Gabriel Medina, 41ème athlète le plus “bankable” en 2016

Laurent
Surf Culture
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9 min readOct 23, 2016

Selon le classement du magazine SportsPro qui a mis en ligne un Top50 des sportifs ayant le rayonnement marketing le plus fort.

(Edit) En 2017, c’est le surfeur John John Florence qui rejoint ce classement à la 42ème place (et Gabriel Medina n’est plus dans le Top50), plus de détails en fin d’article

“ For the seventh time, SportsPro has produced its annual list of the world’s 50 most marketable athletes. Once again, the rankings point to a period of change in the three years ahead”

Les critères de ce classement (Athletes from across the world have been ranked according to their marketing potential over a three-year period from this summer)

  • Value for money
  • Age
  • Home market
  • Charisma
  • Willingness to be marketed
  • Crossover appeal

Gabriel Medina will always be the first. His compatriot, Adriano de Souza, claimed Brazil’s second world title in as many years last December, but it is the breakthrough champion of 2014 who remains at the forefront of the so-called ‘Brazilian storm’ surging through the pro surfing world. Medina, appearing in this list for a third time, showed he is no flash in the pan by rebounding from a faltering start to finish third overall in 2015, a year in which his exposure back home rivalled that of his good friend and marketing buddy Neymar

Gabriel Medina est un surfeur brésilien âgé de 22 ans, actuel n°2 au classement mondial du circuit pro de la WSL (3ème en 2015) et champion du monde en 2014.

Il est aussi un double vainqueur du Quiksilver Pro France d’Hossegor (en 2011 et 2015) et finaliste en 2013 et 2016.

© WSL

En 2015, le magazine Time le classait dans les 100 personnalités les + influentes du monde ! et écrivait ainsi à son propos :

When Gabriel Medina won Brazil’s first surfing world title last year, he did more than become the second youngest champion ever. He showed that his ascendant nation was now a serious player in a sport that is taking off around the world. From 2001 to 2011, the total number of surfers jumped 35%, to some 35 million, and the sport is projected to become a $13.2 billion global industry by 2017. By shaking up a sport typically dominated by Americans and Australians, Medina has become an icon in Brazil and is inspiring a new generation to make some waves.

La communauté brésilienne est désormais aussi nombreuse que la communauté américaine ou australienne sur le circuit pro. Chez les hommes, on compte ainsi actuellement pas moins de 10 surfeurs brésiliens sur le Top34 (et 3 dans le Top10) !

1 an après la victoire de Gabriel Medina en 2014, c’est Adriano de Souza, un compatriote brésilien qui devient champion du monde en 2015. Et cette même année, 4 surfeurs brésiliens finiront dans le Top10 ! (Gabriel Medina 3ème, Filipe Toledo 4ème et Italo Ferreira 7ème)

© RipCurl

L’agence brésilienne qui gère la carrière de Gabriel Medina est l’agence Go4it

Les principaux sponsors de Gabriel Medina sont Rip Curl, Guaraná Antarctica, Oi, Oakley, Samsung, Mitsubishi Motors.

© RipCurl

RipCurl, équipementier surf est le principal sponsor du surfeur brésilien. La marque capitalise beaucoup sur ce surfeur.

Samsung aussi est présent aux côtés de Gabriel Medina. Principal sponsor de la ligue de surf professionnelle, la WSL, Samsung n’hésite pas à mettre en avant le surfeur brésilien dans ses spots.

© WSL

Côté réseaux sociaux, le compte Instagram de Gabriel Medina est le plus populaire parmi les surfeurs (et surfeuses) ! avec un peu moins de 5 millions d’abonnés mais aussi 1.4 M sur Facebook et 271 K sur Twitter.

(Edit 15/10/2017) : Gabriel Medina vient de remporter une nouvelle fois le Quiksilver Pro France à Hossegor sur le spot de la Gravière. Il égale ainsi le record de 3 victoires détenues par Andy Irons (Mick Faning en étant à 4 victoires).

© WSL — Hossegor (La Garvière) — Quiksilver Pro France 2017
© WSL — Hossegor (La Garvière) — Quiksilver Pro France 2017
© WSL — Hossegor (La Garvière) — Quiksilver Pro France 2017

Pour le classement 2017 (publié fin Juin) des 50 athlètes les plus ‘bankables”, c’est donc le surfeur hawaïen John John Florence qui fait son entrée dans ce classement.

JJ Florence est américain (Hawai), ses principaux sponsors : Hurley, Monster Energy, Nixon, Pyzel Surfboards, Stance, Spy Optic

© WSL — Hossegor (La Garvière) — Quiksilver Pro France 2017
© WSL — Hossegor (La Garvière) — Quiksilver Pro France 2017

John John Florence est le champion du monde en titre (année 2016) et actuel numéro un mondial, il est en passe de conserver son titre (il reste 2 épreuves d’ici la fin de l’année). Il est considéré par beaucoup comme le nouveau Kelly Slater, capable d’avoir une carrière aussi remplie de titres mondiaux !

Sa bio ci-dessous par le site de la World Surf League

John John Florence has been surfing’s anointed one since he was a knee-high with a knack for making intimidating waves look toothless. Now, he’s a world champion with his best years still ahead of him.

A salty throwback to a blonder time for surfing, the 2016 World Surf League (WSL) world champion is a classically trained, effortlessly talented competitor who is maturing into an all-round athlete. After a brief period of Brazilian domination on the WSL’s elite circuit, Florence has taken competitive surfing’s top honour back to America, returning the lustre of a world title to Hawaii and, specifically, Oahu’s North Shore, the sport’s spiritual heartland he calls home.

Voici ce que déclarait Kelly Slater (11 x champion du monde à propos de JJ Florence :

“We’ve all watched him since he was seven or eight surfing around the North Shore and paddling out at Pipe. I think if he didn’t win [the world title], it would seem like the natural order was out of place.”

At 24, Florence is the new poster boy for the WSL and already an icon of his sport. His late 2015 biopic, the big-budget View from a Blue Moon, is widely regarded as one of the best surf films ever made, while his honed consistency in contests has elicited comparisons with his personal mentor, the great Kelly Slater.

En savoir plus sur son film “View from a blue moon”

Surfing’s inclusion at the Tokyo 2020 Olympics presents an opportunity to introduce more people around the world to the sport. For Florence in particular, it could be a breakout moment.

Son principal sponsor Hurley (qui appartient à Nike) lui a consacré une web-série de 7 épisodes, plus de détails ci-dessous

Hurley met également en avant son surfeur vedette dans ses communications comme ici dans le magazine Hurley Surf Club

mais également sur le site web d’Hurley et sur les réseaux sociaux

Retrouvez JJ Florence sur ses réseaux sociaux

  • Twitter
  • Instagram
  • Facebook
© WSL — Hossegor (La Garvière) — Quiksilver Pro France 2017

Le magazine GQ vient d’ailleurs (Octobre 2017) d’élire John John Florence comme l’un des sportifs les plus prometteurs : The 10 Greatest Athletes of the Future

GQ defined the 50 greatest living athletes. Now here are the 10 who are well on their way to being part of the next wave.

© GQ

John John Florence

Surfing is, in some profound way, a non-competitive sport: You contend with waves, not with one another. So it was strange when lifelong surfers and habitués of Oahu’s North Shore began talking about a gangly blond adolescent Hawaii native who they said was the best in the world. How could they really know? Especially when, for years, John John Florence lost nearly every competition he entered? But then last year, he won everything there was to win, and the rest of us got our answer. There is a practical explanation for his genius — he grew up opposite Pipeline, one of the world’s most terrifying waves, so now he surfs waves like it the way other kids ride bikes around their own neighborhoods — but it’s also an intangible matter of style: He just looks better, and more natural, on a surfboard than anyone else who has come along. — Zach Baron

© GQ
© GQ

(Edit Décembre 2018) :

La saison du CT de la WSL s’est terminée avec le sacre du Brésilien, Gabriel Medina. Il s’agit de son deuxième titre mondial après sa victoire en 2014. Le jeune brésilien de 24 ans s’est imposé lors de l’ultime étape du circuit, Le Billabong Pipe Master in Memory of Andy Irons, devant son principal adversaire dans la course au titre, Julian Wilson (AUS).

Gabriel Medina était le premier Brésilien de l’histoire a remporter un titre de champion du monde de surf en 2014. Avec ce second titre, il entre encore un peu plus dans l’histoire de ce sport.

“Tous mes héros ont remporté ces compétition” a déclaré Medina après son sacre. « Je suis très heureux de ce que j’ai accompli ici. Remporter cette compétition est un peu différent. Je voulais vraiment cette victoire et j’ai travaillé très dur pour l’avoir donc je suis très heureux. C’était une belle finale. Julian (Wilson) est le plus redoutable des adversaires en ce moment donc je suis ravi d’avoir pu attraper deux vagues. Il a déjà remporté une finale face à moi il y a quelques année mais j’ai eu celle-ci, ça fait du bien. Merci à tous ceux qui sont venus regarder la compétition. Je suis très heureux de faire part de l’histoire. J’ai beaucoup travaillé pour y parvenir. »

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Laurent
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