Les panneaux digitaux au cœur de nos villes.

Faite-vous vraiment attention aux publicités ? De nos jours, les publicités font partis de notre quotidien cependant afin que les passants soient plus attentifs les villes vont intégrer le digital sur les panneaux publicitaires. C’est ce qu’on appelle le DOOH (digital out of home), c’est plus attrayant et plus dynamique. L’affichage urbain digital va être adopté par toutes les villes et certaines vont en faire une force. Ils ont des tailles variables selon leurs localisations et ils représentent des capacités d’affichage et de ciblage. Ils permettent d’utiliser un message animé ou vidéo, de faire varier les messages pour un même annonceur au sein d’une même campagne, d’interagir avec les passants et les internautes ainsi que de proposer les horaires ou encore les conditions météorologiques et trafics routiers…Ces panneaux publicitaires extérieurs on été mis en place afin d’accrocher le regard des passants et de les rendre plus attentifs aux publicités.

Mais revenons un peu en arrière pour comprendre comment sont arrivés les panneaux digitaux. Tout d’abord, l’affichage s’est développé à partir de 1539 disposé n’importe ou dans les rues, sur les églises… Par la suite au XIXème siècle, les travaux entrepris par Haussmann, ont indirectement favorisé le développement de l’affiche, elles recouvrent les moindres petits bouts de murs et très vite l’affichage s’est diversifié et spécialisé. Différents supports spécifiques se développent comme le mur pignon pour affichage en hauteur, en général d’une durée assez longue, la colonne Morris réservée à l’affichage théâtrale ou encore le mobilier urbain : kiosques à journaux lumineux... Au XXe siècle, l’affichage poursuit son essor urbain. Les innovations, les nouvelles technologies et évolutions du monde ont aidé à la diversification de nouveaux supports, de nouvelles matières avec des styles différents… Le digital est apparu et l’affichage est devenu interactif afin d’être plus proche des consommateurs en adaptant le contenu en fonction des besoins du consommateur.

Les villes tel que Paris sont remplis de panneaux digitaux. Intéressons-nous de plus près à la plus grande entreprise française présente dans plus de 80 pays. Le plus grand groupe de publicité urbaine est JCDecaux , déclinée sur divers supports de mobilier urbain. C’est une multinationale principalement connue pour ses systèmes d’arrêts d’autobus publicitaires, et de location de vélos en libre-service. L’innovation et le multiculturalisme sont profondément ancrés dans leurs activités. JCDecaux est né d’une innovation : l’abribus publicitaire, en 1964.

Abribus publicitaire, 1964

Très tôt, l’entreprise s’internationalise. C’est l’entreprise numéro une qui est côtée en bourse depuis 2001, notamment grâce aux innovations et recherches constantes de l’excellence.

Aujourd’hui les panneaux digitaux sont une force pour le tourisme. En effet, si je vous dis Time Square à quoi pensez vous? Aux nombreux panneaux digitaux urbain qui remplit le paysage new-yorkais.

Les propriétaires des écrans ont vite compris l’intérêt du quartier. Times Square change ainsi d’apparence régulièrement, de quoi permettre aux touristes de redécouvrir le quartier à chaque visite.

Il y a aussi Las Vegas qui est un lieu emblématique pour la publicité urbaine avec ses nombreux hôtels et casinos tous plus impressionnants que les autres. On peut citer les installations autour du complexe hôtelier Planet Hollywood ou encore les affichages urbains qui se succèdent sur Las Vegas Strip qui est bordé d’hôtels casinos huppés et qui est une avenue aux nombreuses enseignes lumineuses. C’est l’essence même de Las Vegas.

Cependant, nous savons que les panneaux digitaux sont source de problème puisque beaucoup de personnes sont contre ce genre de publicités par rapport à l’écologie, par exemple. En effet, à Paris, des citoyens se sont mobilisés contre l’agression publicitaire et plus particulièrement contre l’affichage numérique. Un projet de délibération doit être soumis au vote des élus, qui prévoit de lancer la révision du règlement local de publicité de la ville de Paris, pour y inclure la présence d’écrans numériques notamment. L’association RAP (Résistance à l’Agression Publicitaire) est opposée à ce type d’affichage numérique. Pour le faire savoir, elle a déposé sur le parvis de l’Hôtel de Villes une série d’affiches de publicité tout en brandissant des panneaux « stop vidéo ». Les écrans numériques sont entre six et quatorze fois plus consommateurs d’énergie qu’un panneau classique. De plus, des panneaux lumineux et animés agissent comme de véritables capteurs de regards et cela déplait à certains passants d’être entouré de publicités, pour eux c’est de la pollution visuelle.

Les panneaux digitaux sont une nouvelle source de communication extérieur et elle se développe dans tout le monde. Le digital permet de conserver les fondamentaux de l’affichage: la proximité, le contact immédiat et la possibilité de cibler localement. De nombreux freins existent encore: la qualité des écrans, les conditions extérieures, la réglementation locale… Mais croyez le ou non, nos villes vont être de plus en plus entouré de publicités et surtout grâce à l’expansion des panneaux digitaux urbain.

Voilà, c’est sur cette citation que je vous laisse mes chers lecteurs:

« Les villes sans publicité sont comme mortes, muettes, vides tellement nous sommes habitués à dialoguer avec les murs peints, comme avec les pages illustrées d’un grand livre ouvert. La seule chose qui manquait à la peinture était la parole. Maintenant c’est chose faite. L’affiche chante, crie, grogne, proteste, conseille tout ce qui peut être entendu non par les oreilles mais par les yeux. C’est le dialogue permanent de l’image et du peuple. La ville devient communicative. »
Miguel-Angel Asturias

Chloé Jullien

Sources (liens):

http://www.lefigaro.fr/medias/2018/07/20/20004-20180720ARTFIG00268-l-affichage-digital-urbain-se-deploie-en-vitrine.php

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