j’ai failli ne plus m‘en souvenir.
je recopie sur mon carnet et du coin de l’œil je vois les gens passer
et je pense à ces accélérés de nuages sur les villes, de gens aux carrefours qui deviennent presque des traits a cause de la vitesse.
j'ai une passion pour les photos de carnets, ces conteneurs a possibles, ces espaces virtuels a venir. De l'avenir a venir. Du possible. Du "a faire"
les carnets sont aussi et surtout la possibilité de figer le temps. une illusion d'immortalité (le papier finira bien par se détruire)
c'est pour ça que je les aime, les carnets. car chaque page est comme une tranche de réel délicatement extraite et mise de coté.
j'ai failli ne plus m'en souvenir.
mercredi 18 décembre 2013