Mondial 2018 : Cinq bonnes raisons pour les Bleus de se méfier de la Bulgarie
Son fauteuil de leader, pour valider directement son billet pour le Mondial en Russie, est encore loin d’être garanti. L’équipe de France jouera une grande partie de son avenir ce samedi 7 octobre face à la Bulgarie. Un match à fort enjeu en éliminatoires, que les Bleus n’ont plus connu depuis un fameux France-Ukraine de 2013, qui incite à la prudence. En cinq points.
1. Leur défense est en chantier
Si le potentiel offensif de l’équipe de France n’est plus à justifier, tous les regards sont désormais tournés vers la défense. Surtout que deux de ses titulaires habituels sont sur le flanc. Après la blessure de Benjamin Mendy pour au moins six mois, le sélectionneur de l’équipe de France Didier Deschamps devra aussi faire sans Laurent Koscielny. Face à des Bulgares à la force de frappe imparable à domicile -quatre victoires en autant de rencontres- les Bleus s’attendent à souffrir et devront innover.
2. Le nul contre Luxembourg a jeté un froid
Alors que la qualification semblait clairement lui tendre les bras au sortir d’une démonstration de force face aux Pays-Bas (4-0), le nul contre la modeste équipe du Luxembourg a tout redistribué (0-0). A deux journées de la fin de ce groupe des éliminatoires, la France reste sous la menace de la Suède à un point et des Pays-Bas à quatre unités. Si la réception mardi de la Biélorussie devrait permettre de faire le plein, un accroc à Sofia pourrait les reléguer en deuxième position, synonyme éventuel de barrages.
3. La Bulgarie abat sa dernière carte pour le Mondial 2018
A quatre points de la deuxième place, la Bulgarie reste à l’affût pour décrocher ce barrage pour le Mondial 2018. La formation de Petar Hubchev portée par une efficacité à toute épreuve à domicile -la Suède en a fait les frais fin août (3–2)- peut encore espérer un dénouement heureux. D’autant que le dernier match leur ‘’offrira’’ un déplacement au Luxembourg. Mais une victoire des Suédois sur le Luxembourg samedi anéantirait leurs espoirs avant même de fouler la pelouse de Sofia, puisque les Scandinaves joueront dès 18h. Ils n’auraient alors plus rien à jouer.
4. La pression sera immense
Pour éviter une dernière de tous les dangers à domicile mardi, l’équipe de France devra avoir la bonne idée de renouer avec le succès. Si les Français rééditent leur performance du match aller (Ndlr : 4-1, le 7 octobre 2016), tout devrait parfaitement bien se dérouler. Mais les disparités de quelques individualités -Griezmann notamment- et les absences de deux joueurs majeurs -Pogba et Dembélé- écornent leur capital confiance. Depuis le barrage France-Ukraine sur la route de la Coupe du monde 2014, jamais un match de qualifications des Bleus n’avait soulevé autant d’enjeu.
5. L’historique de 1993 reste dans les mémoires
Le poids de l’Histoire n’avantage pas forcément l’équipe de France, puisque tous les observateurs aguerris ne cessent de leur ressasser ce fameux match de… 1993. Si un nul lors du dernier match contre la Bulgarie suffisait à les envoyer aux Etats-Unis pour disputer la Coupe du monde 1994, Didier Deschamps (sur le terrain) et consorts s‘étaient fait piéger sur un contre assassin de Kostadinov à la…89ème minute, privant les Bleus de Mondial. 23 ans après, ce couac retentissant reste l’un des pires chapitres de l’histoire de l’équipe de France.
