“Tu connais pas quelqu’un qui…?”

Emma France
unicorner co
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4 min readMay 20, 2016

Vous avez beau être sur tous les réseaux sociaux possibles et imaginables, vous avez forcément déjà posé cette question à quelqu’un de vive voix.

Parfois, la chance vous sourit. Le regard de votre interlocuteur s’éclaire. Il connaît exactement la bonne personne. Reste à vous mettre en relation, et à espérer le match. Plus efficace que Tinder, votre ami aura été un véritable entremetteur. C’est vrai pour le boulot, les colocs, les voyages, les relations amoureuses (plus compliqué…).

Ce sont souvent les mêmes personnes qui ont les bonnes relations, les bons tuyaux. « C’est fou, il connaît tout le monde, il a ses entrées partout…». C’en est presque suspect.

Malcom Gladwell appelle ces êtres un peu hors norme des connecteurs. Leur première caractéristique est de connaître beaucoup de gens. Et comment le mesurer ? Oubliez le nombre de relations Linkedin, Gladwell a testé une toute autre méthode :

Algazi, Alvarez, Alpern, Ametrano, Andrews, Aran, Arnstein, Ashford, Bailey Ballout, Bamberger, Baptista, Barr, Barrows, Baskerville, Bassiri, Bell, Bokgese, Brandao, Bravo, Brooke, Brightman, Billy, Blau, Bohen, Bohn, Borsuk, Brendle, Butler, Calle, Cantwell, Carrell, Chinlund, Cirker, Cohen, Collas, Couch, Callegher, Calcaterra, Cook, Carey, Cassell, Chen, Chung, Clarke, Cohn, Carton, Crowley, Curbelo, Dellamanna, Diaz, Dirar, Duncan, Dagostino, Delakas, Dillon, Donaghey, Daly, Dawson, Edery, Ellis, Elliott, Eastman, Easton, Famous, Fermin, Fialco, Finklestein, Farber, Falkin, Feinman, Friedman, Gardner, Gelpi, Glascock, Grandfield, Greenbaum Greenwood, Gruber, Garil, Goff, Gladwell, Greenup, Gannon, Ganshaw, Garcia, Gennis, Gerard, Gericke, Gilbert, Glassman, Glazer, Gomendio, Gonzalez, Greenstein, Guglielmo, Gurman, Haberkorn, Hoskins, Hussein, Hamm, Hardwick, Harrell, Hauptman, Hawkins, Henderson, Hayman, Hibara, Hehmann, Herbst, Hedges, Hogan, Hoffman, Horowitz, Hsu, Huber, Ikiz, Jaroschy, Johann, Jacobs, Jara, Johnson, Kassel, Keegan, Kuroda, Kavanau, Keller, Kevill, Kiew, Kimbrough, Kline, Kossoff, Kotzitzky, Kahn, Kiesler, Kosser, Korte, Leibowitz, Lin, Liu, Lowrance, Lundh, Laux, Leifer, Leung, Levine, Leiw, Lockwood, Logrono, Lohnes, Lowet, Laber, Leonardi, Marten, McLean, Michaels, Miranda, Moy, Marin, Muir, Murphy, Marodon, Matos, Mendoza, Muraki, Neck, Needham, Noboa, Null, O’Flynn, O’Neill, Orlowski, Perkins, Pieper, Pierre, Pons, Pruska, Paulino, Popper, Potter, Purpura, Palma, Perez, Portocarrero, Punwasi, Rader, Rankin, Ray, Reyes, Richardson, Ritter, Roos, Rose, Rosenfeld, Roth, Rutherford, Rustin, Ramos, Regan, Reisman, Renkert, Roberts, Rowan, Rene, Rosario, Rothbart, Saperstein, Schoenbrod, Schwed, Sears, Statosky, Sutphen, Sheehy, Silverton, Silverman, Silverstein, Sklar, Slotkin, Speros, Stollman, Sadowski, Schles, Shapiro, Sigdel, Snow, Spencer, Steinkol, Stewart, Stires, Stopnik, Stonehill, Tayss, Tilney, Temple, Torfield, Townsend, Trimpin, Turchin, Villa, Vasillov, Voda, Waring, Weber, Weinstein, Wang, Wegimont, Weed, Weishaus

Après avoir établi une liste de noms de famille fréquents aux Etats-Unis (ci-dessus), Gladwell a demandé à différents échantillons (400 personnes en tout) de compter le nombre de personnes qu’ils connaissaient portant un de ces noms. Les résultats varient selon les groupes : les étudiants connaissent en moyenne 21 personnes portant ces noms, alors qu’un échantillon de jeunes actifs et journalistes pris au hasard en connaissent 41.
Cependant, le plus intéressant est l’écart-type, c’est-à-dire le degré de dispersion entre les différents scores des individus d’un même groupe. Et là surprise : il est tout aussi fort, quelque soit le groupe ! Concernant les étudiants, le moins bon score est de 2, alors que le meilleur culmine à 95. Pour les jeunes actifs, les scores s’étalent de 9 à 118. Dans chaque groupe, quelques individus connaissent nettement plus de monde. Ce sont eux, les connecteurs.

Ces connecteurs, comme Gladwell le montre ensuite, créent en permanence des liens entre des mondes différents qui n’auraient pas vocation à se rencontrer autrement. De ces mises en relation naissent des projets, projets qui créent de la valeur.

La seule question à vous poser désormais est donc : connaissez-vous un connecteur ? Parce que lui connaîtra des gens pour vous.

Chez Unicorner, nous voulons aider les connecteurs. Notre mission est de valoriser et faciliter le travail de ces entremetteurs de l’ombre pour accélérer toutes les mises en relation qu’ils font au quotidien.
Vous faites partie de ces connecteurs dont le réseau impressionne souvent ? Alors Unicorner est fait pour vous. Et là prochaine fois que vous entendrez “Tu connais pas quelqu’un qui ?”, vous saurez comment répondre.

Dans les prochaines semaines, nous vous raconterons les histoires de quelques-unes de ces personnalités incroyables qui créent une valeur exponentielle dans leur réseau. Leurs histoires nous ont inspirés et elles pourraient vous inspirer également. Parce ce que nous avons une conviction : n’importe qui a le pouvoir de devenir un connecteur… il suffit de se lancer.

Si vous souhaitez savoir comment, rejoignez-nous le 8 juin pour une présentation d’Unicorner et apprendre à activer le pouvoir de vos réseaux

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Emma France
unicorner co

@HECParis student-entrepreneur, passionate about #nudge #digital & #social innovation. Love rugby, art and impro theater