Diapo. Présidentes ou Premières ministres, ces femmes qui gouvernent

Le 30 novembre dernier, l’auteure de polar Katrin Jakobsdóttir, 41 ans, est nommée Première ministre d’Islande. L’arrivée de cette érudite au parcours peu commun est considérée comme un vent de fraîcheur dans un pays divisé par les scandales politiques et les “Panama papers”. L’occasion pour nous d’honorer en images ces femmes qui, à travers le monde, sont au pouvoir dans leurs pays. Diaporama.

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2 min readDec 4, 2017

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par Matthieu Carlier, journaliste upday

Katrin Jakobsdóttir (Islande)

Commençons par la petite nouvelle : Katrin Jakobsdóttir, 41 ans, qui vient d’être nommée Première ministre du gouvernement islandais après les élections anticipées d’octobre. Leader du parti écologiste de gauche, cette férue de littérature a été ministre de la Culture de 2009 à 2013, période durant laquelle elle deviendra extrêmement populaire au sein de la population islandaise. (Crédit photo : HALLDOR KOLBEINS/Getty)

Theresa May (Royaume-Uni)

C’est au fameux “Brexit” que Theresa May doit son accession au pouvoir. Après le référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne et la démission du Premier ministre David Cameron, elle est désignée chef du Parti conservateur et devient, le 13 juillet 2016, la seconde femme nommée Première ministre du Royaume-Uni après Margaret Thatcher. (Photo : Leon Neal/Getty Images)

Ellen Johnson Sirleaf (Liberia)

Profitons-en, car bientôt la première femme élue à la tête d’un état africain ne sera plus présidente du Liberia (les élections se tenant en fin d’année). Malgré la corruption endémique qui continue de régner dans ce pays d’Afrique de l’ouest, Ellen Johnson Sirleaf, élue en 2006, aura tout de même réussi à mettre un terme à la guerre civile qui ensanglantait la région. Elle a remporté le Prix Nobel de la Paix en 2011. (Photo : ISSOUF SANOGO/Getty)

Erna Solberg (Norvège)

Bien connue du paysage politique norvégien, la conservatrice Erna Solberg a été chargée en octobre 2013 de former un gouvernement mélangeant Parti conservateur et Parti du progrès. Comme François Hollande, elle se présente en chef de gouvernement “normal”, malgré les quelques situations rocambolesques dans lesquelles elle s’est trouvée (à embrasser une otarie ou à jouer à Pokemon Go). (Photo : Erna Solberg/Getty)

Kolinda Grabar-Kitarović (Croatie)

Porte-étendard de l’adhésion de la Croatie à l’Union européenne, Kolinda Grabar-Kitarović a d’abord été députée et ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration européenne. Elle est élue en 2014 Présidente de la République de Croatie. (Photo : Getty)

Aung San Suu Kyi (Birmanie)

Sûrement la plus polémique. Figure de l’opposition non violente à la dictature militaire de son pays, prix Nobel de la Paix 1991, il s’agit d’Ang San Suu Kyi. En détention surveillée pendant près de 20 ans, Suu Kyi est libérée en 2010 et accède à la fonction de présidente de la Birmanie “de facto” (officiellement elle est ministre des Affaires étrangères et porte-parole de la présidence, mais en réalité possède tous les pouvoirs). Ces deux dernières années, son silence sur la question du génocide de la minorité musulmane rohingya a quelque peu écorné son image de leader pacifiste. (Photo : Getty)

Kersti Kaljulaid (Estonie)

Voici la moins connue, y compris dans son propre pays. Le 27 septembre 2016, après cinq tours de scrutin infructueux lors de l’élection présidentielle estonienne, le nom de Kersti Kaljulaid (alors représentante de son pays à la Cour des comptes européenne, et surtout issue du privé) est proposé par quatre grands partis qui s’engagent à soutenir sa candidature. Le 3 octobre, elle est élue par le Parlement. Elle devient à la fois la première femme à accéder à cette fonction en Estonie et la plus jeune (46 ans). (Photo : Getty)

Dalia Grybauskaite (Lituanie)

Depuis longtemps une personnalité politique de premier plan en Lituanie (ayant occupé notamment les fonctions de ministre des Finances et Commissaire européenne), Dalia Grybauskaite est élue Présidente de la République en 2010, dès sa première candidature. Esprit fort et indépendant, elle décide de se présenter sans étiquette, un tour de force dans la politique moderne. Aujourd’hui, celle qu’on surnomme la “Dame de fer” s’érige en dirigeante incontournable de la région balte et en grande résistante face à l’influence russe. (Photo : Getty)

Bidya Devi Bhandari (Népal)

On le sait peu mais le Népal est un des derniers pays au monde à être dirigé par un communiste. Ou plutôt, une communiste. Leader du Parti communiste marxiste-léniniste unifié du Népal, la députée Bidhya Devi Bhandari est devenue la première femme à prendre la présidence du Népal, le 28 octobre 2015. Ajoutons qu’en plus de s’ériger en marxiste-léniniste, la nouvelle présidente est une grande militante des droits des femmes. (Photo : PRAKASH MATHEMA/Getty)

Angela Merkel (Allemagne)

Que dire sur Angela Merkel qui n’a pas déjà été dit ? Son palmarès politique parle pour elle. Arrivée à la chancellerie allemande en 2005, elle aura connu quatre présidents français, série en cours. Récemment réélue, elle semble plus que jamais tenir d’une main de fer le pouvoir, malgré son échec à fédérer les partis d’opposition. Preuve en est : Merkel a été désignée à onze reprises femme la plus puissante du monde par le magazine Forbes. (Photo : Getty)

Ameenah Gurib-Fakim (Maurice)

Doyenne de la faculté des sciences de l’université de Maurice et lauréate du prix L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science, Ameenah Gurib-Fakim est élue à la fonction de présidente de Maurice en 2015. Si la fonction est surtout honorifique dans son pays, elle récompense le parcours d’une grande savante et érudite. “La présidence est un poste apolitique et je compte demeurer apolitique”, a-t-elle déclaré. (Photo : Getty)

Marie-Louise Coleiro Preca (Malte)

Ministre des Affaires sociales depuis le retour du parti travailliste au gouvernement en mars 2013, Marie-Louise Coleiro Preca est la neuvième présidente de Malte. Elle a été élue sur proposition du Premier ministre Joseph Muscat, qui détient l’essentiel du pouvoir exécutif. (Photo : TIMOTHY A. CLARY/ Getty)

Sheikh Hasina (Bangladesh)

Fille de Sheikh Mujibur Rahman, premier président de la République du Bangladesh, Sheikh Hasina fait depuis longtemps partie de l’environnement politique bangladais. Première ministre de 1996 à 2001, leader de l’opposition, elle est emprisonnée quelques mois avant d’être libérée, puis à nouveau nommée Première ministre en 2009. Une fonction qu’elle occupe encore aujourd’hui, malgré la forte rivalité que lui oppose l’ancienne cheffe du gouvernement Khaleda Zia. (Photo : Getty)

Beata Szydło (Pologne)

En 2015, Andrzej Duda, membre du PiS (parti ultraconservateur et eurosceptique) devient président de la République de Pologne. Et c’est tout naturellement que le nouveau chef de l’Etat nomme la députée Beata Szydło première ministre, le 9 novembre 2015. Celle-ci brille par la linéarité et la relative “normalité” de sa carrière, en progression constante mais lente. Et depuis cette année, elle est surtout connue pour être une des principales opposantes à Emmanuel Macron sur la scène européenne. (Photo : Getty)

Tsai Ing-wen (Taïwan)

Elue à la présidence de Taïwan en 2016, Tsai Ing-wen est devenue la première femme présidente de l’île et la première dirigeante d’Asie qui ne soit pas une héritière. En élisant cette partisane de l’indépendance et du rapprochement avec l’Ouest, Taïwan a entériné encore un peu plus le choix d’un éloignement avec Pékin. (Photo : SAM YEH/Getty)

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