Vis ma vie: Justine & Philippe
Il est là, le tant attendu “vis ma vie” ! Encore une fois, deux de nos collaborateurs ont été propulsés dans un environnement (presque) inconnu où ils ont pu découvrir certaines facettes cachées de leur travail quotidien. Pour cette édition, nous avons échangé les postes de Justine et Philippe qui s’occupent tous deux des cadres et croisillons mais à différents niveaux. Ils ont échangé leur rôle le temps d’une journée.
Justine — Service Achats
Justine travaille au sein du service achats depuis 3 mois. Elle s’occupe de la gestion des cadres et croisillons (stock, achat, création dans la base de données).
Phillipe — Département des cadres et croisillons
Philippe soufflera ses 12 années chez Sprimoglass en 2021. Il est actuellement en poste au département des cadres et croisillons.
Pouvez-vous résumer brièvement une journée type de travail ?
Justine: Ma journée commence par la lecture et le tri des mails, que je traite par priorité. Ensuite, je m’occupe de l’encodage des commandes croisillons en lien avec les demandes reçues du Service Client. Pour toutes les commandes, nous devons veiller à avoir un suivi continu, de l’encodage à la réception. Je consacre aussi une partie de mon temps à des formations et des recherches dans le but d’améliorer notre façon quotidienne de travailler. Il faut toujours se remettre en question pour avancer.
Philippe: En arrivant, je trie les bons de production par ordre de priorité et je communique à l’opérateur cadre les numéros de bon et de ligne que je vais produire sur ma pause. Ensuite, je procède aux étapes suivantes pour monter les croisillons : la découpe, le fraisage, le débavurage, le perçage, le montage, l’agrafage et le nettoyage.Tout ceci en veillant à un travail méticuleux et soigné pour éviter d’avoir des défectueux.
Aviez-vous des appréhensions avant de tenter l’expérience ?
Justine: Je suis déjà allée plusieurs fois dans le département des cadres et croisillons par curiosité, mais aussi pour faire un lien entre mon travail et celui de la production, du coup, je n’arrivais pas en terre inconnue. Par contre, je ne suis pas manuelle et je peux dire que j’ai deux mains gauches, donc ce qui me faisait peur était de perdre un doigt par inadvertance, mais tout va bien, j’ai toujours les 10.
Philippe: Oui, il y a plus d’outils informatiques (multi écrans, créer de nouveaux fichiers, avoir accès à des tarifs, etc.) J’avais peur de commettre des erreurs malgré la supervision de Justine.
Je m’aperçois qu’avant la production, il y a un travail en amont dont on ne prend plus spécialement conscience avec le temps. — Philippe
Quelles sont vos impressions ?
Justine: La conscience et le soin sont de mise, il n’y a pas de place à l’à peu près ou à la négligence de la propreté. À chaque étape, les barres sont soufflées pour enlever un maximum de limailles et en fin de cycle, les croisillons passent par une zone de nettoyage manuelle pour enlever la moindre imperfection. De notre côté, nous faisons de notre mieux pour satisfaire au maximum les clients au niveau du service, du coup c’est satisfaisant de voir qu’on est tous sur la même longueur d’onde.
Philippe: Je m’aperçois qu’avant la production, il y a un travail en amont dont on ne prend plus spécialement conscience avec le temps. Je ne m’attendais pas à la charge de travail par rapport au service des achats et à la diversité des tâches.
Que retenez-vous de l’expérience ?
Justine: Qu’il est bénéfique à tout point de vue de pouvoir se mettre à la place de l’autre. Ensemble, nous avons pu déceler des choses qui impactent négativement le travail de l’autre, comme par exemple la base de données des croisillons. Aux achats, nous savons qu’il s’agit d’un problème, mais le fait de voir à quel niveau ceci se répercute sur les autres va nous permettre de traiter le sujet de façon optimale. Et au-delà du côté professionnel, l’expérience nous permet de rencontrer des personnes qui au final font partie de notre quotidien, mais sur qui on sait peu de choses. J’ai été ravie de partager l’expérience avec Philippe.
Philippe: L’expérience met en lumière le fait que si on s’intéressait plus au travail de l’autre (curious) on pourrait, tels des rouages assemblés pour ne former qu’un mécanisme (one team), présenter toujours davantage de produits qualitatifs à nos clients (winner). Merci à Justine de m’avoir fait découvrir l’envers du décor.