Les dernières tendances des Spacetechs et leurs levées de fonds

Focus sur l’évolution du secteur Spatial et des investissements VC

Dimitri Nitchoun
Startup Trend
13 min readJul 9, 2021

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Quand t’es entrepreneur en SpaceTech et que tu demandes l‘argent aux VC 😇

Bonjour à tous !

Pour continuer cette série sur les secteurs des startups les plus en vogue, nous allons analyser aujourd’hui celui des SpaceTechs ! 🚀

Définition et périmètre 🔎

Entre Thomas Pesquet, les vols dans l’espace promis par Jeff Bezos et la conquête de Mars avec Space X, autant dire que l’intérêt pour le spatial est sérieusement à la mode !

C’est tant mieux, car de nombreuses problématiques sont encore à résoudre et l’optimisation des matériaux existants est quasi sans fin. Comme à tout problème existe une solution, de plus en plus de startups ont commencé à voir le jour pour apporter une proposition de valeur supérieure au préexistant sur un grand nombre de sujets :

  • Nouvelles solutions hardware d’imagerie et de fabrication (robotique, impression 3D, nanolanceurs et minifusées)
  • Aide aux missions et aux exploitations minières spatiales
  • Gestion des déchets spatiaux et des satellites en orbite terrestre
  • Exploitation des données spatiales en temps réel via l’IA

Aussi complexe que passionnant, ce secteur s’inscrit également dans un marché qui va peut-être bientôt atteindre la température des vagues solaires.🔥

Le Marché 📊

Sur le plan mondial, la croissance est hyper importante : l’économie mondiale du secteur spatial était évaluée à 380 milliards de dollars en 2020 et devrait atteindre 10 trillions de dollars d’ici 2030. Enorme CAGR de l’espace. 🤑

Cette croissance s’explique par plusieurs points. D’un point de vue géopolitique d’abord, puisque depuis la guerre froide, la plupart des Etats font le lien entre une puissance militaire qui impressionne avec la capacité de répéter les expéditions dans l’espace. Question d’égo, certes, mais qui entraine mécaniquement une course au financement, à l’innovation et donc à la croissance du marché spatial.

Ensuite, d’un point de vue structurel en terme d’offre et de demande. Au niveau de la demande, les clients principaux ne sont pas uniquement les entreprises privés, mais également les Etats eux-mêmes. Vous l’avez compris, la demande est énorme, donc le marché l’est également.

Enfin, l’espace est sans frontière au sens du Droit. Cela implique que l’espace appartient tout autant à la France qu’aux USA, qu’à la Chine, qu’à la Russie…etc. Comme les discussions vont forcément arriver un jour sur la table pour légiférer sur la question, ce sera très certainement l’Etat le plus présent dans le système solaire qui va leader les discussions, un peu en mode Winner takes all. Et comme d’autres Etats que ceux précédemment cités commencent à développer leurs agences spatiales pour prendre une part du gâteau (notamment le Qatar), la taille de marché augmente une fois de plus en conséquence !

Toutefois, il n’y a plus que les Etats qui participent à l’innovation spatiale. En effet, le nombre de startups qui commencent à recourir aux tours de tables des VC ne cesse de grandir. Plus simple à obtenir qu’un financement public d’une part, décloisonnement sur les connaissances du spatial d’autre part, nos amis entrepreneurs et investisseurs s’en donnent à cœur joie ! ⬇️

L’intérêt des VC 🕵️

Avec un total de 28 milliards de dollars investis dans 3.086 entreprises, les États-Unis constituent le leader incontesté en termes d’investissements dans les SpaceTechs (pour ne pas changer). C’est environ 6 fois le montant investi dans les entreprises SpaceTechs en Chine → le deuxième plus grand pays en termes d’investissements (4,786 milliards de dollars investis dans 122 entreprises). La Chine est suivie de près par le Royaume-Uni, où les fonds proviennent principalement de ressources publiques et d’IPO, non de financements privés (Venture Capital et Private Equity).

Source : To the moon and back, the top VC investors in space tech — PitchBook

Justement, en terme de financement privé du côté des VC et du Growth, le nombre de deals dans ce secteur a globalement augmenté au cours de la dernière décennie, même si la valeur totale a connu une baisse en 2019. Les étoiles sont d’ailleurs bien alignées, puisque les financements suivent des courbes similaires tant en Seed, Early stage que Late Stage. 💫

Certains fonds VC ont d’hors et déjà verticalisé leur thèse d’investissement dans le domaine du spatial, ce qui montre le grand potentiel perçu par les LPs sur le sujet. Parmi les investisseurs les plus actifs sur le plan Worldwide dans le domaine du spatial, on trouve Space Angels, Hemisphere Ventures, Founders Fund ou encore Khosla Ventures avec pour certains plus d’une vingtaine d’investissement à leur actif.

Blast, la belle initiative Française 🇫🇷

En France, 35 SpaceTechs ont levé un total de 260 millions d’euros depuis 2018 d’après les estimations du CNES. Pour continuer sur cette lancée, plusieurs acteurs français de l’innovation des secteurs public et privé se sont réunis fin 2020 pour créer Blast, un programme d’accélération de start-up de l’aéronautique, du spatial et de la défense. Ce programme est construit pour devenir la porte d’entrée des chercheurs et entrepreneurs souhaitant intégrer des programmes aérospatiaux et de défense français et européens pour y exercer une activité commerciale.

Doté d’un montant maximal de 9,6 millions d’euros, les financements sont dédiés aux jeunes pousses de ce secteur en phase de série A. L’accélérateur compte également sur le soutien public, via Bpifrance, qui permettra des subventions allant jusqu’à 50 % du coût du projet pendant les deux premières années.

L’objectif est d’accompagner chaque année au moins 20 projets de recherche et start-up deeptech (technologies de rupture) en phase de pré-amorçage. La rampe de lancement est fin prête.

Trêve de bavardages, lançons nous sans plus attendre dans la découverte des SpaceTechs les plus hype du moment !

3,2,1…Paré au décollage 🚀

1) Space Building

Accrochez bien vos ceintures, Space Mountain à côté c’est de la rigolade 🤖

Le Space Building est la verticale la plus importante au sein des SpaceTechs, puisqu’elle représente environ 34% des startups :
- 21 % en Science & Engineering ;
- 14% en Hardware ;
- 11% en Software.

Et ça se comprend, puisqu’un peu comme les avions, la R&D est permanente au sein des entreprises positionnées sur le secteur du spatial, notamment en ce qui concerne l’amélioration des matériaux des engins ou encore des systèmes de communication. Le problème, c’est que comme souvent, l’inertie des grands groupes freine parfois l’innovation à cause de leurs processus complexes et chronophages de validation à chaque étape de développement.

C’est pourquoi les grands instituts spatiaux ont eu un regain d’intérêt sur les SpaceTechs. En effet, cela leur permet d’externaliser le risque jusqu’à ce que les startups qui les intéressent aient fini de prouver par A+B que leurs nouveaux produits fonctionnent parfaitement. Smart.

Des propulseurs aux nanosatellites et à l’impression 3D, regardons ensemble de plus près toutes les innovations du Space Building :

Accion Systems (Boston) : Fondée en 2014, la SpaceTech développe des technologies qui visent à améliorer la capacité de propulsion dans l’espace. C’est super utile, car la propulsion est ce qui permet à un petit satellite de se déplacer tout en le maintenant en orbite, de changer sa position vers une autre orbite, ou encore de réguler son inclinaison afin d’être plus efficace et plus précis. Son produit phare,TILE, utilise des propulseurs exclusifs à ‘’électrospray’’,qui s’intègrent à toutes les tailles de satellites. 🛰️
➡️ Accion Systems a effectué un financement de 11 million de dollars en 2020 avec Space Angels, Shasta Ventures et Boeing Ventures.

Relativity Space (Los Angeles) : Créée en 2015, Relativity Space est une startup qui automatise les process d’ingénierie aérospatiale avec de la robotique, des softwares et une technologie exclusive d’impression 3D en métal. Elle transforme l’ensemble de la chaine de valeur pour construire, faire voler des satellites et même des fusées. Grâce à ce procédé, la construction de fusées devient 100x plus rapide qu’auparavant (où cela prenait habituellement des années). La vision de Relativity Space est de pouvoir imprimer en 3D à terme la première fusée directement sur Mars pour ensuite développer et soutenir une civilisation interplanétaire. Ça c’est de l’ambition 🤜
➡️ La startup est passée d’une Série A de 10 millions de dollars en 2016 à une Série E de 650 millions de dollars en 2021 avec notamment la participation de Tiger Global et BlackRock au tour de table. Du scaling à l’état pur.

Alen Space (Espagne) : Née en 2019, la startup a inventé des nanosatellites prêts à être lancés directement dans l’espace. Traditionnellement, les satellites sont des objets massifs et leur mise en orbite nécessite généralement beaucoup d’argent et de temps. Grâce aux progrès réalisés par l’industrie de la technologie spatiale au fil des ans, des startups développent rapidement des satellites de petite taille à des coûts bien plus faibles. Certains satellites ne pèsent même pas plus de 1 à 10 kg : ce sont ces fameux nanosatellites. Bien plus, Alen Space développe du matériel de communication, des logiciels embarqués et des applications clés en main pour la transmission de données à partir du nanosatellite. On y trouve différentes applications comme la surveillance des avions, l’IoT ou encore la signal intelligence. 📡
➡️ La jeune pousse a levé 1 million d’euros en 2019 avec le financement de BeAble Capital.

CesiumAstro (Texas) : Depuis 2017, la startup développe des systèmes de communication pour les satellites, les drones, les véhicules de lancement et autres plateformes spatiales ou aériennes. Chacun de leurs produits comprend des matériaux soigneusement sélectionnés pour apporter une grande fiabilité aux systèmes aérospatiaux. Leur équipe est composée d’ingénieurs et scientifiques formés à la conception, au développement et à la qualification de ce qu’ils appellent les ‘’multifaceted communication systems’’. 📞
➡️ CesiumAstro a effectué un financement de 12,4 million de dollars (Série A) en 2019 avec Airbus Ventures.

Silina (Paris) : Silina propose de courber les capteurs d’images produits par les fabricants traditionnels afin d’apporter des améliorations significatives aux caméra existantes. Sont notamment améliorés la qualité de l’image, la transmission de la lumière ainsi que le coût et l’encombrement du dispositif optique. Cette opération est réalisée de manière fiable et ce à l’échelle industrielle. Des solutions B2B sont développées pour différents types de capteurs (de l’UV à l’infrarouge, CMOS et CCD), à différentes échelles (single chip, multi-chip, wafer) et pour différentes formes (sphérique, asphérique, freeform, formes personnalisées sur demande). Leur technologie s’applique à de multiples secteurs, notamment l’aérospatiale, la défense, l’imagerie industrielle, les caméras pour smartphones et les véhicules autonomes. 🎥
➡️ La startup a rejoint l’incubateur Agoranov en 2021 après avoir suivi le programme Entrepreneur First, affaire à suivre pour une prochaine levée de fonds !

2) Exploration & Cleaning Space

‘’C’est pas vrai, il est parti où encore le satellite à ramener à la station ? 😡 ‘’

Pour parler chiffres, il y a environ 8.000 tonnes dans l’espace. Et parmi ces 8.000 tonnes, on considère qu’il y a environ 34.000 objets de la taille de 10 cm ou plus. Parmi ces 34 000 objets, il y a 2 500 satellites actifs, le reste étant constitué par les débris spatiaux. Mauvaise nouvelle, ces débris rentrent forcément sur Terre. Mais lorsque c’est le cas, ils traversent l’atmosphère et subissent un gros freinage et leur température s’élève un maximum. Du coup, ils fondent. Enfin, pas complètement, car il y a des matériaux qui résistent, par exemple le titane ou le carbone.

On estime qu’il y a environ 10 à 20% de la masse d’un satellite ou d’un étage supérieur (de fusée) qui survit à la rentrée (dans l’atmosphère) et impacte la surface du globe. Heureusement, la surface du globe c’est 71% d’océan et de mers, 10% de déserts… donc pour l’instant, on a eu de la chance statistiquement de n’avoir eu aucune victime. Mais bon, vous avez compris le problème, nettoyer l’espace devient un enjeu planétaire.

Ce serait d’ailleurs pas plus mal de nettoyer l’espace afin de pouvoir envoyer tranquillement les futures missions sur Mars, sur la Lune ou encore des navettes pour le tourisme spatial. D’ailleurs, d’après Elon Musk, Space X pourra envoyer une première mission habitée sur Mars d’ici 2026, même si certains le trouvent (clairement) optimiste.

Analysons ensemble les startups qui se sont positionnées pour faciliter l’exploration et le nettoyage de l’espace :

Moon Express (Floride) : Créée en 2010, la startup développe une solution pour l’exploration et le transport commercial de la Terre vers la Lune. Son objectif est que les humains puissent accéder de façon récurrente à la Lune à des fins scientifiques, de recherche, d’exploitation minière, etc. Ses vaisseaux spatiaux innovants et flexibles réduisent considérablement le coût des activités spatiales commerciales. La NASA a d’ailleurs signé un contrat pour obtenir ses produits. 👨‍🚀
➡️ La startup a levé 20 millions de dollars (Série B) en 2017 avec la participation de Founders Fund suivi d’un Venture round de 12,5 millions de dollars en 2018.

Xinétis (Nouvelle-Aquitaine) : Née en 2021, la startup a pour objectif à long terme de dépolluer l’espace. Ce projet consiste au développement de plusieurs solutions permettant une désorbitation rapide, facile et à moindre coût d’objets spatiaux en orbite basse. Ils comptent dans un premier temps commercialiser des modules pouvant équiper les futurs satellites, leur permettant de réduire considérablement leur temps de désorbitation. Ils souhaitent ensuite proposer des solutions équivalentes pour équiper des objets plus massifs tels que des corps de lanceur. Enfin, l’objectif final serait de proposer des solutions de “remorquage spatial”, permettant de capturer et de désorbiter des objets qui n’en n’ont pas les capacités. 🏗️
➡️ La startup fait partie de l’incubateur Blast depuis 2021, impatient de voir la suite !

Exotrail (Palaiseau) : Fondée en 2015, il s’agit d’une SpacTech qui vise à permettre aux petits satellites de se déplacer correctement dans l’espace afin d’optimiser leur déploiement, d’augmenter leurs performances et de réduire la pollution spatiale. Leurs solutions vont des systèmes de propulsion à forte poussée pour les petits satellites (ExoMG™) aux véhicules de transfert orbital (SpaceVan™) en passant par des logiciels de simulation de missions (ExoOPS™). 🌌
➡️ Exotrail a effectué une Série A de 13 million de dollars en 2020 avec BPI France, 360 Capital et Innovacom.

3) Data

Il y en a des tonnes de data à récolter sur la surface du Globe 💡

Bon nombre d’acteurs se mettent à utiliser des données spatiales captées par les satellites, comme par exemple les données d’observation de la Terre, de positionnement ou de communication. D’ailleurs, ces données spatiales interagissent elles-mêmes avec d’autres types de données (démographiques, sociologiques, géographiques, etc.) afin d’améliorer la proposition de valeur des entreprises sur leur marché.

Plus concrètement, les SpaceTechs commencent à délivrer des services à la carte dans des domaines variés :
- l’agriculture de précision ;
- la gestion du trafic routier ou aérien ;
- l’optimisation des précisions météorologiques ;
- ou encore la surveillance des infrastructures énergétiques.

Ce qui est intéressant, c’est que de nouveaux usages sont constamment découverts pour les données spatiales : améliorer le rendement des récoltes, appréhender la vitesse de déforestation ou d’érosion des plages, connaitre le taux de remplissage de parkings etc.

Regardons plus en détails les startups qui se sont développées sur cette verticale :

Capella Space (San Francisco) : Créée en 2016, Capella Space est une entreprise de services de données qui fournit des informations depuis l’espace grâce à un groupe de satellites spécifiquement conçu pour l’observation. Elle fournit des images de la terre à très haute résolution, inférieures 50 centimètres grâce à un radar. Capella aide de nombreuses industries dans le monde entier et vise à faire de l’observation de la Terre un moyen essentiel pour le commerce et la conservation environnementale. 🌍
➡️ La jeune pousse a levé 29,4 millions de dollars en 2019 avec le financement de DCVC et Alumni Ventures Group.

SpaceSense (Paris) : Depuis 2019, l’objectif premier de la SpaceTech est de rendre l’imagerie satellite accessible aux petites entreprises de l’agriculture. En combinant la puissance de l’imagerie satellite et l’IA, leurs solutions peuvent être rapidement adaptées à chaque environnement local et sont déployables via des API à l’échelle mondiale. Ils surveillent d’ailleurs quotidiennement 4 millions d’acres sur 10 pays. Pour donner un exemple plus exhaustif, l’équipe a créé un modèle permettant à l’Espagnole Plantae, spécialiste de l’irrigation, de déterminer l’humidité des sols à 30 cm de profondeur avec une précision de 90 %. De quoi réduire les coûts des exploitants agricoles, en baissant leurs factures en matière d’achats de capteurs ainsi que de consommation d’eau. 💧
➡️ La startup a levé 1,2 million de dollars (Seed) en 2020 avec la participation de Space Ventures Investor au tour de table.

Descartes Underwriting (Puteaux) : Née en 2018, La startup exploite des données spatiales en temps réel pour modéliser l’évolution du risque climatique selon les régions. Cela permet notamment aux assureurs de caractériser l’ampleur du phénomène environnemental afin qu’ils puissent ajuster leurs produits d’assurance plus rapidement. ⚡
➡️ Descartes Underwriting a effectué une Série A de 18,5 millions de dollars en 2020 avec Serena, BlackFin Capital Partners et Cathay Innovation.

Focus sur les IPO 📈

AAC Clyde Space (Glasgow - IPO en 2019) : L’entreprise est spécialisée dans la fourniture de petits engins spatiaux et de services de missions spatiales, notamment sur le marché des solutions et services pour petits satellites destinés aux organisations gouvernementales, commerciales et éducatives. AAC Clyde Space prône le Space-as-a-Service : un service de mission spatiale complet et intégré de bout en bout est proposé, de la fabrication des satellites jusqu’à la transmission des données spatiales récoltées. AAC Clyde Space est la marque commerciale formée par ÅAC Microtec et sa filiale Clyde Space.
La société est bien présente à l’international puisqu’elle a ses principales activités en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis, avec des réseaux de partenaires au Japon et en Corée du Sud. 🚀
➡️ Les actions de la société mère suédoise du groupe ÅAC Microtec sont négociées sur le Nasdaq First North Stockholm.

D’autres SpaceTechs ont réalisé récemment leur IPO comme :

  • Virgin Galactic (Californie - IPO en 2019), qui développe une nouvelle génération de véhicules spatiaux pour rendre l’espace accessible à tous
  • AmpliTech Inc (New York - IPO en 2021), une entreprise qui fabrique des composants et matériaux personnalisés pour les acteurs de l’espace, la défense et les marchés militaires

Ressources utiles 🗒️

  • 💡 L’Etude de marché Spacetech Industry 2021 / Q2 — Landscape Overview par SpaceTech Analytics pour tout savoir sur les aspects financiers et géographiques
  • 📚 La Biographie d’Elon Musk, intitulée sobrement Elon Musk (par Ashlee Vance) et qui explique la génèse de Space X. Un incontournable !
  • 📰 Article intéressant sur l’ambition de Space X d’aller sur Mars (en anglais)

Cet article touche à sa fin ! Merci pour votre lecture, j’espère que vous l’avez apprécié !

Pour continuer l’aventure, le prochain épisode portera sur des startups qui développement le socle de tout ce que l’on connait et utilise aujourd’hui : les Cybertechs ! 🤖

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Dimitri Nitchoun
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Interested in startups from all ecosystems, venture capital and tech ! 🚀