Review concert: Lonely The Brave + Shuffle @ Le Pop-Up du Label (14.05.2016)
Plus d’un an après leur concert au Point Éphémère, les anglais de Lonely The Brave étaient de retour dans la capitale pour un concert au Pop-Up du Label. Alors que leur second album, Things Will Matter, n’était qu’à quelques jours de sa sortie, le groupe a profité de cette occasion pour le présenter à une foule compacte et motivée.
Mais c’est le groupe français Shuffle qui ouvre d’abord les festivités. Bien que la formation soit à l’origine un quintette, c’est en duo acoustique que Shuffle se produit ce soir là. Pour l’occasion, les titres de leur premier album, Upon The Hill, ont été réarrangé pour pouvoir être joués avec uniquement un clavier et une guitare. Il faut avouer que cela rend très bien et nous nous laissons facilement emporter par les mélodies ainsi que la voix puissante de Jordan au chant/guitare. Malgré une corde cassée dès le troisième morceau, le set d’une demi-heure se passe sans accroc. Le groupe propose des titres énergiques et certains morceaux comme Withdrawal et Mr. Broom retiennent particulièrement notre attention. Une bonne prestation qui n’a qu’un seul défaut : un usage excessif de fumée qui finit par faire tousser les premiers rangs.
Après un changement de scène d’une vingtaine de minutes, c’est au tour de Lonely The Brave de se serrer sur la scène du Pop-Up du Label. Le public se presse vers les premiers rangs et la chaleur monte très vite d’un cran. Comme à son habitude, le chanteur David Jakes reste en retrait vers le fond de la scène tandis que les guitaristes Mark Trotter et Ross Smithwick s’installent devant. Les premières notes de Radar retentissent et la connexion est instantanée avec le public parisien. Bien que le second album Things Will Matter ne soit pas encore sorti officiellement, une bonne partie de la foule reprend en chœur les paroles de ce nouveau titre ainsi que celui de Black Mire. L’excellent Deserter vient ensuite avec son magnifique solo de guitare puis le groupe nous offre un troisième titre inédit : Dust and Bones. Le public est attentif et ne se fait pas prier lorsqu’il s’agit de chanter ou taper dans ses mains. Mark Trotter multiplie les remerciements entre les chansons, tantôt en anglais, tantôt en français, ce qui motive de plus belle l’assemblée. Lonely The Brave ravi les fans assidus du groupe en jouant River River et Science, deux titres extraits de la Victory Edition de leur premier album The Day’s War. Comme d’habitude la performance est impeccable : David Jakes fait passer 100 nuances différentes d’émotions dans son chant tandis que les riffs de guitare sont exécutés à la manière d’un métronome. Les titres du nouvel album sont puissants en live et l’on découvre de nouvelles facettes du groupe grâce à Strange Like I ou Diamond Days. Les cris (tant masculins que féminins) entre les chansons ne diminuent pas et le groupe nous avoue que ce concert est sûrement le meilleur qu’ils aient jamais joué à Paris. Le set se termine par le trio incontournable Backroads, Blacks Saucers et The Blue The Green pour le plus grand plaisir de l’assistance qui s’époumone sur chacune des chansons. La performance n’a duré qu’une petite heure mais une chose est sûre : on en a pris pleins les yeux et les oreilles !
Lonely The Brave fait incontestablement parti de ces groupes qui ne déçoivent jamais en live. Pour ceux qui en doutent encore, n’hésitez pas à vérifier vous-même lors de leur passage cet été au Main Square Festival sur la grande scène à Arras.
Live Report: Aurélie Hammoudi
Photos: Christophe Soulas
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