D’une simple annonce dans le journal à des milliers de vidéos
La société ayant évolué, la publicité s’est vue obligée de faire de même ; que ce soit par le contenu que par la manière de la communiquer. Cela n’exclue pas les rois de la publicité, les constructeurs automobiles, qui doivent se moderniser de ces deux façons. En effet, pour un résultat optimal, les publicitaires se doivent de s’adapter à ce monde nouveau.
La publicité automobile est très présente dans notre quotidien depuis un siècle, mais son mode de diffusion diffère en fonction des époques. Aujourd’hui, qu’on la croise à la télévision, sur les réseaux sociaux, ou sur des panneaux publicitaires, elle est omniprésente. Tout de même, la plupart de ces promotions des marques se font en format vidéo, qui se diffusent sur les réseaux sociaux, à la télévision ou dans les films, suivant la cible que les marques veulent atteindre.
La première publicité automobile, publiée en 1898 dans le journal Scientifc American, est efficace car elle est concentrée sur le produit et ses avantages par rapport à un cheval. L’approche n’est en effet pas unique mais le produit qu’elle vend l’est, cela suffit à l’époque.
Jusque dans les années 1930, la publicité automobile est telle, basique mais efficace, puisque la voiture était un luxe que peu de personnes pouvaient s’offrir. Mais c’est à cette période que les constructeurs automobiles doivent s’associer à des agences afin de créer des affiches plus créatives pour attirer les gens les plus aisés, qui ont les moyens d’acquérir une voiture. Les spots vidéo débarquent également comme un nouveau format de promotion ; en 1931, General Motors le fait avec un cartoon.
Dans la période d’après-guerre, les affiches publicitaires automobiles ne vendaient plus un produit mais un nouveau mode de vie et l’idée de modernité. Puis vers 1960, pour la première fois, les publicitaires sont honnêtes, avec l’affiche Volkswagen et son célèbre « Think Small » : le meilleur exemple de marketing fonctionnel.
Dans les années 1980 et 1990, les publicités auto inondent la télévision ainsi que les magazines avec une représentation luxueuse de la voiture pour symboliser la liberté et l’indépendance. Puis, la technologie disponible dans les voitures devient l’objet des publicités automobiles ; la stratégie publicitaire était constituée à partir du produit lui-même.
Aujourd’hui, il est difficile de captiver l’attention des consommateurs sur une publicité automobile car on en voit partout et on a l’impression d’avoir déjà tout vu à ce sujet. C’est là que les publicitaires ont dû commencer à se montrer originaux, fous et uniques. Les campagnes d’affiches Audi et BMW reprennent un phénomène déjà présent dans les années 1960, dénigrer la compétition ; comme l’a fait Porsche à l’époque.
Les constructeurs dépensent de plus en plus d’argent et se perfectionnent dans cet art nouveau qu’est la publicité automobile. Lorsqu’il s’agit de spots vidéo, le format est de plus en plus court car il doit captiver l’attention des consommateurs particulièrement sur les réseaux sociaux. Que ce soit sur Facebook, Instagram ou YouTube, pour intéresser, il faut captiver rapidement et efficacement les utilisateurs. Pour ce faire, l’utilisation du marketing invasif permet un engagement plus habituel des consommateurs. Une autre tendance dont raffolent les clients est la personnalisation, sur laquelle beaucoup de constructeurs automobiles jouent. Ferrari est la première, dans les marques de luxe, à ajouter un onglet « configuration » sur son site ; qu’elle présente dans un spot très court sur Facebook.
La marque plus accessible qui à mon sens est la plus connue pour l’option de personnalisation est DS avec le lancement de la DS3 unique en son genre. Que ce soit le spot Hitch-Pop de 2012, ou le Style Parade de 2013, l’originalité est présente. La diffusion de ces spots à la télévision et sur internet a permis de les faire connaitre plus facilement.
