Une seule France !

Tout pour la France
Tout pour la France
9 min readOct 10, 2016

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La France se rassemblera sur un projet clair, celui d’une alternance forte.

(SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI)

Redevenons une seule France.

Une seule France qui ne reconnaîtra qu’une seule Communauté, la Communauté nationale, et qui refusera tout compromis avec le communautarisme.

Une seule France, dans laquelle l’autorité de l’Etat s’imposera partout, à l’égard de tous et sur tout le territoire.

Je veux mettre fin à l’impunité de tous ces délinquants récidivistes qui terrorisent des quartiers entiers, à l’idéologie du désarmement pénal qui a un problème avec la prison, avec la sanction, avec la peine. La punition sera claire : pour un délinquant récidiviste, la peine applicable sera automatiquement accrue de 25 % après 3 crimes ou délits, de 50 % après 5 et de 100 %, s’il continue. A leur sortie de prison, les caïds auront l’interdiction de retourner dans leur quartier, car la République n’acceptera pas que des territoires soient placés sous coupe réglée.

Je ne veux plus que des Français aient à manifester pour qu’on leur reconnaisse le droit à la sécurité, comme ont eu à le faire nos compatriotes d’origine chinoise.

Je des manifestations, de pans entiers du territoire occupés par des groupes d’individus extrémistes, de touristes qui ne veulent plus venir en France parce qu’ils ne sont pas en sécurité. Je ne veux plus que les Français se disent qu’il y a deux poids deux mesures, celui qui peut casser en toute impunité, et la majorité silencieuse qui respecte la règle et se fait sanctionner à la moindre infraction.

Si je suis élu Président de la République, les organisations syndicales seront responsables civilement des dégâts causés lors de leurs manifestations, car c’est à eux que revient d’assumer la responsabilité des débordements.

Je ne veux pas que restent en France des individus qui, par leur comportement, portent atteinte aux valeurs de la République. Je renégocierai la convention européenne des droits de l’homme pour que son article 8 ne fasse plus obstacle, à l’expulsion systématique des délinquants étrangers condamnés à plus de 5 ans de prison, ou à celle des imams étrangers radicaux.

Je ne veux plus que l’on ignore la souffrance de territoires, qui subissent de plein fouet la crise migratoire. Ce que vivent Calais et sa région est indigne. Je me rendrai à Londres pour demander à notre partenaire britannique qu’il gère lui-même l’admission des étrangers en situation irrégulière qui attendent sur notre sol de pouvoir passer en Angleterre. Je demanderai à nos partenaires européens l’adoption d’un nouveau Schengen, permettant de remédier à la crise migratoire sans précédent que connaît l’Europe. Je n’accepterai jamais la politique des quotas et des Jungles disséminées sur notre territoire, qui sont autant de menace à notre cohésion nationale.

Une seule France, et non plus une France exposée, d’un côté, et une France protégée de l’autre.

La Gauche n’a eu de cesse de creuser l’écart entre le public et le privé, aboutissant à la méfiance et au ressentiment. Je ne veux plus que les fonctionnaires se sentent catalogués comme des privilégiés, quand tant d’entre eux sont victimes de la paupérisation du secteur public. Je ne veux plus que les entrepreneurs, les artisans, les indépendants, les professions libérales, les salariés du privé se disent qu’ils sont les victimes d’un système inéquitable, qui les conduit à être les premiers à payer pour des dépenses publiques toujours plus élevées. Je veux que le public converge vers le privé. Les règles de calcul des retraites dans le public seront les mêmes que dans le secteur privé. Et le temps de travail des fonctionnaires sera porté à 37 heures payé 37, car il augmentera parallèlement dans le secteur privé.

Une seule France, dans laquelle tout le monde a des droits, mais tout le monde a des devoirs.

Je ne veux plus que le salarié au SMIC se désespère de voir qu’on peut gagner autant en ne travaillant pas. Je ne veux plus qu’on cautionne un système social qui permet de vivre pendant des années des aides sociales, sans aucune contrepartie. Président de la République, je mettrai en place une aide sociale unique, qui se substituera aux aides existantes. Elle ne pourra jamais être supérieure à 75 % du SMIC. Et elle aura pour contrepartie obligatoire une formation ou une activité d’intérêt général pour la collectivité.

L’assurance-chômage sera réformée, parce qu’un système qui a une dette équivalente à une année entière de cotisations n’est tout simplement pas viable. Les indemnités chômage seront dégressives, pour que chacun soit incité à reprendre au plus vite un emploi.

Une seule France, dans laquelle la classe moyenne n’aura plus à payer toujours plus et à recevoir toujours moins. Je veux la baisse des impôts. Je refuse la hausse de la TVA, parce que la droite ne va pas faire la même politique que François Hollande, qui l’a augmentée en 2014. Je refuse d’expliquer aux Français qu’on ne peut rien faire pour réduire le fardeau fiscal. Et ceux qui ne veulent pas baisser les impôts, au fond, pensent que François Hollande a eu raison de les augmenter. Je pense le contraire. Nous mettrons en place un plan de baisse des dépenses publiques de 100 Md€, qui financera la diminution de l’impôt sur le revenu de 10 %, la fin des charges sur les emplois à domicile et l’exonération de droits de succession jusqu’à 400 000 euros par enfant.

Je veux que vos impôts baissent, parce que je veux que vous ayez plus de pouvoir d’achat à consacrer à l’achat de votre logement, pour avoir une pièce en plus pour vos enfants, plutôt que de vous priver pour financer une machine administrative que d’autres n’auront pas le courage de réformer. Je veux la baisse des impôts, parce que je ne veux plus voir tous ces jeunes couples devoir déménager à chaque naissance un peu plus loin sur la ligne de RER.

Une seule France, dans laquelle on n’opposera plus les Français les uns aux autres.

Les chefs d’entreprise ne seront plus attaqués en permanence, mais soutenus pour ce qu’ils sont : des créateurs d’emplois que nous encouragerons en baissant de 34 Md€ les charges sur le travail et en réformant toutes les normes qui entravent le développement de leur entreprise, à commencer par le code du travail.

Le travail du dimanche ne sera plus soumis au droit de véto des organisations syndicales, car c’est injuste de priver des salariés volontaires, qui veulent simplement gagner plus, de pouvoir le faire.

Les entreprises auront la possibilité de sortir des 35 heures, si elles rémunèrent l’augmentation du temps de travail, et les heures supplémentaires seront à nouveau défiscalisées.

Une seule France, dans laquelle la réussite sera possible, sans qu’il soit besoin de partir à l’étranger pour créer, innover, s’élever. Je refuse que nos talents partent, parce que tout le monde les reconnaît sauf nous. Nous passerons d’un principe de précaution à un principe de responsabilité et investirons dans nos laboratoires de recherche pour que nos chercheurs n’aient plus besoin de partir à l’étranger pour s’imposer dans leur domaine. Nous défiscaliserons les investissements dans les start-ups à hauteur de 50 %, comme c’est le cas au Royaume-Uni, car je refuse que Barcelone soit devenu le paradis des jeunes pousses, alors que nous avons tant d’atouts pour continuer à faire éclore les Blablacar de demain à Paris.

Une seule France, mes chers amis, dans laquelle vous n’aurez plus à douter de l’Ecole de la République, parce qu’elle redeviendra l’ascenseur social qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. Je ne veux plus de ces 100 000 décrocheurs qui quittent le système scolaire sans aucune qualification et que la société laisse couper les ponts avec le travail. Je ne veux plus de ces différences qui ne cessent de s’accroître à l’école, parce que notre système ne remédie pas aux inégalités entre celui que ses parents peuvent aider, et celui qui n’a pas cette chance.

Président de la République, je créerai des internats pour les élèves qui perturbent sans cesse les cours, et les parents seront tenus d’accepter que leur enfant y aille ou se verront supprimer les allocations familiales. Les décrocheurs devront effectuer un service militaire obligatoire, car la France ne peut accepter sans réagir que des dizaines de milliers de jeunes n’aient comme perspective que l’oisiveté et la rue.

L’école primaire est le lieu où se joue une grande partie de l’échec scolaire. Nous créerons des CP +, pour les élèves en grande difficulté, afin de leur offrir un encadrement renforcé. Ils ne pourront quitter le CP que lorsqu’ils maîtriseront les fondamentaux de l’écriture et de la lecture.

Je veux une autre politique pour nos enseignants. Je veux leur demander de travailler plus, avec davantage de présence dans les établissements, pour permettre à tous les élèves de faire leurs devoirs à l’école en étant épaulés, plutôt que seuls chez eux. En contrepartie, je veux revaloriser le métier d’enseignant, en augmentant leur rémunération. Je le dis aux professeurs : il y a un chemin que nous ferons ensemble, car nous avons la ferme intention de reconstruire l’Ecole de la République, l’enseignement des savoirs fondamentaux, le respect des maîtres, l’accompagnement des plus faibles. La gauche vous a trahi. Nous vous rendrons la place qui doit être la vôtre dans la République.

Une seule France qui n’oppose pas les territoires. Où il n’y a pas la ville qui serait moderne et la ruralité qui serait dépassée. Président de la République, j’exigerai qu’un euro investi pour la ville en matière d’infrastructure trouve son équivalent dans un euro investi en zone rurale.

Une seule France où il n’y a pas la métropole d’un côté, et l’Outre-mer de l’autre. Je souhaite qu’une zone franche globale comme des ports francs soient mis en place dans les Outre-Mer pour soutenir leur développement. Une Nation est une âme, et la ruralité comme l’Outre-Mer font partie de l’âme de la France !

Mes chers amis, une seule France. C’est une France de patriotes fiers de leur Nation ouverte et tolérante, et non pas une France de minorités qui cultivent leur différence et se regardent en se défiant.

C’est une France où la diversité des professions ne signifie pas la hiérarchie des destins et où, que vous soyez agriculteur ou médecin, artisan ou professeur, employé ou cadre, vous vous sentirez partie prenante d’un destin collectif et également considéré.

C’est une France où l’Etat protège les citoyens au lieu de les suspecter et de les noyer sous des tracasseries inutiles.

C’est une France où l’on a le droit de gagner sa vie, de progresser socialement, de transmettre son patrimoine à ses enfants sans qu’on vous le reproche.

C’est une France qui sera capable de remercier ceux qui travaillent et qui entreprennent car ils sont les créateurs de la richesse collective.

C’est une France dans laquelle tout ne sera pas écrit dès le départ, car l’Ecole de la République aura renoué avec l’égalité des chances.

Cette France, je veux qu’elle renoue avec l’une des idées qui a forgé notre histoire. Une idée qui est au cœur de l’héritage des Lumières et de la Révolution Française : la souveraineté populaire.

Je veux que le Peuple de France reprenne la main sur son destin.

Je veux que cesse la confiscation du débat par la pensée unique.

Je veux rendre la parole au Peuple lorsque j’estime que c’est à lui, et à lui seul, de trancher.

J’ai confiance dans le peuple français.

Ce qui est dangereux, c’est de ne pas donner la parole au peuple.

Ce qui est dangereux, c’est de ne pas l’écouter.

C’est qui est dangereux, c’est de ne pas voir la contestation sourde qui monte et qui submergera tout, si nous ne faisons rien.

Je ne serai jamais celui qui méprise la parole du peuple. Notre histoire s’est construite sur cette parole. Et à tous ceux qui pensent que la modernité, c’est d’abandonner le scrutin majoritaire, qui a nous a donné cet atout qu’est la stabilité politique, je veux leur dire que la véritable modernité, c’est d’oser redonner la parole au peuple français. C’est de sortir de son entre-soi et de ses petites certitudes pour demander aux Français de trancher.

Mes chers amis, allez dire à vos amis, à vos voisins, à vos entourages qui partagent nos valeurs et nos convictions, d’aller voter à la primaire.

Allez dire que la majorité silencieuse doit donner de la voix.

Allez dire que la France doit rester une grande Nation.

Allez dire que la France va encore changer le cours de l’Europe.

Allez dire que la France a assez de ressources, de volonté, de force, pour rester aux yeux du monde ce qu’elle a toujours été.

Allez dire que c’est maintenant qu’il faut se mobiliser.

Que c’est maintenant qu’il faut peser.

Que c’est maintenant qu’il faut choisir l’alternance déterminée.

Une seule France !

Une seule France, dans laquelle chacun donne autant qu’il reçoit.

Une seule France, dans laquelle l’avenir redevient une promesse.

Une seule France, dans laquelle on pourra à nouveau s’élever.

Vive la République,

Vive la France.

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