Review concert: Rise Against + Pennywise + Swimmers (ex-Emily’s Army) @ Bataclan (14/11/14)

Rise Against, Pennywise. Un Bataclan bondé. Deux très longs sets, et une fosse totalement vendue à la cause des punk-rockers. On a eu chaud. Très chaud. Et c’était bien.

Les Swimmers (ex Emily’s Army) font office de petits jeunes à côté de Pennywise et Rise Against. Encore adolescents, mèches blondes sur le côté : on est loin de l’image du punk-rocker barbu. Mais c’est sans complexe qu’ils arrivent sur scène. Ils font le show, communiquent avec le public. Leur pop-punk / punk-rock très californien convainc la fosse, un petit pogo se lance. Une pensée à Billie Joe Armstrong en passant : son fils est le batteur du groupe.

Les choses sérieuses commencent avec Pennywise. Le set de Swimmers a peine terminé, on les réclame déjà sur scène. En effet, à l’arrivée des californiens, l’ambiance est déjà très bonne. Sur « My Own Country », la fosse explose. Tout le monde jumpe, c’est le début des slam. Puis d’un circle pit. Vingt cing ans ou pas, leur punk-rock est toujours d’actualité, et il y mettent toute l’énergie qu’il faut. La ferveur ne retombe pas, on entend particulièrement chanter le public pendant « Same Old Story ». Jim Lindberg (chanteur) est en forme. Il dédicace « Perfect People » à Kim Kardashian, et est très fier de sa phrase en français « faîtes du bruit ! ». Pour ça, la fosse était prête à priori. « Fuck Authority » et « Bro Hymn » ferment le bal, sur un joyeux bordel. Les chanceux auront un round 2 le lendemain, avec Pennywise en tête d’affiche au Glazart.

Un set de 19 chansons, c’est plutôt raisonnable non ? Non ? Pour Rise Against, si. C’est devant une foule compacte et totalement acquise à leur cause que les américains se présentent. Ils tapent directement très fort, avec « Ready To Fall », et surtout « Give It All » en deuxième. C’est tout de suite la folie dans la fosse : les paroles sont chantées en cœur, ça pogote et ça jumpe dans tous les sens. La folie est aussi sur scène, tous les membres du groupe ont une énergie hallucinante. Le frontman Tim McIlrath étant particulièrement intenable. Après 4 anciennes chansons, les Rise Against commencent à défendre leur nouvel opus « The Black Market ». Les chansons récentes sont aussi bien accueillies que les classiques, par un public à fond. Le groupe ne manque pas de le souligner, remerciant chaudement ses fans à plusieurs reprises. La communication est facile, et le Bataclan est officiellement accueillit dans « la folle famille de Rise Against à Paris ». Compris. Sur « Tragedy + Time » l’ambiance est à la fête, avec une chanson qui invite un peu moins à la guerre. Mais pas de relâchement, « The Goods Were Left Undone et « Prayer Of The Refugee » font encore monter la température de quelques degrés. On apprend grâce à Tim McIlrath que c’est aujourd’hui l’anniversaire de Joe Principe (bassiste), un appel est lancé pour retrouver le « tigre » perdu dans la région parisienne et lui offrir. Malheureusement, ça n’a pas fonctionné (NDA : http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/en-images-tigre-en-seine-et-marne-deuxieme-jour-de-traque-14-11-2014-4291333.php). Pour clore le concert et ses deux rappels en beauté, un événement aussi mignon qu’improbable. Une demande en mariage sur scène, « d’Allan de l’Ohio ». On leur souhaite tout le bonheur d’usage, et nous, on nous souhaite que Rise Against revienne vite.

Live report: Marie-Laure R.
Photos: © Christophe Soulas

Toutes les photos sont visibles ICI (on s’excuse du manque de photos de Swimmers, nous avons été légèrement retardé du à une confirmation tardive)

Rise Against

Pennywise