Discours de Nice

Il y a un rêve Français, une promesse pour la France. Nous allons donner à la France les moyens de se retrouver.

Tout pour la France
Tout pour la France

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Seul le prononcé fait foi

Mes chers amis,

Merci de votre accueil, si chaleureux comme toujours, dans cette ville de Nice que j’aime tant, ville qui est malheureusement entrée le 14 juillet dernier au Panthéon des villes françaises martyres, dans la résistance contre la Barbarie.

Jamais plus je ne pourrais venir ici sans penser, le cœur serré, aux 86 morts et 434 blessés de la promenade des Anglais, aux familles dévastées, à cette douleur immense et déchirante, à cette colère digne, mais si vive.

Cette colère est aussi celle de tous les Français.

Je n’accepte pas l’impuissance publique. Je n’accepte pas qu’on explique aux Français qu’il n’y a rien de mieux à faire pour les protéger contre le terrorisme. Je n’accepte pas qu’on se réfugie derrière des excuses fallacieuses pour ne pas en faire davantage. D’ailleurs, si l’Etat de droit était suffisant, on n’aurait pas à prolonger indéfiniment l’état d’urgence. C’est l’Etat de droit qui doit s’adapter à une menace terroriste durable et d’une exceptionnelle intensité et non l’inverse.

Je veux conjurer les menaces. Je veux relever les défis. Je ne crois pas aux petits ajustements, aux accommodements prétendument raisonnables pour utiliser un mot à la mode. Ma conviction est que, si la France a été si souvent attaquée, c’est parce qu’on la croit faible. Je veux qu’elle redevienne forte.

Je ne compte pas me laisser empêcher, un jour par une curieuse définition de l’Etat de droit. Un autre, par les convenances. Un autre, par les syndicats ou que sais-je encore.

Je ne suis pas candidat pour m’inscrire dans une quelconque continuité avec la politique socialiste que nous subissons depuis près de cinq ans maintenant. Je ne serai pas le Président de la continuité de la politique de déclassement conduite par François Hollande.

Je ne suis pas le candidat d’une petite élite française. Je suis le candidat du peuple de France. Je ne suis pas le candidat d’une France pour qui tout va bien. Je ne suis pas le candidat qui méprise le vote populaire. Ecouter le peuple, c’est le devoir de tout homme d’Etat.

Je suis candidat pour agir.

Je suis candidat pour changer les choses.

Je suis candidat pour surmonter les épreuves, en aucun cas pour capituler devant elles, avant même d’avoir essayé.

Je suis candidat pour que le Peuple de France, après 5 années de socialisme, voit vraiment la différence.

Je suis candidat pour que la France se fasse respecter, qu’elle se protège, qu’elle fasse valoir ses intérêts et réussisse dans ce monde nouveau impitoyable.

Quand on est un homme d’Etat digne de ce nom, on met l’amour de son pays au-dessus de ses ambitions, de son confort ou de son intérêt personnel. On n’est guidé que par une seule exigence : l’intérêt supérieur de son pays.

La France va mal, les défis qu’elle a à relever sont immenses.

Nous n’avons pas une seconde à perdre. Nous sommes en situation d’urgence. C’est ce qui a motivé mon retour dans la vie politique.

Je me sens l’énergie, l’envie, la volonté pour ouvrir une nouvelle voie française, pour construire une espérance française, pour ressusciter un nouvel horizon français. Après y avoir longuement réfléchi, je sais que l’expérience des affaires d’Etat est un atout.

La vie m’a appris qu’on n’est jamais assez expérimenté, mais qu’en période de grand danger, on ne peut pas se payer le luxe de l’inexpérience.

J’ai été président de la République pendant 5 ans, 5 ans d’une crise telle que les années comptent double. Je sais ce que doit faire un Président. J’ai traversé les tempêtes. Je connais les cartes, les vents, les écueils.

J’ai un regard lucide. Une lucidité sur notre peuple, ses attentes, ses angoisses. Je revendique cette lucidité si contestée par l’administration, par les syndicats, par tant de corps intermédiaires. Je revendique la même lucidité sur l’Europe et sur son impuissance actuelle qui est rien moins que consternante.

Je sais l’immense énergie, l’indomptable détermination qu’il faudra pour faire bouger un système qui rêve au fond que rien ne change.

Je sais combien cela sera difficile de défendre et d’imposer les intérêts de la France sur une scène internationale où personne ne nous fera le moindre cadeau.

Face à Donald Trump, à Vladimir Poutine, à Xi Jinping, il n’y aura pas de place pour la faiblesse, la naïveté ou l’inexpérience.

***

Oui, je l’affirme, la France est dans une situation d’urgence absolue.

Depuis la fin de la IVème République, où la France était enlisée en Algérie, enfermée dans ses dérisoires combinaisons partisanes, emmenée par des politiciens sans envergure, jamais depuis cette époque qui faisait planer le risque que la République elle-même disparaisse, notre pays n’a été aussi mal en point.

La France est aujourd’hui travaillée souterrainement par des divisions violentes qui menacent chaque jour d’éclater en déchirements. Je sens ces divisions, je les redoute, car je suis convaincu qu’elles ne tarderont pas à s’exprimer au grand jour si nous ne faisons rien.

Je crois que l’exaspération du Peuple français est portée à un point d’incandescence que les élites coupées du réel ne peuvent même concevoir.

Qu’il s’agisse de la scène intérieure, de la scène européenne ou de la scène internationale, le pire choix serait de continuer sur la voie de la faiblesse et de l’immobilisme.

Une fois encore, la question du diagnostic est centrale. Sans un diagnostic lucide, aucune politique digne de ce nom ne peut être imaginée.

La France est gravement menacée de toutes parts.

La France est menacée dans sa sécurité par un terrorisme barbare prêt à utiliser une violence de masse, aveugle, inhumaine. Ces barbares détestent tout ce que nous sommes, tout ce que nous aimons, tout ce que nous avons construit.

Il n’y a pas de place pour eux et nous. Ce sera eux ou nous. Je serai le Président qui leur mènera une guerre implacable.

La France est menacée dans ses équilibres démographiques par une immigration qu’elle ne peut plus accueillir, qu’elle ne peut plus intégrer et qui pourtant se fait chaque jour plus pressante. Le Proche-Orient est à feu et à sang. L’Afrique avec son milliard d’habitants, dont la population va doubler en trente ans. Ce sont des faits. Il faut être irresponsable pour ne pas les anticiper. C’est être lucide que de dire : l’immigration doit être maîtrisée, doit être contenue, doit être limitée. Il faut protéger nos frontières. Je serai le Président qui rétablira les contrôles à toutes nos frontières. Le temps des frontières, en Europe et en France, est revenu.

La France est menacée dans son unité parce que, sous l’effet d’une idéologie qui voudrait nous imposer de s’excuser d’être nous-mêmes, et qui voudrait dire aux étrangers arrivant chez nous, « surtout, demeurez ce que vous êtes, cultivez votre différence, n’essayez pas de nous ressembler », nous avons fait monter le communautarisme comme jamais dans l’Histoire de notre pays. Tétanisés par la pensée unique, nous avons renoncé à l’autorité, nous avons laissé s’installer l’arrogance des communautés et la tyrannie des minorités.

Ce faisant, on a oublié l’essence de la République qui est une seule loi pour tous et partout. On a négligé l’amour de la patrie. On a fait de la France un pays dans lequel on vient pour recevoir et jamais pour donner. On a préféré la diversité des minorités à l’unité de la Nation. On a préféré le particularisme des communautés à l’universalité de la République. On a préféré le séparatisme des origines à l’ambition commune d’un projet français.

Je serai le Président qui réaffirmera l’unité de la communauté nationale, la défense de l’identité française et le refus du communautarisme.

La France est menacée dans son identité, dans ses mœurs et dans ses valeurs par le développement d’un islam politique, militant, provocateur qui n’est en rien conforme avec nos manières de vivre. Contrairement à la bien-pensance, je pense que le problème est devant nous.

De jeunes Français, nés et éduqués en France, en sont venus à haïr la France. Ils sont moins intégrés que leurs parents qui n’étaient pas français. Comment ne pas mieux décrire l’échec de l’intégration ? Il est temps de rétablir les faits et de dire les choses. L’islam politique combat nos valeurs. Il n’y a pas de compromis possible.

Ici c’est la France, la Nation y est première et la religion y est seconde.

Ici c’est la France, la religion se fait discrète dans l’espace public.

Ici c’est la France, l’école, l’hôpital, le service public sont neutres.

Ici c’est la France, l’homme et la femme sont égaux.

Ici c’est la France, à l’école de la République, il n’y a pas de table pour les enfants chrétiens, pour les enfants musulmans, pour les enfants juifs.

La France est menacée dans sa vie quotidienne par une délinquance qui se développe à proportion de l’effondrement de toute forme d’autorité. On ne défend plus notre police, on gaspille ses forces dans des tâches inutiles, on désarme le juge pénal, on a interdit les peines de prison. Cet angélisme s’est révélé destructeur car il a multiplié les zones de non-droit où règnent en toute impunité les caïds, les voyous, les bandes. Des délinquants multirécidivistes qu’on laisse en liberté, des mineurs délinquants à qui on garantit l’impunité et qui narguent les forces de police.

La peur n’est plus chez les délinquants, elle est chez les femmes qui sortent le soir, chez les parents qui craignent que leurs enfants fassent de mauvaises rencontres sur le chemin de l’école, chez les personnes âgées dans leur appartement, chez les commerçants qui doivent se défendre seuls. On brûle les voitures de police avec des fonctionnaires à l’intérieur, on saccage des hôpitaux, on occupe les places publiques.

Je ne serai pas le Président qui tolèrera que la République se transforme en gigantesque zone de non-droit. Je serai le Président du rétablissement de l’autorité.

La France est menacée dans son ordre public, avec un gouvernement tétanisé à l’idée qu’on puisse l’accuser d’être répressif et qui laisse la Place de la République occupée par Nuit Debout, Notre Dame des Landes empêchée par les Zadistes, les casseurs libres de leurs méfaits dans les manifestations de rue, les gens du voyage qui bloquent les autoroutes. Que tous ces gens-là soient conscients que le 7 mai 2017, je sifflerai la fin de la récréation. Nous ne tolèrerons plus aucune de ces manifestations qui bafouent l’autorité de l’Etat.

La France est menacée dans sa prospérité, par des dépenses publiques devenues insupportables, par un taux de prélèvement obligatoire qui est le plus élevé du monde occidental, par un record de chômage en particulier chez les jeunes, par le déclassement continu de ses classes moyennes et de ses familles, par l’asphyxie de ses entreprises et de ses travailleurs indépendants étranglés par des réglementations de plus en plus oppressantes et des charges de plus en plus lourdes.

J’entends déjà les commentateurs : m’accuser d’être pessimiste, négatif, passéiste, conservateur.

Je leur dis : combien de Brexit, combien d’élections américaines, combien de référendums européens perdus vous faudra-il pour que la colère du peuple soit entendue ?

Les menaces multiples nourrissent l’inquiétude, la défiance, la division. Elle nous empêche d’aller de l’avant. Comment voulez-vous qu’un Peuple consomme, investisse, coopère, invente, innove, s’ouvre, espère, s’il souffre, si personne ne l’entend, s’il est paralysé par l’angoisse et d’abord par l’angoisse existentielle de sa disparition. Il y a aujourd’hui un sentiment brûlant d’injustice en France. Les casseurs peuvent casser, mais le chef d’entreprise qui se trompe dans le compte pénibilité, on ne lui donnera pas une seconde chance. Les petits délinquants peuvent se pavaner dans les rues mais l’automobiliste, pour un léger dépassement de stationnement, sera sanctionné. Les multirécidivistes tiennent le haut du pavé, mais le travailleur indépendant, s’il n’est pas d’accord avec ce que lui demande le RSI, sera immédiatement considéré comme un fraudeur.

La première condition pour préparer la France au XXIème siècle, pour qu’elle avance, pour que l’on rompe avec la spirale du déclassement, c’est de dire la vérité aux Français sur l’urgence de la situation. Nous avons subi 5 années d’une Présidence qui avait délibérément menti aux Français. En 2012, il n’y avait pas de crise. Il n’y avait pas de problème migratoire. Il n’y avait pas de problème de délinquance, mais trop de sévérité pour les délinquants, trop de sanctions, trop de places de prisons. Il n’y avait pas de problème de pouvoir d’achat des classes populaires et des classes moyennes, au contraire, elles ne payaient pas assez d’impôts ! Il n’y avait pas d’excès de normes en France, au contraire, on pouvait même en rajouter dans tous les domaines.

Je ne veux pas que la primaire de la droite et du centre conduise à la même erreur de diagnostic qu’en 2012. Je ne veux pas qu’on trahisse nos électeurs. En laissant croire qu’il suffirait de pas grand-chose pour que tout fonctionne. Qu’il n’y aurait pas besoin de grands changements, mais de petites modifications de notre système pour que tout aille mieux. Que la France a le temps, et donc que le prochain Président devra prendre son temps.

Non, il n’aura pas le temps. Nous sommes dans une situation d’urgence absolue, sur le terrorisme, sur la sécurité, sur l’emploi, sur la croissance, sur l’Europe. La rapidité de l’action ne sera pas une alternative, ce sera un impératif pour avoir une chance de réussir.

La seconde condition pour répondre à l’exaspération du Peuple de France, pour que la France retrouve son rang, c’est de rétablir l’autorité de l’Etat en France. Rien ne sera possible tant que l’Etat verra son autorité se déliter jour après jour. Rien ne sera possible tant que les Français ne retrouveront pas confiance dans leurs institutions.

Les Français retrouveront confiance lorsqu’ils sentiront une détermination totale dans la lutte contre le terrorisme. Je proposerai aux Français par référendum que les Fichés « S » les plus dangereux soient immédiatement placés en rétention administrative, car on ne peut pas prétendre tout faire pour protéger les Français quand on laisse ces individus libres de leur mouvement.

Les Français retrouveront confiance lorsqu’ils verront que la République cesse de reculer jour après jour. Si je suis élu, ceux qui occupent en toute impunité les territoires de la République seront délogés et sanctionnés. On sortira de cette situation ubuesque dans laquelle on abuse du RSA pour aller occuper Notre-Dame-des-Landes ! Les multirécidivistes verront la peur changer de camp, avec une règle simple : au bout de 3 crimes ou délit, la peine sera automatiquement augmentée pour le 4ème de 25 % ; de 50 % à partir de 5 et ainsi de suite jusqu’à 100 %. L’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs sera réformée, pour mettre fin à l’excuse de minorité que les délinquants utilisent en s’abritant derrière des jeunes de moins de 18 ans. Les quartiers contrôlés par les caïds auront chacun un poste de police ouvert toute la nuit pour mettre fin à la loi des bandes. Les manifestations ne seront plus des lieux de saccage, parce que les organisations syndicales devront payer les dégâts sur leurs propres deniers. Le parc pénitentiaire sera adapté à la réalité de la délinquance en reprenant le programme de construction de 20 000 places, stoppé par les socialistes.

Ce n’est pas l’application de la règle qui attise, c’est la faiblesse qui divise. L’ordre républicain sera ma priorité, et il s’appliquera à toutes les communautés qui voudraient imposer le leur.

Le port du voile sera interdit à l’université. Les piscines n’auront jamais un horaire pour les hommes et un horaire pour les femmes. Les entrepreneurs auront la capacité de lutter contre les dérives communautaires dans leurs entreprises. La France restera la France parce que l’égalité de l’homme et de la femme ne sera pas négociable !

La France restera la France parce qu’elle refusera de continuer la logique des « accommodements raisonnables » avec le communautarisme, dont la ministre du Travail vient de publier un dernier avatar avec son guide de la religion en entreprise. Ces accommodements n’ont rien de raisonnables. Ils aboutiront à transformer notre République une et indivisible que l’Histoire nous a léguée, en un fatras multiculturel qui n’a rien à voir avec notre identité, notre histoire, notre culture, nos valeurs.

La troisième condition pour répondre à l’exaspération profonde des Français, ce sera d’aller au bout des réformes. De ne pas louvoyer. De ne pas tergiverser. De ne céder en rien à la Gauche, à la bien-pensance, aux élites déconnectées du réel.

Aller au bout des réformes ! Ne céder en rien à la Gauche, à la bien-pensance, aux élites déconnectées du réel

J’assume de défendre la suppression du monopole syndical, car je sais que si on cède sur ce point, on ne réformera rien.

J’assume de vouloir la baisse simultanée et immédiate des dépenses et des impôts. Je veux la baisse de l’impôt sur le revenu de 10% pour tous les contribuables, la suppression des charges sur les emplois familiaux, l’exonération des droits de successions jusqu’à 400 000 euros par enfant, car une alternance qui n’aurait aucune conséquence pour les classes moyennes ne serait pas une alternance véritable.

J’assume de refuser toute hausse de la TVA, car je ne suis pas candidat pour imposer aux classes populaires et aux classes moyennes une mesure aujourd’hui à l’opposé de ce dont l’économie française a besoin. Les impôts baisseront parce que les dépenses publiques baisseront, pas parce que la TVA augmentera. Les impôts baisseront parce qu’on réformera la retraite, l’assurance-chômage, le RSA, l’assurance-maladie, pas par des tours de passe-passe fiscaux.

J’assume de soumettre à référendum le 18 juin prochain le placement en rétention administrative des fichés « S » les plus dangereux et la suspension du regroupement familial, car j’ai confiance dans le jugement des Français.

J’assume ma volonté de modifier l’état de droit, parce que je pense que pour protéger la liberté des Français, il faut réduire celle de ceux qui représentent une menace.

J’assume de changer totalement notre politique migratoire en rétablissant des contrôles effectifs aux frontières de la France, parce que ce n’est pas à vous, ici à Nice, à quelques kilomètres de Vintimille, que je vais expliquer que la situation ne peut plus durer.

J’assume vouloir passer de l’intégration à l’assimilation, parce que je veux que la France redevienne un pays qu’on choisit parce qu’on aime ses valeurs, pas parce qu’on veut profiter de ses prestations sociales.

J’assume refuser l’octroi d’une prestation sociale à un étranger avant cinq ans de présence légale sur le territoire français, comme j’assume la suppression de l’aide médicale d’Etat pour les étrangers clandestins, car je préfère que cet argent serve à financer les petites retraites, plutôt qu’à entretenir chaque jour un appel d’air migratoire et la fraude.

Et par-dessus-tout, j’assume l’alternance franche, forte, concrète, visible, immédiate. Et donc j’assume de ne faire aucune concession à ceux qui seront un obstacle à cette alternance-là.
J’assume l’alternance franche, forte, concrète, visible, immédiate. J’assume de ne faire aucune concession à ceux qui y feront obstacle

Je ne veux pas de négociation avec François Bayrou, parce qu’on ne fera pas l’alternance avec quelqu’un qui, par ses votes, par ses déclarations, par ses prises de position, nous a fait entrer dans le socialisme en 2012.

Je ne veux pas de négociation avec François Bayrou. Il nous a fait entrer dans le socialisme en 2012

Je ne veux pas de négociation avec François Bayrou, parce que je ne veux pas que la future majorité soit prise en otage par quelqu’un qui a voté contre notre réforme des retraites en 2010, qui milite pour une hausse de l’impôt sur le revenu ou qui pense qu’il faut régulariser les étrangers en situation illégale.

Je ne veux pas de négociation avec François Bayrou, parce que je refuse qu’on ait une parole en public, devant les électeurs, et des tractations souterraines, Je ne veux pas de négociation avec François Bayrou, je refuse qu’on ait une parole devant les électeurs, et des tractations souterraines, qui conduiront à faire demain l’opposé de ce qu’on a promis hier. Les Français n’en peuvent plus de ces négociations en coulisse, où on s’échange les pré-bandes, les investitures, les postes ministériels, au mépris de la clarté, de la sincérité, de la franchise.

***

Mes chers amis,

Il peut y avoir un cauchemar Français si on continue à ne rien voir, à ne rien entendre, à ne rien comprendre des souffrances du Peuple. Celui qui consisterait à contester l’ampleur des défis français par un : « allons-y doucement ».

Le cauchemar Français, c’est la victoire du parti de la faiblesse et du renoncement.

Mais il y a aussi un rêve Français, une promesse pour la France. Nous allons donner à la France les moyens de se retrouver. La grande France, la France unie, éternelle, fière d’elle-même, protégée et protectrice, la France qu’on entendra à nouveau et qu’on respectera.

L’alternance, c’est la France d’après. Elle ne sera pas la même selon qu’on a choisi l’alternance franche ou l’alternance molle, l’alternance forte ou l’alternance dans la continuité socialiste.

Je veux l’alternance forte, parce que je veux une France différente.

Après cinq années de l’alternance que je propose, nous aurons une France dans laquelle la ruralité ne sera plus la grande oubliée. Elle aura eu pendant cinq ans exactement le même montant de crédits que les villes, pour ses infrastructures, pour le numérique, pour ses équipements.

Nous aurons une France qui ne subira plus, avec l’Europe, des négociations commerciales déloyales. Après notre alternance, les agriculteurs, les ouvriers, les chefs d’entreprise, n’auront plus à subir de nouvelles années de négociations déséquilibrées, où l’on ouvre nos portes à toutes les concurrences, sans jamais obtenir la même réciprocité. Je veux que l’Europe se dote, comme les Etats-Unis, d’un European Buy Act, c’est-à-dire d’une règle imposant que 50% des marchés publics européens soient fabriqués en Europe. Je veux que l’Europe mette en place une taxe carbone à ses frontières pour que les pays qui s’exonéreraient de leurs obligations écologiques internationales ne pratiquent pas un dumping commercial contre les entreprises européennes qui, elles, seraient soumises à des normes contraignantes et coûteuses. Je veux le libre-échange, mais dans la loyauté et l’équilibre.

Nous aurons une France qui sera sortie du chômage de masse, parce que nous n’aurons baissé massivement les charges sur le travail peu qualifié et allégé les normes qui empêchent les chefs d’entreprise d’investir et d’embaucher. 80 % des chômeurs n’ont pas le BAC, 40 % n’ont aucun diplôme. Baisser les charges sur ces emplois, c’est mettre en œuvre la seule mesure efficace pour lutter contre le chômage. C’est ce que je ferai parce que c’est ce qui marche.

Nous aurons une France qui ne connaîtra plus le déclassement de ses familles. Après notre alternance, les Français auront davantage pour se loger, pour consommer, pour vivre, parce que les impôts auront baissé. Ils n’auront plus le sentiment de travailler toujours plus pour financer un système qui peut donner autant à celui qui fait des efforts qu’à celui qui n’en fait pas.

Nous aurons une France dans laquelle la sphère publique et la sphère privée ne se regarderont plus en chien de faïence, parce que le public aura convergé vers le privé Nous aurons une France où le public et le privé ne se regarderont plus en chien de faïence, parce que le public aura convergé vers le privé, en matière de retraite, d’absentéisme, de temps de travail.

Nous aurons une France qui aura mis fin à la dégradation de l’école publique, parce que les enseignants seront présents dans les établissements scolaires pour aider les élèves à faire leurs devoirs, parce qu’ils seront mieux payés, parce que nous aurons remis l’autorité à l’école en plaçant dans des internats tous ceux qui empêchent les autres d’étudier, parce que nous aurons redonné la priorité au savoir et non plus aux ateliers ludiques de la réforme des rythmes scolaires. C’est une école qui aura renoué avec l’égalité des chances, avec le mérite, avec l’exigence.

Nous aurons une France qui n’aura plus 100 000 jeunes par an qui sortent sans aucun diplôme du système scolaire. Après cinq années de notre alternance, la France ne vivra plus avec une masse de décrocheurs, coupés de toutes racines. Ceux qui auront décroché auront été envoyés au service militaire obligatoire, et la différence sera nette, parce qu’ils auront appris la discipline, l’ordre, l’effort.

Nous aurons une France qui, pendant cinq ans, aura répondu au défi considérable de la dépendance et des maladies chroniques, plutôt que d’avoir pénalisé les personnes âgées par des impôts supplémentaires. Je rappelle que nous avons durant mon quinquennat, et ce en dépit de la crise économique, maintenu la revalorisation en 5 ans de 25% du minimum vieillesse et de l’allocation adulte handicapé. Ce n’est pas un simple enjeu de solidarité. C’est un enjeu de civilisation. Et c’est ce même enjeu qui nous conduira à mettre en place un grand plan d’équipements en places d’hébergement pour les personnes dépendantes et la couverture du 5ème risque dépendance.

Et plus que tout, nous aurons une France qui aura retrouvé ses valeurs.

Le travail, qui ne sera plus méprisé.

Le mérite, qui ne sera plus ignoré.

La famille, qui ne sera plus une victime.

L’autorité, qui ne sera plus bafouée.

L’égalité de l’homme et de la femme, qui ne sera plus négociée.

L’unité de la République, qui n’aura plus été oubliée, rétrogradée, troquée.

Cette France de l’alternance, elle aura protégé les fondements de notre civilisation.

La France de l’alternance aura retrouvé la puissance du message de la République, l’idée que l’intérêt général est au-dessus des intérêts particuliers,
La France de l’alternance aura retrouvé la puissance de la République, l’idée que l’intérêt général est au-dessus des intérêts particuliers l’idée que la Nation est au-dessus des communautés, l’idée que l’Etat est au-dessus des clientèles et des groupes de pression.

La France de l’alternance aura retrouvé la confiance de son peuple, parce qu’elle ne fera plus de celui qui a réussi une cible, de celui qui a de l’ambition un suspect, de celui qui a un patrimoine un privilégié. La France de l’alternance aura retrouvé la confiance de ses entrepreneurs parce qu’elle n’aura pas pour unique obsession de les taxer avant même qu’ils aient commencé et parce que les règles auront cessé de changer chaque jour. Elle aura retrouvé la confiance de sa jeunesse parce que réussir en France sera à nouveau possible sans qu’il soit nécessaire de partir ailleurs. Elle aura retrouvé la confiance de la majorité silencieuse parce qu’on n’aura pas cédé pendant cinq ans à ceux qui bloquent, à ceux qui cassent, à ceux qui manifestent.

La France de l’alternance, elle aura retrouvé sa place en Europe et dans le monde, parce qu’elle n’aura pas été pendant cinq ans à la remorque des autres, parce qu’elle aura été à l’initiative. Elle aura fait de son entente avec l’Allemagne le fondement d’une réforme profonde de l’Europe. Elle n’aura pas passé cinq ans à refuser de parler à tous ceux qui ne pensent pas exactement comme elle. Elle aura dit ce qu’elle avait à dire, sans concessions mais aussi sans idéologie. Vis-à-vis des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine, de la Turquie, des Pays du Golfe, elle aura pesé parce qu’elle aura exigé d’être traitée pour ce qu’elle est : une grande puissance, qui n’accepte pas qu’on l’ignore, qu’on la contourne, qu’on la relègue. Elle n’aura pas laissé des sujets majeurs se traiter sans qu’elle soit à la table des discussions. Je vous le dis, avec l’alternance que je vous propose, vous ne revivrez pas le camouflet de négociations avec la Turquie dont la France a appris les résultats dans les journaux.

Nous serons à la table de toutes les négociations qui concernent, de près ou de loin, le Peuple français, et pas en bout de table. Au centre.

Mes chers amis,

Il y a l’alternance forte, et il y a l’alternance molle. Ce sont deux chemins qui n’ont rien à voir.

L’alternance forte vous projette dans l’avenir. L’alternance molle vous maintient dans l’héritage de François Hollande.

L’alternance forte refuse de céder devant la pensée unique. L’alternance molle en fait le socle de son programme.

L’alternance forte veut aller au bout des réformes. L’alternance molle veut aller au bout des accommodements.

La France d’après ne sera pas à même selon qu’on choisit l’alternance forte ou l’alternance molle.

Dans un cas, elle aura profondément changé. Dans le second, elle sera profondément semblable à la situation actuelle.

Ce choix, mes chers amis, c’est le vôtre.

Cela fait cinq ans que vous assistez au recul de la France.

Alors, aujourd’hui, ne vous laissez pas voler cette primaire.

Ne laissez personne décider à votre place.

Ne laissez pas la primaire de la droite et du centre devenir celle de la gauche, de la droite et du centre.
Cela fait cinq ans que vous assistez au recul de la France. Alors, aujourd’hui, ne vous laissez pas voler cette primaire.

Ne laissez personne décider à votre place.

Ne laissez pas la primaire de la droite et du centre devenir celle de la gauche.

Ne laissez pas l’alternance être l’otage des petits arrangements.

C’est la France qui est en jeu.

C’est cette France que vous aimez plus que tout.

C’est cette France qui mérite tellement mieux.

Nous allons gagner mes chers amis.

Nous allons gagner parce que nous sommes déterminés.

Nous allons gagner parce que nous sommes soudés.

Nous allons gagner parce que nous sommes les seuls à pouvoir relever la France.

Vive la République, Vive la France.

Nous allons gagner parce que nous sommes déterminés, nous sommes soudés, nous sommes les seuls à pouvoir relever la France

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Tout pour la France
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