Retour sur le DevBreak19 — Partie 2

Steven Klinger
tribe-it partners
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7 min readSep 25, 2019

Si vous êtes en train de lire ceci, nous supposons que vous avez lu la partie 1 ! Dans cette deuxième partie nous allons parler de la conférence sur la migration vers le cloud de The Guardian, de l’agilité et des idées pré-conçues qui en découlent, puis nous vous présenterons comment faire grandir votre équipe technique pour ensuite finir sur la conférence menée par le créateur de CSS !

The Guardian Cloud Migration

Avec comme intervenant : Mariot Chauvin, Head of engineering

Avec ses 10 millions d’utilisateurs uniques par jour, The Guardian est une référence dans le domaine de l’information et de la publication.

1821 : la première publication de The Guardian

N’étant pas une entreprise ayant pour thématique principale la technologie, elle s’est tournée vers le cloud notamment pour les économies que cela implique.

Elle a choisi d’avoir tout son cloud chez un seul fournisseur pour plusieurs raisons :

  • Pas d’attente de synchronisation entre les différents fournisseurs de cloud
  • Réduction des compétences technologiques spécifiques et de connaissances nécessaires afin d’être plus efficaces.
  • Meilleure rentabilité grâce à l’absence de coût de transfert des données vers l’extérieur. En effet, il existe des taxes supplémentaires liées à l’échange de données entre fournisseurs cloud, une contrainte à bien connaître afin d’éviter de mauvaises surprises.

La question de la sécurité et de la stabilité peut cependant se poser : d’après Mariot Chauvin, il n’est jamais arrivé qu’une région/zone de disponibilité entière ou qu’un data center entier soit down. La probabilité que ça arrive est donc minime (néanmoins possible gardons le tout de même à l’esprit)

TG ne dispose pas d’équipe opérationnelle pour gérer le déploiement des applications. Ce sont désormais des profils aux compétences hybrides qui gèrent en partie cela.

Voici deux exemples des quelques outils utilisés par les équipes de TG :

  • Riff-Raff, outil de déploiement. Permet à chacun de déployer l’application, le déploiement continu se fait facilement grâce à sa configuration rapide à prendre en main.
  • Janus, un manager de credentials, qui permet aussi la création de clés temporaires afin de donner un accès limité dans le temps à certains membres de l’équipe.

Notre avis sur cette conférence

Au final, The Guardian a su s’adapter rapidement au virage technologique du cloud par le biais d’une analyse poussée de ce qui se fait sur le marché, un choix porté sur un seul fournisseur cloud (AWS) et une méthodologie de réalisation et de déploiement structurée et efficace.

Les profils DevOps sont de plus en plus recherchés par les entreprises, notamment grâce à leurs connaissances hybrides et leur polyvalence tout au long du cycle de vie d’un projet.

Le futur est assurément à ce genre de profils, de part leur polyvalence et leur vision macro et micro de leurs projets.

Agile sucks, or does it?

Avec comme intervenant : Jean-Pierre Lambert, Coach Agile

Pour l’industrie, l’agilité peut se résumer en quelques idées reçues :

  • Un Daily Meeting et des post-it = Agilité. “C’est bien si on fait un daily meeting tous les jours mais ce n’est pas obligatoire, le management est le bienvenue, les post it ne doivent pas être colorés et uniquement utilisés pour faire une rétrospective de points positifs et négatifs”.
  • Je fais un daily meeting et j’utilise Jira = “Le meilleur en terme d’agilité ! Les équipes ne peuvent pas changer leur workflow, leurs heures sont surveillées et trackées via l’outil de ticketing et les personnes au sein de l’équipe ne communiquent bien souvent que par les outils utilisés”.

Selon Jean-Pierre Lambert, l’agilité requiert une extrême rigueur : peu de processus, une grande autonomie, une grande qualité et un focus sur la valeur du produit)

Deux façon d’entrevoir l’agile

Notre avis sur l’agilité en général

L’agilité, c’est avant tout un ensemble de préceptes, plus qu’une méthodologie à suivre à la lettre. La chose qu’il faut bien avoir à l’esprit lorsque l’on souhaite faire de l’agilité au sein de nos projets, c’est qu’il faut être flexible, d’un côté comme de l’autre.

Nous adaptons la méthodologie agile au client, et pas l’inverse. D’ailleurs, l’agilité n’est pas une bible, et n’est pas faite pour tous les types d’environnement ! Il ne faut donc pas forcer un projet à être agile si la méthodologie que vous utilisez actuellement vous convient très bien, pour vous et pour le bien de votre projets / utilisateurs.

Le moyen le plus simple lorsque vous êtes sûrs de vouloir mettre en place l’agilité au sein de vos projets et de vos équipes, c’est d’y aller progressivement, sensibiliser vos collaborateurs à l’interêt de l’agilité dans votre projet, rassurez-les et accompagnez-les !

Scaling your tech team.

Avec comme intervenants : Jonathan Azoulay, Florian Jourda, Jean Lebrument et Nader Alexan

Source : www.visioneerit.com

Une entreprise qui souhaite recruter des développeurs se doit d’abord de mesurer les risques de démission de ses collaborateurs, ainsi que le potentiel manque de développeurs senior au sein de l’entreprise.

Dans un processus de recrutement, privilégiez d’abord une rencontre afin d’apprendre à connaître la personne et qu’elle apprenne à vous connaître en retour. Ensuite, enchaînez sur un test technique afin d’évaluer ses compétences et enfin faites lui rencontrer l’équipe. Et ce, la même journée! Vous aurez beaucoup plus de chances que votre candidat signe le jour même.

De plus, vos valeurs et votre façon de fonctionner devraient être claires afin de s’assurer que votre futur collaborateur les partage. N’hésitez donc pas à lui poser des questions à ce sujet.

Suite au recrutement, il ne faut pas s’arrêter là ! Il faut accompagner le collaborateur dans sa nouvelle entreprise.

Nader Alexan, vice-président engineering de la société 3YOURMIND a décrit la première semaine d’un nouvel arrivant dans sa société : Les nouveaux collaborateurs ne touchent aucun claviers pendant une semaine. Ils doivent apprendre le travail et aller parler à tous les managers de chaque service afin de comprendre ce qu’ils y font et ce que réalise chaque équipe.

Il est important pour toute personne au sein de l’entreprise d’être stimulée et boostée par les activités de chacun. De ce fait, cette semaine d’intégration permet une intégration plus naturelle ainsi qu’une sensibilisation aux activités globales de l’entreprise.

Tout ceci étant aussi dans le but de limiter les démissions précoces et de fidéliser vos employés !

Notre avis sur la question

Le recrutement de profils IT est une activité complexe : beaucoup de besoins, peu de profils, et ces derniers sont hétéroclites. Le mot d’ordre est la transparence (rajoutons la responsabilisation aussi !)

Chez Tribe par exemple, nous avons un panel de personnes de tout âge et de tous horizons. Des consultants avec plus de 10/15 ans d’expérience, experts en gestion de projet et en coaching, ainsi que des développeurs juniors, travaillant au sein d’une autre offre. Comment réunir ces personnes afin qu’ils travaillent ensemble ? Une bonne communication et un parcours d’intégration structuré, testé, et réadapté selon les retours de chacun sont une première étape importante !

Why CSS was invented ?

Avec comme intervenant le créateur de CSS : Håkon Wium Lie

Une conférence qui affichait complet !

Après la création du World Wide Web, Håkon Wium Lie crée le concept de feuilles de style en 1994.

Les développeurs demandaient à l’époque comment styliser des pages. C’était possible de le faire cela via les paramètres du navigateur Mosaic pour soi-même, mais pas pour tout le monde.

Il a donc commencé à se questionner à propos de l’importance de telles ou telles propriétés. Ainsi sont nées font-size/style, color, border, text-shadow. Avec quelques propriétés, certains utilisateurs créaient des styles assez innovants. La communauté adonc eu un rôle prédominant dans la popularité de CSS.

Le plus compliqué était de vérifier et d’apporter des modifications pour chaque navigateur. Une “chance” pour lui, il travaillait aussi pour le W3C ( World Wide Web Consortium) et des standards de navigateurs ont donc été créés notamment pour pallier à ces problèmes.

Les webfonts ont ensuite fait leur apparition et Microsoft apublié des fonts gratuitement sur les différents OS (Arial, Comic, Impact, etc…). De ce fait, supporter les webfonts était important ! Ce fut mis en place très rapidement pour pallier aux besoins des développeurs mais aussi des utilisateurs de sites.

Notre retour sur la conférence :

Finalement, CSS est devenu au fil du temps un standard pour tous les développeurs. CSS3 étant la version actuelle la plus aboutie du langage, CSS4 pointe cependant le bout de son nez, avec quelques fonctionnalités supplémentaires résumées ici.

Nous avons vu dans cette conférence une utilisation avancée de CSS pour construire notamment des animations ou des éléments graphiques très précis. Avec Bootstrap, nous avons eu tendance à nous reposer sur des templates pré-fabriqués et facilement modulable. Tout comme HTML, c’est un langage à ne pas négliger car nous pouvons faire énormément de choses avec, si nous l’utilisons correctement !

Voilà pour ce second résumé du DevBreak19 ! Si vous souhaitez en savoir plus ce que nous faisons, qui nous sommes, ou toute autre question, n’hésitez pas à me contacter à cette adresse : steven.klinger@tribeitpartners.fr !

Vous pouvez aussi visiter notre site web https://tribeitpartners.fr pour plus d’informations !

A bientôt pour la troisième et dernière partie de nos retours concernant le DevBreak19 !

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