#HumansOfMovement #81 (2/7)

“Donc je me suis retrouvée au chômage bien sûr. A l’époque, je faisais déjà pas mal de photo, j’aimais beaucoup ça, et donc j’ai été voir pour faire une école de photo. La nana à l’accueil m’a demandé si j’étais prête à faire les mariages et les rentrées de classe. Là je me suis dit que les mariages, je détestais ça, et donc que si photographe ça voulait dire faire des mariages, alors non, je n’allais pas faire cette formation ! A l’époque je recevais je ne sais plus quoi comme journal, et souvent il était livré avec des CDs. C’est comme ça que j’ai reçu sur un CD un petit logiciel de 3D. C’était les prémisses de la 3D. Je m’étais mise sur ce truc, je m’étais éclatée avec ça, et du coup je me suis dit que j’allais devenir graphiste ! J’ai trouvé une formation dans une école qui me plaisait bien. Le DRH de ma boîte, qui n’était pas d’accord avec les façons de faire de ma direction, a tout fait pour que je puisse partir dans de bonnes conditions, et notamment que je puisse payer ma formation. Donc je suis partie faire ma formation, et après quelques expériences en entreprise je me suis installée à mon compte. Au début, ça marchait très bien, je travaillais pour le Centre National du Volontariat, je faisais tout un tas de trucs. Mais à un moment, il y a eu un changement dans la direction, ils ont décidé de faire appel à une agence, et donc j’ai perdu mon client principal. J’ai continué à me former toute seule. J’ai appris à coder en html, et j’ai commencé à faire des sites internet, tout en continuant à faire de l’intérim de temps en temps quand j’en avais besoin.”

Interview : Emma Broughton
#tellitdifferently

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