Pourquoi les établissements du supérieur ne mettent pas les étudiants au centre de leur réflexion d’innovation ?

Studizen
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4 min readSep 12, 2019

La majorité des établissements supérieurs ne réfléchissent pas d’un point de vue étudiant lorsqu’ils veulent installer un nouvel outil en interne.

L’expérience d’apprentissage des étudiants ne fait pas partie de leurs critères de sélection.

Les décisionnaires préfèrent investir dans les produits ou services qui les rassurent dont ils connaissent déjà l’efficacité.

Il n’y a donc aucune prise de risque, l’innovation en interne est amoindrie.

Les décisionnaires d’un établissement du supérieur préfèrent investir dans les produits ou services qui les rassurent, plutôt que d’apporter une solution basée sur l’expérience de la majorité des utilisateurs: les étudiants.

Pourquoi les étudiants sont-ils oubliés ?

Parce qu’ils sont en bas de la hiérarchie de l’éducation.

Bien que la technologie ait été introduite dans les salles de classe, la dynamique n’a pas vraiment évolué.

Les étudiants ne choisissent pas la technologie utilisée

Les nouveaux outils retenus par les établissements du supérieur ne sont pas conçus pour les apprenants, mais pour les décisionnaires — directeur, responsable de communication, pédagogique, DSI…

Le marché de l’éducation en France aujourd’hui nous pousse à penser que si nous voulons être attractifs, il faut se focaliser sur les personnes qui décident des technologies utilisées.

A ce stade, acquérir un outil, dit “innovant”, est plus important que sa réelle valeur. C’est ce qu’on appelle : le marketing de l’innovation.

Rares sont les professeurs ou les étudiants qui choisissent les outils utilisés par un établissement, bien qu’ils soient les premiers concernés.

Ce mécanisme renforce la pédagogie comme elle est aujourd’hui, sans la repenser. Nous ne retrouvons pas l’innovation ou la transformation digitale dans les établissements supérieurs, bien que ces deux termes soient employés très souvent. La promesse n’est pas tenue à 100%.

La numérisation de l’enseignement n’est pas une innovation pédagogique

Les produits sont adoptés par les professeurs et implantés dans les classes.

Malheureusement, ils sont rarement destinés à l’apprentissage. Les produits favorisent les pratiques déjà existantes des professeurs.

Il faudrait plutôt démocratiser les nouvelles techniques d’apprentissages.

Tableau blanc interactif

Même si les étudiants finissent par utiliser les outils proposés, est-ce qu’ils les satisfont ? Est-ce qu’ils les motivent ? Leur donnent un objectif ? Les rassurent ? Supportent leur progression ? Les aident à apprendre par eux-même ?

Apprendre est un comportement humain, il est temps de le traiter comme tel !

La mission principale : aider chaque apprenant à atteindre son véritable potentiel

Il faut réduire le gap générationnel entre professeurs et étudiants.

Pour y arriver, il faut:

  • Former le corps professoral ainsi que de l’administration des établissements aux nouveaux usages.
  • Animer la communauté des étudiants, écouter les besoins de chacun
  • Améliorer de manière itérative les produits et services proposés
  • Démocratiser la pédagogie innovante : apprentissage par les pairs, par projet, classe inversée…

Travailler main dans la main avec les professeurs, pour façonner l’expérience des étudiants

Les professeurs sont vitaux dans la co-création d’un produit edtech.

Ils savent mieux que quiconque comment l’étudiant peut atteindre son objectif de réussir à exploiter tout son potentiel.

Les produits Edtech doivent être compatibles avec la salle de classe d’aujourd’hui, tout en portant son regard sur ce qui se fera demain.

Il faut travailler avec les professeurs pour comprendre l’expérience des apprenants, leurs émotions et leurs comportements.

Inclure les enseignants aide à l’appropriation des outils innovants. Ils sont aussi concernés par la pédagogie innovante que leurs étudiants.

Combler le gap entre la salle de classe et l’extérieur

Couper les étudiants de leurs smartphones dès qu’ils passent le portail de leur établissement n’est pas la solution. La pédagogie doit se servir des nouveaux moyens utilisés quotidiennement hors de la salle de classe pour appréhender au mieux le désire des étudiants d’aujourd’hui.

L’étudiant doit garder un lien constant avec son établissement, même en dehors de la salle de classe.

Qu’en pensez-vous ?

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