paul louis benard
Tiller
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3 min readJan 8, 2018

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« Le dilemme de ma vie »

Août 2015. Un DUT (Techniques de Commercialisation) en poche, et déjà tellement d’ambition, je découvre sur Facebook la startup Tiller qui m’offre une alternance dans le cadre d’une licence. Je me dis alors que le moment est venu, j’ai envie de folie. Après plusieurs expériences en grands groupes, j’ai besoin d’un réel challenge. Après un entretien avec Josef et Dimitri (co-fondateurs de Tiller), je suis déjà emballé : Tiller est fait pour moi.

L’école à Rouen, les bureaux à Paris, je me retrouve chaque matin et chaque soir dans le train, sur cette ligne si compliquée du « Rouen-Paris », 4 heures de trajet quotidien, un enfer. La fatigue s’accumule mais ce job est enivrant, l’équipe si petite (8 personnes à cette époque), et on croule sous le travail.

En novembre, soit deux mois après mon arrivée, Tiller, petite startup et dernière arrivée sur son marché, me propose alors de rejoindre définitivement l’équipe en tant que Sales Manager. C’est le dilemme de ma vie : continuer les études ou faire confiance à mon instinct ? Il m’aura fallu 30 minutes de réflexion. A 20 ans, je pète mon câble, et signe mon premier CDI. Chez Tiller.

« Chaque jour est un nouveau challenge »

Salles de classe et professeurs déjà loin derrière moi, je peux enfin me consacrer pleinement à mon travail et appliquer tout ce que Valentin (Head of Sales chez Tiller) m’a appris depuis mon arrivée. J’y suis enfin, je cours le matin pour venir au bureau, et le soir venu, je pense au défi de demain. Car oui, chaque jour est un putain de nouveau challenge.

Je pars sur le terrain, je fais mes premières ventes, je noue les premiers liens. Petit à petit, je rencontre les personnes qui m’accompagneront dans mon travail : Thierry Fournier de l’Ancienne Maison Gradelle, qui deviendra très vite un ambassadeur Tiller, Romain et Stéphanie du Citizen (mes premiers clients sur Rouen), Matthieu du restaurant le Loubnane (pour ne citer qu’eux). Ils sont tous aussi fous que moi.

Le nombre de clients augmente, la Team grandit, ils arrivent un par un (Elie, Florian, Simon, Benjamin, Hugo …), nous sommes 20, puis 40, nous quittons notre chère Pépinière 27 pour nos premiers bureaux « à nous », et on boucle notre première levée de fonds. On va vite, comme je l’avais imaginé.

Tiller entre dans la cour des Grands, par la grande porte.

« Le pouvoir ne se donne pas, il se prend. »

Nous sommes maintenant plus de 100 employés, et Tiller compte près de 3500 clients. Depuis plusieurs mois, je me sens enfin prêt à évoluer, je pense avoir fait mes preuves, et je déborde encore d’énergie. C’est alors que me revient en tête cette phrase de Josef (CEO de Tiller) : « le pouvoir ne se donne pas, il se prend ».

Formé dès mon arrivée sur la partie commerciale, j’ai pu au cours de ces deux années me spécialiser sur la partie Sales Development, et plus particulièrement le cold-call. Une opportunité se présente alors à moi, prendre la direction de la partie Lead Generation. Je prends conscience d’avoir remporté mon premier pari, et j’en veux toujours plus. Il faut que j’enseigne aux autres ce que j’ai appris, je veux manager. Je veux qu’ils prennent leur téléphone comme je l’ai fait, et qu’ils gueulent comme j’ai gueulé.

Le challenge est énorme, car la partie management m’est complètement inconnue. Mais je rejoins cette équipe de 6 personnes qui semble avoir les mêmes ambitions que moi. Ils en veulent. J’ai la chance d’avoir des exemples sur lesquels m’appuyer. A 22 ans, je deviens Manager.

Tiller m’a fait grandir, et je grandis avec Tiller.

Toi aussi pète ton câble et viens chez nous !!

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