What’s up Beauty : 4th Rendez-vous Culture by TEDxIESEGLille

L’éloquence des yeux, une grâce indéniable, la déesse romaine de la beauté Vénus avait en effet tout pour plaire. Avec son homologue grecque Aphrodite, elles en deviennent même les allégories de la beauté. L’étymologie du mot beauté n’est ainsi pas anodine. En effet, ce terme est tiré du mot latin bellus qui signifie bonus ou la qualité de ce qui est bon.

Toutefois, est-il bon de devenir beau ? La quête de la beauté n’est-elle pas peine perdue ? Est-ce que notre perception du beau est biaisée ?

Cosmétiques, chirurgies, tout est bon à prendre pour correspondre aux critères de beauté imposés par notre société. Tel le périple d’Ulysse, la quête de la beauté est semée d’embûches. De nos jours, tout individu désireux de devenir beau doit se confronter à la versatilité de notre ère. Nos vêtements et nos coupes de cheveux sont désormais dictés par les caprices de la mode. De plus, la publicité et le marketing de masse constituent des pressions omniprésentes. Cet acharnement visuel est de plus en plus agressif au point d’en créer des complexes.

Comme je vous l’ai suggéré ci-dessus, le mot beauté est étroitement lié au physique. Notre confiance en nous peut ainsi chaque jour nous jouer des tours. Néanmoins, la beauté ne se lit pas qu’avec les yeux. Elle est présente en chacun de nous, au plus profond de notre être. Heureusement, le mot beauté rime avec bonté. Cette vertue illustre à elle seule que la beauté d’un individu ne se limite pas à son apparence mais à ses actes. Le charisme, la prestance sont des armes parmi tant d’autres pour combattre cette beauté menteuse. Ces armes estompent cet écran de fumée que l’on peut qualifier de beauté superficielle. Elles en rendraient même laid notre idéal.

La beauté telle que nous la connaissons semble avoir des failles. Le superficiel prend peu à peu le dessus sur le fond. La montée en puissance du paraître remet en question notre conception du beau. Il faut souffrir pour être beau/belle, mais à quel point …

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