Wecasa, journal d’une entreprise confinée

Fanny Knusmann
Wecasa
3 min readMar 17, 2020

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We are Wecasa

Jeudi, nous fêtions tous ensemble le départ d’une collègue en congé maternité.
Vendredi, comme chaque vendredi, une bonne partie de l’équipe était en télétravail. Nous venions d’apprendre la fermeture des écoles, nous commencions à nous organiser avec nos conjoints pour venir au bureau un jour sur deux.
Ce week-end, nous sommes passés par toutes les émotions, avant de décider la mort dans l’âme de suspendre nos services. Question de responsabilité, alors que les commandes pourtant n’en finissaient pas de grimper.
Aujourd’hui mardi, c’est fait, nous voici confinés, pas libérés, pas délivrés.

Nous, c’est Wecasa. Une start-up née en 2016, basée à Paris 18, et qui compte actuellement 31 personnes : 27 CDI, 1 CDD, 1 apprenti, 2 stagiaires. 14 hommes et 17 femmes. Nous aimons manger des croissants aux amandes, faire des blagues de geek, communiquer avec beaucoup d’émojis, débattre de l’intensité du café et des gens qui aiment ou n’aiment pas le fromage.

Grosse gamelle

J’ai la chance de faire partie de l’aventure depuis le presque tout début (je suis la deuxième salariée), j’ai donc assisté à l’effervescence des premiers temps, le développement rapide, le passage de la toute petite boîte pleine d’enthousiasme à l’entreprise prometteuse qui s’enrichit chaque mois (parfois chaque semaine) de nouveaux talents. Dans cette aventure palpitante, je n’avais encore jamais connu une vraie, une bonne grosse gamelle. Cette gamelle a beau venir de l’extérieur, elle a beau concerner la France et le monde entier, elle a beau être rationnelle et (on l’espère) temporaire, elle n’en est pas moins douloureuse. Nous sommes passés dans une autre dimension, celle de l’arrêt total de nos services. Un élan stoppé net.

Toute l’équipe réunie lors d’un séminaire à la montagne en janvier dernier

Après un évènement comme celui-ci, on se prend de plein fouet une réalité essentielle : l’entreprise n’est pas un corps abstrait. Pour nous, ce sont 31 personnes qui vivent actuellement une expérience inédite et déroutante. Une situation qui ne permet plus de mener sa vie en respectant les silos habituels de la vie pro et de la vie perso. J’écris cet article en donnant une purée de haricots verts à mon bébé de six mois, avec en bruit de fond la voix de mon mari en réunion visio. Et encore, mon fils est à la sieste, j’ai de la chance…

Il va falloir inventer un nouveau modèle, mais ça va aller, car chez Wecasa on est plutôt à l’aise avec la culture du changement. Et on adore les escape game. Notre défi ne sera pas de sortir en moins d’une heure (ça, c’est déjà perdu), mais de sortir de ce confinement plus forts, plus riches et plus motivés qu’avant d’y entrer. De nous approprier ce passage obligé pour le transformer en étape marquante de l’histoire de notre entreprise.

Journal des confinés

J’inaugure donc ce jour notre journal d’entreprise confinée. Nous vous raconterons notre nouveau quotidien à travers nos différents regards. N’hésitez-pas à nous partager vos impressions, et votre propre expérience. Parce qu’en ce moment, on a plus que jamais besoin d’échanger ! Je vous dis à bientôt et selon l’adage du moment qui n’a jamais eu autant de sens : prenez soin de vous.

Fanny, Equipe Branding et Communication chez Wecasa

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Fanny Knusmann
Wecasa

Responsable marketing en start-up après 8 ans en agence de com. Spécialités : brand content, foodie et paillettes / insta : fannypelemele