D’artiste en herbe à Rapstar

Des débuts du rap à aujourd’hui la communication et le marketing est un art bien connu des rappeurs qui savent s’en servir. Le monde du rap sans communication c’est un peu comme une voiture sans roue, ça n’existe pas ! Rien de telle qu’une bonne com’ pour élargir son champs de vision. Sans public les artistes ne sont rien alors il faut atteindre la cible la plus large possible. Il est désormais temps de se pencher sur leurs techniques de marketing communication et parfois même, aussi bizarre que cela puisse paraître, leurs anti-techniques de marketing.

Affiche de concert/showcase de rappeurs français

Les débuts du hip-hop…

Des débuts du rap situer à peu près en 72 jusqu’en 1979 la communication n’était clairement pas présente. Le rap cartonnais dans les quartiers pauvres des Etats-Unis mais impossible de dépasser la frontière de la ville ou parfois juste du neighborhood. A l’époque, passer en radio était le seul moyen de se faire connaitre un peu mais cela était impossible pour les rappeurs pour la simple et bonne raison qu’aucun vinyle n’était enregistré. Il a fallu attendre 1979 pour que le groupe Sugar Hill sorte « Rappers Delight » qui devient le premier buzz dans le monde du hip-hop et change la donne. Faire sortir ses jeunes rappeurs de l’ombre et leurs à apporter la visibilité qu’ils méritaient déjà à l’époque n’était pas chose facile. Rappers delight était donc dans toutes les voitures, toutes les stations de radios, tout les coins de rue. Impossible de passer à coté. C’est à ce moment-là que les rappeurs ont compris qu’il y avait quelque chose à construire et qu’il était temps de sortir de leurs ghettos. Aujourd’hui difficile d’imaginer le monde du rap sans communication…

The Surgar Hill Gang — Rappers Delight

Le bouche à oreille

De toute époques, rien de tel que le bon vieux bouche à oreille pour se faire connaitre, et ça les rappeurs l’ont bien compris. Le bouche à oreille semblent un peu simplet, une technique à première vue banal mais la plupart du temps les rappeurs viennent des quartiers chaud de France, le soutien de leurs proche et leurs cités est très important car c’est eux qui « donne la force » comme ils aiment bien le souligné. Les rappeurs tel Koba la D ou encore Bolémvn se sont fait connaitre grâce au bouche à oreille. Dans la musique, le bouche à oreille est inévitable pour trouver les meilleurs studio ou les meilleurs contrat.C’est là, un élément important d’une stratégie de communication, il permet d’élargir la cible et de touché le maximum de personnes. Que les gens aiment où qu’ils n’aiment pas ils en parleront et c’est tout ce qui compte. En effet, crée du buzz est une des choses les plus importante dans le rap game mais aussi une des plus difficile. Un des plus grand nom qui crée le buzz pratiquement chaque mois est Booba, il gère le bouche à oreille d’une main de maître tout en sachant garder sa communauté près de lui. Booba enchaine les clash et les octogone et c’est cela qui fait de lui une rapstar car en effet dans le monde de la music afin d’évoluer et de pouvoir en vivre, faire de la simple musique ne suffit plus, et n’a pour ainsi dire, jamais suffit. Le dernier clash “Booba vs Kaaris” créer un buzz tellement fort que même les autres génération pas du tout intéressée par ce milieu en on entendu parler. Tout le monde ne parlait que de ça et cela forcément, c’est bon pour les affaires ! D’ailleurs Booba, on attend toujours l’Octogone…

Affiche de la radio “Mouv’” sur l’octogne

Les réseaux sociaux

Une chose en entrainant une autre, il est de nos jours pratiquement impossible de faire du bouche à oreille sans utiliser les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux tel Twitter, Snapchat ou encore Instagram sont les plus utilisées dans le monde du rap. En effet, ces réseaux recensent la plus grande partie de la communauté car il y a beaucoup de jeunes, qui plus est, écoutent du rap. Alors faire de la communication sur les réseaux c’est quoi ? Faire de la communication sur les réseaux c’est tout simplement mettre des story avec des teasers de clip. Des visuels de showcase, de concert etc… mais faire de la communication sur les réseaux c’est aussi créer des jeux avec sa communauté comme Khapta de Heuss l’enfoirée qui crée le buzz avec un défis : dire le plus de mots possible sur l’instrumentale. Les internautes ont été ravi de participer à ce challenge et ont parfois été très inspirer !

Heuss l’enfoiré (ft Sofiane) — Khapta

Les réseaux sociaux sont la manière la plus facile de rester proche de sa communauter et de les tenir en haleine. Aujourd’hui tout le monde est présent sur les réseaux et lorsque l’on aime bien un artiste il va de soit de le follow, liker ou retweeter. Les artiste y partagent donc ce qu’il font, leurs projet et leurs fréquentations.. En effet comme je le dis souvent aujourd’hui faire de la bonne musique ne suffit plus, il faut donc savoir se donner les moyen d’être au top et de rester au top. Certains artistes tel Booba, Kaaris etc… poste des choses drôle sur Instagram, Twitter, optent pour des clash et des contenus auquel on est obliger de réagir, tandis que d’autres partagent leurs vies, les coulisses de leurs clips, leurs amis etc. Dans tout les cas, il y a beaucoup de manières d’être actif sur les réseaux et la plupart du temps toutes ses manières ne sont que bénéfique pour l’artiste.

Le contenu

Les rappeurs français d’aujourd’hui parlent exclusivement de drogue, de police et de femmes, des paroles plutôt réductrice sur leur train de vie qui pour d’autre peut sembler inintéressant. Certains disent leurs textes limité, sans sens profond et même parfois incompréhensible. Cependant les contenus de leurs textes marquent leurs cible et par conséquent leurs manières de faire leurs communication. En effet les jeune de quartiers type Koba la D, Niska, etc.. parlent la plupart de temps de femme, de drogue de vols car c’est ce que leurs communauté veux entendre. En effet, nous sommes habituer à les entendre parler de cela et si demain ils changent du tout au tout ce sera un peu comme trahir ceux qui les soutiennent. D’autres rappeurs sont plutôt tourné vers le rap conscient, ceux qui veulent faire réfléchir comme Dinos, Oxmo Puccino, ou encore Damso parfois. “RAP” signifiant « rythme and poetry », il est important d’avoir des rappeurs de chaque type pour pouvoir s’y identifier, mais il est quand même très dur d’aligner rap conscient et danse. Le premier rap conscient enregistrer était « The messages » de Grandmaster Flash & The Furious Five, ils y racontent en toute sobriété la vie dans le ghetto et ce qu’ils ressentent. Aujourd’hui, il sur les centaines de rap enregistrer chaques jours, seulement une dizaine passe en radio et ce du à leurs contenu parfois trop trash. En effet, on à souvent reproché et on reproche toujours souvent au rap d’être trop direct et trop vulgaire, ce qui parfois s’avère être vrai. Cependant, là même est l’essence du rappeur : son texte. Un rappeurs sans bon texte n’est pas un vrai rappeurs, et si il y bien une règle à ne pas oublier c’est qu’il est interdit de voler les rimes des autres.

Grandmarster Flash ft The Furious Five — The Message

Pourquoi parler du contenu dans un article sur la communication des rappeurs me direz-vous ? tout simplement car le rappeurs en lui même se place directement dans une case lorsqu’il choisit son style. Aujourd’hui on communique par rapport à ce que l’ont produit, c’est à dire que nos publication, nos affiches, et les endroits où l’on se produit seront différents selon le type de rappeurs, et surtout la communauté que l’on attire.

Le street-marketing

Forcément, le contenu des texte influence le street-marketing. C’est-à-dire, les affiches extérieurs, le challenge, les évènement etc… En effet, si nôtre public se situe plus en Île-De-France, rien ne sert de faire sa promo à Marseille. Dans tout les cas, rien de mieux pour parler de street marketing que d’utiliser des exemple concret et récent. Prenons l’exemple de Ninho : il à sorti son album destin le 22 mars 2019. Ninho tenait le suspense sur son album depuis un bout de temps, il tenait son public en haleine sur les réseaux. En partenariat avec Deezer, il à créer le hashtag « #NinhoStLazarre » où il a permis à ses fans d’écouter quelques musiques de son album en exclusivité. Les fans se sont donc rués sur les tapis de courses afin d’écouter des extraits de l’album. D’autres rappeurs comme Still Fresh ou encore Jok’air crée des grand affichage extérieur qu’ils mettent sur des monuments où à des endroits inratable. Parfois les artistes vont même jusqu’à inviter leurs fans à participer à leurs clips comme Soprano dans Cosmo où il met en scène des vidéo de ses fans qui danse sur sa musique. Les fans aiment se sentir proche de leurs artistes préférer et c’est pourquoi le street-marketing est important. Lorsque l’artiste va jusqu’à ses fans, ils se sentent privilégier et ont encore plus envie d’écouter les musiques, de partager etc…

Soprano — Cosmo

Ce qui est vraiment important pour un artiste en tout genre, c’est de passer en radio. en effet, les radios permettent d’atteindre un public plus large et plus varié. le but d’un artiste n’est pas de faire de la musique que pour sa communauté mais aussi de montré à tout le monde ce qu’il peut faire. Le meilleur moyen reste encore et toujours la radio, qui est écouter par grand nombre de gens dans les voitures où à la maison. D’où l’intérêt de passer en radio.

“L’anti-marketing” qu’est ce que c’est ?

Avez-vous déjà entendu parler du groupe PNL ? Si non, ne vous inquiétez pas je vous dis tout. PNL fait le buzz ces deux dernières années. La particularité du groupe ? Il font des musiques au style mélancolique, ou il parle de leurs quotidiens à Tartarêts. Pas bien différent me direz-vous, cependant ce groupe est le premier groupe qui à eu l’idée de ne pas communiquer. C’est à dire, pas d’interview radio ou journal, Ils évitent les médias au maximum. Sur les réseaux en revanche, le groupe se fait un plaisir de parler à leurs fans en toute sincérité, sans calcul de nombre ou de cote. Tout ce que les autres font, eux ne le font pas et cela marche très bien ! Cependant, ils utilise le street-marketing, en effet, ils ont crée une trilogie appeler “Naha-Onizuka-Béné” qui faisait vibrer leurs fa et qui les as fait connaitre dans la France entière, car il es vrai que tout le monde peut se retrouver dans leurs parole et leurs mélodies. Ils ont enflammés la Twitosphère avec cette trilogie ou chaque Twittos voyais sa version de l’histoire et voulait absolument la suite. Deux semaine avant la sortie de “Béné”, le troisième Opus, des affiches à l’effigie de Django Macha (le méchant de la trilogie) étaient placardées partout dans la Capitale. Avec placé en dessous de cet avis de recherche, un numéro, qui lorsque l’on appelait révélait la chanson Béné. Une opération qui a permis au groupe de se constituer une base de donnée avec laquelle ils ont annoncé leur tournée. Ce qui est très fort chez eux c’est qu’ils savent comment charmé leurs fans est crée un univers bien à eux, et pour cela pas besoin de média, juste du cœur et un peu de réflexion.

Le groupe PNL d’un coté, Django Macha et le numéro rouge de l’autre coté.

En résumé, qu’est ce qu’il faut retenir de cet article ? Si vous êtes artiste en herbe : ne lâchez rien ! Il faut faire partager vos sons le plus possible, dépasser les frontières de votre ville, croire en vous au maximum et surtout apporter quelque chose de nouveau. Si vous êtes un simple curieux du monde du rap : regardez le d’un autre œil, essayer de l’analyser et de le comprendre. Entre marketing et anti-marketing, je vous en donne ma parole, vous ne serez pas déçu !

Zelie Aderic

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