Après des années d’utilisation de Moodle, des sommes astronomiques dépensées par les établissements du supérieur* pour adapter les lignes de code et rendre leur plateforme unique ; Moodle semble de plus en plus dépassé, délaissé par la majorité des étudiants et un très grand nombre des professeurs.
Étudiants, une fois par semaine, pas plus !
Les étudiants n’apprécient pas Moodle, ils se connectent pour une seule raison; récupérer les supports pédagogiques déposés par certains professeurs. Parmi eux, 75 % des étudiants se connectent une fois par semaine ou moins (60,7 % le font uniquement quand le professeur leur demande).
La vision académique de la communication proposée, par Moodle, n’est pas adéquate pour les nouvelles générations. L’outil qui propose de réduire le fossé entre étudiants et professeurs promet beaucoup : échange de documents, interaction avec le professeur même en dehors des cours…, mais dans les faits, peu de professeurs l’utilisent. De plus quand ils le font, l’information est majoritairement descendante, le professeur publie des informations, dépose son support de cours ou ouvre un espace de dépôt de devoir… L’étudiant se rend sur la plateforme pour récupérer l’information et n’a pas la possibilité d’en créer. L’information est généralement monopolisée par les professeurs.
Utile, mais dépassé, quand la question “que pensez-vous de Moodle ?” est posée aux étudiants, une large majorité comprend l’utilité d’une plateforme comme celle-ci. Cependant, l’interface vieillissante, l’irrégularité des mises à jour, la perte de temps dû à la recherche d’information et le fait que peu de professeurs l’utilisent sont des remarques qui reviennent assez souvent.
Des usages différenciés
D’après notre étude menée auprès d’étudiants de huit établissements du supérieur, 84 % des étudiants allant sur Moodle, y récupèrent des supports de cours. 79 % s’y connectent pour rendre un document (devoir, exercice ou dossier d’étude).
Seulement 10 % utilisent la fonction communication (chat ou forums), on peut y voir un désengagement de la part des étudiants envers ce moyen de communication. Facebook, Messenger, Whatsapp et les e-mails sont les quatre solutions de communication les plus utilisées. Mélanger la vie privée et vie professionnelle est problématique pour certains professeurs qui se désengagent totalement du processus de partage d’information sur internet.
Du côté des étudiants, Moodle est ouvert pour récupérer du contenu ou le consulter, mais le questionnement et la discussion se font essentiellement sur les réseaux sociaux entre étudiants. Le professeur n’y a pas accès, l’aspect pédagogique de Moodle en prend un coup.
L’instantanéité des réseaux sociaux (sur nos mobiles ou sur ordinateur) rend Moodle complètement obsolète, 96 % des étudiants n’ont pas l’application mobile de Moodle, simplement parce que la majorité des établissements n’offre pas cette possibilité. C’est dommageable, quand on sait qu’un étudiant passe en moyenne 3.2 heures par jour sur son téléphone. Ce décalage sur l’utilisation des technologies creuse le gap entre professeurs et étudiants.
Le développement du numérique dans les établissements du supérieur à encore un long chemin à parcourir.
Parti de ces constats, Studizen reprend les 10% des fonctionnalités les plus utilisées d’un LMS pour se centrer sur l’usage à 100%. Pas de bouton superflu ou d’interface illisible, l’outil a été conçu pour répondre réellement aux usages des différents acteurs. Étudiants, professeurs et administration se retrouvent sur la même application en temps réel où qu’ils soient. L’objectif est de démocratiser la communication et simplifier les échanges, tout en offrant aux établissements une application dédiée à leurs établissements qui resserre les liens entre les différents acteurs. Studizen est la première Learning Engagement Platform (LEP).
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*coût moyen de 20 € par utilisateur, pour la mise en place de la plateforme, la formation et l’actualisation des données.
