Grouplove — Never Trust A Happy Song

Salut les amis!
Aujourd’hui je vais essayer de vous parler d’un groupe qui me laisse presque sans voix. La tâche ne sera donc pas aisée et je préfère laisser les images et le son prendre le relai en guise d’introduction.

Comme souvent dans les histoires de bonne musique, je veux dire de vraiment bonne musique, c’est outre-atlantique que tout commence, et précisément sur la côte ouest dans le cas du groupe d’aujourd’hui.
C’est à Los Angeles en Californie, terre de rock’n’roll s’il en est, et scène “Indie” particulièrement active, que voit le jour Grouplove, en 2010, après que les membres se soient rencontrés lors d’un voyage en Grèce. C’est aussi là que j’ai eu la chance de les voir jouer en juin dernier et d’être complétement scotché par l’explosion d’énergie que produisait leur musique et leur performance, mais je digresse déjà.

La formation de cinq musiciens, actuellement en tournée à travers les États-Unis, a sorti un premier album très réussi en 2011 intitulé “Never Trust A Happy Song”, dont les ventes ont sans doute été boostées par la pub Apple pour le nouvel iPod Touch dont la bande son était un extrait du titre, pardon de l’excellent titre, Tongue Tied.

Après moult écoutes des différentes chansons de son — pour l’instant — unique album, je crois pouvoir dire que ce groupe est génial (bien sûr ce n’est que mon humble opinion). Une fois encore je constate que les américains ont une longueur d’avance sur nous. La musique de Grouplove fait vibrer à la fois par sa qualité, son originalité, son enthousiasme et puis toute l’atmosphère créée autour: les guitares bien ROCK qui donnent envie d’avoir 16 ans une deuxième fois, les mélodies bien trouvées, des textes sympas qui ont l’air d’être travaillés et surtout qui veulent plus ou moins dire quelque chose ce qui n’est pas toujours le cas dans le style indie/pop rock (à titre d’exemple je vous invite à écouter les paroles énigmatiques de Foals ou des Yeah Yeah Yeahs), et puis bien sûr il y a la voix et le chant des deux principaux chanteurs du groupe (un garçon, Christian Zucconi, et une fille, Hannah Hooper, ), et enfin le mélange des influences un peu pop par ici, un peu électro par là et surtout rock alternatif. En parlant de rock alternatif, Zucconi a déclaré dans une interview récente que Nirvana et les Pixies faisaient partie des groupes qu’il admirait le plus et qui l’influencent le plus. Pas étonnant que sa musique soit aussi bonne.
En plus de tout ça, les clips de Grouplove sont vraiment bien réalisés (tous dirigés par Jordan Bahat) et correspondent à l’ambiance indie et fun qu’ils dégagent en live (car ils ont aussi un look improbable à base de mèches roses et plumes accrochées à leurs longs cheveux sur scène, pour ne citer qu’un aspect bien visible de leur style).

Pas de dates européennes à venir pour le moment, malheureusement, mais leur succès grandissant finira bien par les conduire sur le vieux continent, de préférence plus tôt que plus tard.

J’espère que la musique de ce — certes énième mais pas des moindres — groupe californien vous plaira autant qu’à moi et que vous ne regretterez donc pas d’avoir lu ce long post. En cadeau, pour les courageux qui sont arrivés jusqu’en bas de la page: le clip de Colours.

Originally published at https://www.lestroisdoigtsdelamain.com on October 8, 2012.

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