée dans un Rockstore plein à craquer. L’adhésion du public est instantanée. Si tout le monde ne connaît pas les kids, la fosse n’en est pas moins convaincue. Comment résister ? Le plaisir qu’ils prennent sur scène est indéniable. On voit une bande de potes, qui délivre un pop-punk d’une efficacité redoutable. Certes, ce n’est pas parfait techniquement. Mais ce n’est pas ce qu’on leur demande. Alex Costello (chanteur) semble branché sur le secteur. Son trop plein d’énergie se ballade sur scène à une vitesse ahurissante. Les autres ne sont pas en reste, ça envoie de tous les côtés. La seule chose qu’on pourrait déplorer est le manque de gang vocals du public. Sûrement la prochaine fois. En attendant, on est bien prêts pour la suite !

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ROAM © Gaëlle Pitrel[/caption]

Après les « petits jeunes », place à All Time Low. Ils ont gagné il y a quelques albums de ça leur légitimité sur la scène pop-punk. Ils viennent défendre ce soir leur nouvel album, Future Hearts. Pour leur première date à Montpellier, les américains arrivent en terrain conquis. Le début de set n’est néanmoins pas aussi explosif qu’à l’accoutumée. Ils ouvrent sur Satellite, une chanson du nouvel album, pas la plus bougeante. Mais on est vite rassurés, avec un enchaînement Lost In Stereo, Stella, Six Feet Under The Stars et Damned If I’d Do Ya, Damned If I Don’t. BIM. L’efficacité de leurs tubes n’est plus à démontrer. Que ce soit devant 500 ou 10 000 personnes, All Time Low donne toujours autant. Ça se sent. Le groupe, accompagné de leur guitariste d’appoint, trouve le parfait équilibre entre temps accordé aux chansons et celui accordé aux blagues graveleuses. Mais pas de pogo à l’horizon. Et des injonctions de la part de certains fans à « moins bouger ». Ah, voilà qui est perturbant. Le public d’All Time Low semble avoir changé au fil des années, s’être assagi peut être. Où est passé le circle pit de Straight To DVD ? A côté des anciens albums ? Dans tous les cas, il en faudrait plus pour être déçu des garçons de Baltimore. Jasey Rae est toujours aussi prenante. Les nouvelles chansons comme Kids In The Dark marchent parfaitement en live. On a même droit à un clin d’oeil aux monuments du genre que sont Blink-182 et Green Day. Hop, medley d’American Idiot et All The Small Things ! Le final se fait sur l’attendue Dear Maria, véritable hymne. Puis on repart heureux. Sautillant et dansant sur Uptown Funk en fond sonore. Il n’y a pas besoin de défendre le pop-punk finalement, il se porte bien.

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All Time Low © Gaëlle Pitrel[/caption]

Live Report: Marie-Laure Rodriguez
Photos: Gaëlle Pitrel

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