La littérature des femmes

Ce n’est un secret pour personne, les femmes ont toujours du se battre pour se faire une place dans un milieu plutot considéré masculin. À travers cet article, nous allons montrer comment les femmes se sont battues et comment elles continuent de se battre, pour qu’elles soient reconnues dans le domaine de l’édition.

Comment cela se passait avant ?

Ce fut au début du XIXème siècle que les premières femmes décidèrent de publier leurs ouvrages.

Les femmes avaient à cette époque bien moins de libertés que les hommes et n’osaient publier leurs livres ou romans sous leurs vrais noms. C’est ainsi que Madame de La Fayette publia ces anciens romans anonymement. Nous retrouvons la même histoire avec Madeleine de Scudéry qui fut forcée d’emprunter le nom de son frère afin de pouvoir partager ses histoires.

Avant la fin du XVIIIème siècle, les femmes n’existaient que très peu dans la littérature française. En effet, la possibilité de lire et d’écrire est accessible uniquement pour les femmes qui viennent de l’aristocratie, qui ont donc bénéficié d’une bonne éducation et d’une bonne connaissance des lettres et de l’art.

Jane Austen, sûrement l’une des plus connues écrivait et publiait ses ouvrages sans jamais y poser son nom mais tous possédaient l’inscription “by a lady”. Ce n’est que lorsque sa mort est prononcée que son frère révèle qu’elle en était l’auteur.

Quelle est l’image des femmes dans les livres ?

Au fur et à mesure de l’écriture des livres et de la sortie des romans, la femme porta plusieurs casquettes, évoluant avec l’image de la femme dans la société celle-ci est soit objet sexuel ou exhibitionniste, femme au foyer qui ne peut sortir sans son mari ou encore femme libre qui découvre ses droits et sa liberté.

La femme d’aujourd’hui dans la littérature est forte, douce et ambitieuse, selon le style de l’auteur elle a un passé obscur, horrible qui l’a forgé à être celle qu’elle est aujourd’hui. Ou alors son passé l’a rendue fragile et sensible à chaque petit changement.

Les femmes sont fortes, ont un pouvoir de séduction, et c’est ce qui est retransmit dans les livres actuels. La force par le caractère, l’ambition, l’affirmation de soi et la prise de décision. Le pouvoir de séduction est plus présent car les femmes savent que les hommes perdent leurs moyens devant une femme qui s’affirme que ce soit par le corps ou par le caractère, le pouvoir de séduction joue ainsi sur la confiance en soi des femmes et les rend plus conquérentes.

Nous pouvons aussi remarquer que les femmes - dans les livres vendus de nos jours - défendent des idéaux qui sont mis en lumière un peu plus chaque jours. Elles donnent ainsi, par leurs actions, de l’espoir aux femmes discriminées ou victimes du sexisme au cours de leur vie.

Le combat d’une bacholière

Face à l’absence de femmes auteures dans les manuels scolaires, en 2014, Ariane une bachelière de 17 ans lance un appel au Ministre de l’Éducation. “Donnez une place aux femmes dans les programmes scolaires” est la pétition quelle poste sur la plateforme change.org, cette pétition récolta plus de 13 600 signatures en moins de trois semaines.

https://www.pepsnews.com/donnez-place-aux-femmes-les-manuels-scolaires/

“Ce que ce programme montre, c’est à quel point les femmes peuvent vivre dans l’ombre des hommes, comment l’histoire retient les hommes et non les femmes”, “Ce que le choix de faire enseigner des œuvres telles que Les Mains libres, qui brandit une image de la femme-objet uniquement définie dans son pouvoir érotique n’arrange pas beaucoup”. — Ariane.

Cette prise de conscience en amène d’autres comme le fait que le domaine scientifique soit d’une grande majorité représenté par la gente masculine.

Il a été étudié et remarqué que dans les personnages historiques célèbres les hommes sont à 96,8% contre seulement 3,2% de femmes.

À travers l’engagement de cette bachelière de 17 ans, Roland Courteau instituteur de formation et devenu sénateur, s’engage à retrouver les femmes dans les manuels scolaires.

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/ou-sont-les-femmes-dans-les-livres-une-bacheliere-denonce_1697197.html

Les maisons d’édition par les femmes

Les éditions PROLEPSE

Fondée par Elina TIMSIT, les éditions prolepse ont vu le jour en septembre 2016. Qui est Elina ? C’est une jeune femme qui a la passion des mots et des livres. Elle se considère elle-même comme une femme folle et possède un penchant pour les livres papiers.

Elina TIMSIT

Elina a choisi le nom PROLEPSE car c’est une figure de style de l’anticipation. Par ce nom, l’éditrice veut montrer que les femmes sont l’avenir de l’édition car elles sauront retranscrire le mieux les discriminations et les injustices entre les personnes, les genres et le monde en général.

Avec sa maison d’édition, elle veut créer une équipe de visionnaires offrant une expérience de lecture tout en cassant les tabous et les archétypes. Par cette maison d’édition l’équipe a pour ambition de créer une plus grande diversité et faire en sorte que le monde du livre et des arts soit plus inclusif.

Les éditions Talents Hauts

Cette maison d’édition fut créée en 2005 par Mélanie Decourt et Laurence Faron, dans le but de bousculer les idées reçues avec des livres percutants et forts. L’équipe est uniquement constituée de femmes.

Talents Hauts est formellement contre la discrimination et le sexisme. Ils veulent à travers les ouvrages qu’ils partagent donner la chance aux petites filles et aux petits garçons de pouvoir faire et devenir qui ils veulent.

http://www.talentshauts.fr

Et vous ? Que pensez-vous de la prise en main des femmes dans le domaine littéraire ?

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