Ma priorité : redonner du pouvoir d’achat aux Français et de la compétitivité à notre économie

Face au matraquage fiscal, il ne peut y avoir qu’une seule réponse : un puissant contre-choc fiscal dès l’été 2017

Tout pour la France
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La vérité c’est que, depuis 2012, François Hollande a organisé un matraquage fiscal méthodique des classes moyennes et des entreprises. Preuve en est que les prélèvements obligatoires atteignent un niveau record : 44,5% du PIB pour 2017, soit l’un des plus hauts taux de l’Union européenne. A titre de comparaison, ce taux est inférieur à 40% en Allemagne.

Rarement l’économie française aura connu pareille situation. Rarement, alors qu’en Europe la situation de nos partenaires s’améliore, la France aura été tant à la traîne. Et les dernières annonces de l’INSEE ne sont pas de nature à rassurer. Alors que la BCE a revu à la hausse de croissance pour la zone euro en 2016 à +1,7%, la France ne devrait finalement pas atteindre l’objectif d’une croissance de +1,5% cette année.

Pour les ménages français, la conséquence est une baisse du pouvoir d’achat en 2012 et 2013, une première depuis 1984. En effet, le pouvoir d’achat des Français s’est rétracté de 0,9% la première année du quinquennat de François Hollande et de 0,1% en 2013.

Face au matraquage fiscal sans précédent, il ne peut y avoir qu’une seule réponse : un puissant contre-choc fiscal dès l’été 2017 qui rendra du pouvoir d’achat aux Français et de la compétitivité aux entreprises.

Ce contre-choc prendra la forme d’une baisse de 10% l’impôt sur le revenu. Cela équivaut à un mois de prélèvement de l’impôt sur le revenu. C’est un fort soutien que nous donnons au pouvoir d’achat des Français. Cela soutiendra la consommation des ménages, et donc nécessairement la croissance. À cela s’ajoutera la suppression des charges au niveau du SMIC sur les emplois familiaux. Les familles ont été si durement frappées par une fiscalité délirante ces dernières années. Enfin, il est urgent de mettre en place la non-taxation des successions des classes moyennes. Il n’y a pas de honte à avoir de vouloir transmettre en franchise son patrimoine à ses enfants. La transmission à la fin de sa vie n’est que la traduction de cet héritage familial qui nous rappelle d’où nous venons.

Enfin, j’ai fait le choix de dire la vérité : je supprimerai l’impôt de solidarité sur la fortune. On peut vouloir un impôt spécifique pour les riches, mais à ce moment là, il faut sortir de l’Europe. Nous sommes parmi les seuls Etats à appliquer une telle imposition sur le patrimoine. Cela accroît la fuite des capitaux vers l’étranger. Si nous voulons inverser cette tendance, nous devons supprimer l’ISF. C’est l’une des conditions du rétablissement de notre attractivité.

A tous ceux qui disent que ces baisses d’impôt ne sont pas possibles, ou dangereuses, il faut rappeler qu’il serait incohérent de critiquer quand nous sommes dans l’opposition la folie fiscale qui s’est emparée des socialistes et à conserver ces hausses d’impôts une fois revenus au pouvoir. Je souhaite une véritable rupture avec le matraquage fiscal qui caractérise le quinquennat de François Hollande. Je suis résolument opposé à toute augmentation de la TVA comme le suggère certains. Quelle serait notre crédibilité si nous augmentions les prélèvements obligatoires, après avoir passé quatre ans à dénoncer cette manie socialiste ?

Les heures supplémentaires défiscalisées, qui avaient permis à 9 millions de nos compatriotes de voir leur pouvoir d’achat croître seront restaurées, avec pour double objectif d’améliorer le quotidien de nombreuses familles et de restaurer notre compétitivité.

Je suis également suis convaincu de l’absolue nécessité de revoir le dispositif du CICE, véritable usine à gaz. Il s’agit de transformer en baisse de charges durable et pérenne ce dispositif qui crée de la complexité pour les entreprises. Je souhaite d’ailleurs une exonération totale des charges au niveau du SMIC, qui diminuerait pour s’annuler progressivement à 1,6 SMIC. Il s’agit donc de pas moins de 34 milliards d’euros qui seront durablement rendus aux entreprises, à ceux qui créent de l’emploi et de la richesse dans notre pays. En outre, l’impôt sur les sociétés passera de 33,33% à 30% pour inscrire la fiscalité des entreprises française dans une logique d’harmonisation avec la moyenne des autres Etats de l’Union européenne.

J’ai fait de la restauration du pouvoir d’achat et de la compétitivité de nos entreprises ma priorité pour 2017. Je crois qu’une autre politique économique est possible, une politique économique qui met l’entreprise et le pouvoir d’achat au cœur de toute ambition.

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