Success Story : Lauriane, de première salariée à Team Leader

Johanna
Wecasa
7 min readApr 12, 2022

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Lauriane Team Leader chez Wecasa
Lauriane, Team Leader Care chez Wecasa

Découvrez le premier épisode de notre série “Success Story”. Une chronique pour appréhender l’univers des startups à travers des interviews inspirantes. Dans la “startup nation”, tout bouge très vite. C’est un environnement aussi stimulant que challengeant. Partez à la rencontre de celles qui en ont fait une force.

Retrouvez les autres épisodes ici :
2️⃣ Meet Tiphaine, Team Leader à 26 ans
3️⃣ Meet Mélissa, le caméléon de Wecasa

Meet Lauriane première salariée chez Wecasa. Embauchée il y a quatre ans dans une petite startup parisienne, Lauriane est désormais Team Leader d’une équipe de 7 business developers. On vous partage son histoire.

Quel est ton parcours de formation ?

J’ai fait des études de droit à la Sorbonne, et j’ai préparé le concours d’attaché territorial. Rapidement, et malgré un fort engagement de service public, j’ai senti que je n’arrivais pas à m’accommoder des lourdeurs de la bureaucratie et d’un système très hiérarchisé et politisé, où les prises de décisions doivent gravir plusieurs échelons. Déterminée et un peu butée, je suis quand même allée jusqu’au bout de ma préparation au concours, pensant certainement inconsciemment ne pas être reçue et avoir ainsi une porte de sortie. Au final, j’ai obtenu le concours et j’ai dû faire face à mes propres choix de carrière.

Comment es-tu passée de la fonction publique à la startup ?

C’était le burn out total ! J’avais du mal à me lever le matin, et je savais au fond de moi que ce n’était pas pour moi. À l’époque, mon copain me parlait beaucoup de startup car il évoluait dans ce milieu. J’enviais leur façon de travailler en mode “done is better than perfect” mais aussi leur conception positive de l’échec. Chaque contretemps était l’occasion de mieux rebondir. J’ai alors cherché un job au côté d’une équipe partageant ces valeurs.

Comment as-tu rejoins l’aventure Wecasa ?

Au cours de mes recherches, je suis tombée sur la toute jeune entreprise Wecasa, qui recherchait son premier salarié pour un poste de chargée de clientèle. C’était très couteau suisse, polyvalent et j’ai voulu me lancer. N’étant pas du milieu, je n’avais rien à perdre. J’ai tenté de me démarquer par une lettre de motivation originale et très sincère, et ça a payé !

C’était un saut dans l’inconnu.

Tes études de droit ont-elles été utiles pour ce nouveau métier ?

Absolument et heureusement ! Les études de droit m’ont notamment appris l’impartialité, la gestion de conflits, la capacité d’analyse et de synthèse, l’adaptabilité et le goût du contact. Autrement dit beaucoup de compétences, elles aussi, propres à une chargée de clientèle.

À quoi ressemblait Wecasa quand tu es arrivée ?

Quand j’ai démarré chez Wecasa, en septembre 2017, on proposait uniquement 3 services : beauté, coiffure, et massage à domicile. C’était assez fou car on était une toute petite structure. Il y avait les cofondateurs, quelques stagiaires et moi. J’ai rapidement compris que j’étais avec des gens hyper pros et qui avaient la niaque. À l’époque on recrutait les pros sur les pages jaunes, on n’avait pas de pubs et il fallait se vendre à des gens qui n’avaient aucune raison de nous faire confiance. C’était un gros challenge, mais c’était fou de voir la conviction des cofondateurs sur le fait qu’on serait leader sur le marché dans quelques années.

Quel a été ton premier job chez Wecasa ?

J’étais en charge de la relation client pour les accompagner et expliquer le fonctionnement du service. Je m’occupais aussi de la relation avec les pros. À l’époque, j’avais deux enjeux majeurs : faire entrer de la supply (recrutement et sélection des pros) et faire vivre le partenariat côté client et pros. C’était un poste polyvalent et hybride entre les actuelles équipes Supply et Customer Success.

Comment as-tu évolué au sein de Wecasa ?

Je suis restée chargée de clientèle pendant 2 ans et demi. J’avais fait le tour des missions et je commençais à m’essouffler sur ce poste. On structurait l’équipe Supply au moment où j’ai demandé une évolution de carrière. J’ai pu intégrer l’équipe de Michel (Head of Supply Expansion) en tant que business developer pour le ménage. Très tôt, j’ai lancé la garde d’enfants et c’était un super challenge ! Les exigences sont très élevées sur ce service et c’était un vrai défi.

Il y a un an, je suis passée Team Leader Care. Pour le coup, je ne l’ai pas vu venir ! Ce n’était pas à mon initiative, c’est Michel qui m’a proposé le poste. C’était hyper intéressant pour moi car je voulais évoluer vers des missions managériales. Ça répondait bien à mes inspirations donc j’ai accepté le job.

Comment as-tu vécu la transition vers le poste de Team Leader ?

Le plus difficile a été de gérer mon syndrome de l’imposteur. Je suis passée manager de mes collègues et ce n’est pas évident de se sentir légitime dans ce contexte. Pour aborder la transition, je suis revenue à mes valeurs et au style de manager que je souhaitais être. Je voulais un management horizontal car je n’aimais pas la hiérarchie. Je ne voulais pas reproduire ce que j’avais connu dans la fonction publique. J’ai beaucoup été dans la discussion avec mes collaborateurs pour construire l’équipe ensemble. J’ai dû bosser sur moi, sur ma confiance en moi.

Le syndrome de l’imposteur était mon plus gros frein.

Comment as-tu surmonté ton syndrome de l’imposteur ?

Le premier challenge était la légitimité : comment paraître légitime auprès de mes collaborateurs ? J’ai commencé par discuter avec mes deux collègues qui étaient auparavant au même niveau hiérarchique que moi. Je leur ai expliqué que je n’étais pas manager mais team leader. J’étais là pour leader, c’est-à-dire promouvoir l’autonomie, encourager les initiatives, accompagner l’épanouissement et donner un cap pour l’équipe. Gérer l’humain et la performance, sans contrôler malgré les objectifs chiffrés.

Quel style de Team Leader es-tu ?

Je communique beaucoup avec mes équipes.

On fait des one-one toutes les semaines avec chaque membre de l’équipe. Ce qui est dur quand tu deviens team leader de tes collègues c’est de ne pas faire ami-ami ni de tomber dans le control freak. C’est un équilibre à trouver en faisant entrer l’humain dans le management. Je commence toujours mes points par demander comment vas-tu ? Ce n’est pas forcément une question sur le plan professionnel, c’est plutôt ouvert pour établir une relation de confiance. Je pense que ce qui se passe dans la vie personnelle impacte énormément la vie professionnelle. En tant que manager il faut le comprendre et créer un terrain de confiance pour pouvoir en discuter.

Ton poste de Team Leader a-t-il évolué ?

Au début, j’avais des missions à 50% opérationnelles et à 50% managériales. Avec les recrutements, je suis aujourd’hui à 100% sur des fonctions managériales. Pour moi c’était hyper chouette d’avoir fait le métier de mes collaborateurs, car ça rend légitime ma position et je comprends mieux leurs difficultés de terrain.

Comment as-tu abordé le challenge qu’est le recrutement ?

Il a fallu que je comprenne comment se fait un processus de sélection réussi, et j’ai bien été accompagnée par Michel sur cette nouvelle mission. Au début, je voulais voir le bien chez tout le monde et je remontais beaucoup (trop) de candidats. Ensuite, je sélectionnais trop drastiquement. J’ai eu du mal à trouver le juste milieu jusqu’à ce que Michel me dise que les meilleurs profils ne sont pas ceux qui viennent du secteur dans lequel on recrute. Je me suis donc plus intéressée à l’humain qu’à l’école ou au diplôme.

Quelles difficultés as-tu rencontrées chez Wecasa ?

Les startups ça change beaucoup et tout le temps. Le vrai challenge est de sans cesse se réadapter. Quand je suis arrivée chez Wecasa, on était hyper couteau suisse. Grâce à ça j’ai beaucoup appris, mais plus on avance et plus les besoins se tournent vers la spécialisation et l’expertise. Ça m’a un peu perturbée au début et si Wecasa ne m’avait pas permis d’évoluer je serai probablement partie.

Le changement perpétuel des startups amène beaucoup de questions et d’introspection.

Comment envisages-tu la suite chez Wecasa ?

J’ai envie de prendre encore plus mes marques sur mon poste. Ça passe notamment par de la formation pour apprendre à encore mieux manager. J’ai tout simplement envie de me sentir à l’aise sur mon poste. Je trouve qu’on a un bon effectif et je ne souhaite pas forcément voir mon équipe grandir. Je traite avec beaucoup de personnes en direct et je ne me vois pas diriger d’autres personnes pour le moment. Si l’équipe grossit, il faudrait un.e autre Team Leader.

Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ton métier de Team Leader ?

Mes collaborateurs, pouvoir échanger avec eux au quotidien. On est tous un peu joueurs car on est animés par les résultats et ça crée une bonne dynamique d’équipe. C’est ce qui m’anime au quotidien.

Merci Lauriane, et surtout bravo pour ton parcours !

Chez Wecasa, on est maintenant une équipe de 70 super collègues. Super malins, super marrants, super sympas, et surtout super modestes.
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