#HumansOfMovement #84

“Mon nom d’artiste c’est “Blumi”, ça vient de la première chanson que j’ai écrite et arrangée moi-même, et dont je me suis sentie un peu fière. Elle s’appelle “Blumi the darkness”, “Blumi l’obscurité” en français. Blumi c’est le surnom d’un mec qui s’appelle Bernard Blumenfeld. C’est un mec que j’avais rencontré à Vienne, et qui m’avait fait une forte impression, parce qu’il acceptait sa part de noirceur et d’obscurité. C’était normal pour lui, pas quelque chose qui devait faire honte. Moi à ce moment-là dans ma vie, je n’acceptais pas ça chez moi. Mes côtés mélancoliques, assez dark. Et c’est ma rencontre avec Blumi qui m’a fait me dire pour la première fois que peut-être c’était OK d’être dark. Pourquoi pas ? Beaucoup plus tard, je n’arrivais pas à trouver un nom d’artiste pour sortir mes chansons, et un jour un ami m’a dit — “mais prends juste le nom d’une de tes chansons !” Et j’ai décidé de m’appeler Blumi. En souvenir de ça, de la confiance que m’avait donné cette chanson, des leçons de vie. Et j’aime bien, on ne sait pas si c’est un garçon ou une fille, un groupe ou une personne solo, c’est un peu mystérieux, j’aime bien.”

Interview : Daouda Deme
#tellitdifferently

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