La crise climatique nous touche toutes et tous. Mais parfois on ne sait pas où, quand et comment agir pour faire notre part.
L’objectif de Symbiose est d’abord de mobiliser la communauté universitaire de Moncton autour de l’environnement et la justice sociale. En 2019, notre organisme s’est non seulement démarqué sur le campus, mais aussi à l’échelle du Nouveau-Brunswick par ses actions pour lutter contre la crise climatique.
Les deux manifestations du mois de mai ont mobilisé plusieurs centaines de personnes. Même si ces événements ont soulevé le plus de vagues, l’année a été chargée pour l’organisme. À l’occasion de notre première infolettre Synthèse (inscrivez-vous ici), et en vue de la grande manifestation du 27 septembre, voici un sommaire de nos actions cette année, en partant d’abord du campus.
Nous espérons que nos actions sauront vous inspirer à agir à votre échelle, en utilisant vos compétences et vos savoirs pour une bonne cause.
Symbiose reste actif sur le campus de Moncton
Comme l’a été le cas depuis plusieurs années, Symbiose a continué de gérer le jardin communautaire en bordure de la rue Hillside au campus de Moncton. Cette année, l’organisme a mis sur pied une serre, ce qui représente l’aboutissement d’un projet de longue date.
L’organisme a aussi tenu le festival Par Nous Pour Nous sur le campus, en avril, en collaboration avec plusieurs organismes dont la Fédération des étudiant(e)s du campus de Moncton (FÉÉCUM). En plus d’une soirée musicale avec Matt Boudreau, Symbiose a accueilli des intervenants dans le cadre du Green Drinks, un événement style “café environnemental”. Il y a notamment eu des rencontres-éclair entre les étudiant(e)s et la haute administration, ainsi qu’un ciné-débat en partenariat avec la Bikery.
Le 7 juin, le président de Symbiose Antoine Zboralski a rencontré la haute administration de l’Université de Moncton, accompagné de représentants professoraux du département de géographie et de la maîtrise en études de l’environnement, pour parler d’un rapport intitulé Projet UMCM (à consulter en suivant ce lien).
En compagnie de l’étudiant Samuel LeGresley, il a présenté les mesures du rapport au recteur par intérim, à plusieurs vice-recteurs et à la directrice des ressources matérielles. Cette rencontre doit permettre de mettre un place une véritable stratégie d’amélioration de l’empreinte écologique de l’Université. Plus tôt dans l’année, Symbiose s’est également engagé, via un communiqué de presse, avec ces mêmes étudiants, ainsi que l’Association des professeur(e)s et bibliothécaires (ABPPUM) et la Fédération des étudiant(e)s (FÉÉCUM) du campus de Moncton. Jusqu’à maintenant, l’Université s’est montrée réceptive à adopter certaines des recommandations incluses dans le rapport et a souligné qu’elle travaille déjà à réduire son empreinte écologique.
Du conseil de ville au Pacte N.-B., en passant par quelques manifestations
Symbiose a participé à plusieurs réunions du Conseil de ville de Moncton, qui ont notamment mené à l’imposition d’une limite de stationnements au centre-ville. Lors de l’adoption de la déclaration d’urgence climatique à Moncton, Symbiose a indiqué que des mesures concrètes devaient être prises rapidement par la suite.
Le printemps 2019 a marqué la saison des manifestations. Il y a d’abord eu celle de Fredericton, le 15 mars, qui a rassemblé plus de 200 personnes.
Par la suite, Symbiose a adapté le Pacte pour la transition du Québec aux réalités du Nouveau-Brunswick. Plusieurs centaines de personnes ont signé depuis sa création, en avril 2019.
La première manifestation à Moncton s’est tenue le 3 mai à l’hôtel de ville, dans le cadre de Fridays for Future.
Lors de la deuxième, le 24 mai, Symbiose a encouragé les manifestants à “prendre la rue”.
La prochaine manifestation aura lieu le 27 septembre. En attendant, passez le mot!