L’université de Strasbourg utilise Wooclap pour rendre ses cours interactifs
L’université de Strasbourg compte plus de 48 000 étudiants ce qui fait d’elle la deuxième plus grande université française.
Leslie Faucheux, chargée de projets à la faculté des sciences économiques et de gestion, explique ce qui a poussé l’université à déployer Wooclap dans les auditoires.
- Pourquoi utilisez-vous les smartphones en auditoires ?
Partant du constat que les cours en amphi sont souvent peu interactifs, et que les étudiants se retrouvent la plupart du temps dans une position d’apprentissage très passive, “consommateurs de savoirs”, nous essayons de développer plus d’interactions. Nous sommes conscientes que le contexte de cours en amphi peut-être décourageant pour les étudiants les plus timides, qui n’osent pas prendre la parole ou poser des questions, c’est pourquoi il est important à nos yeux de susciter plus de participation. Jusqu’à maintenant, très peu d’outils étaient à disposition, il y a par exemple les papiers de couleurs ou les votes à main levée, mais cela reste très limité en termes de possibilités.
En 10 ans d’enseignement, ma collègue a toujours essayé de rendre ses cours plus vivants et interactifs, c’est pourquoi elle propose par exemple des “bulles d’oxygène”: ce sont des temps de pause dans le cours où elle introduit une problématique ou un sujet d’actualité afin de faire débattre les étudiants entre eux. Mais jusqu’à maintenant, elle faisait cela avec “les moyens du bord”… Ceci étant dit, les étudiants ont toujours été très friands de ces “bulles d’oxygène” et l’ont même élue meilleure enseignante de l’année notamment pour cela!
- Selon vous, les nouvelles technologies représentent-elles une menace ou une opportunité pour les universités et les grandes écoles ?
Selon nous, les nouvelles technologies représentent une véritable opportunité pour les universités (sans doute plus que pour les grandes écoles) car elles permettent de diversifier les méthodes pédagogiques et ce faisant de s’adapter aux différents publics, particulièrement les jeunes générations (génération y et millenials) qui ont un rapport différent à l’acquisition du savoir et à sa rapidité d’accès.
Pour ma part, je pense aussi que les nouvelles technologies permettent de démocratiser encore plus l’accès à la connaissance gratuite ( et cela profitera donc plus aux universités qu’aux écoles, dans le sens où la mission universitaire est d’être un service public contrairement aux écoles qui se doivent d’être lucratives) en permettant à un public éloigné physiquement d’accéder à l’enseignement (développement de l’enseignement à distance, robot de téléprésence, dispositif de visoconférence immersive).
- Comment utilisez-vous Wooclap?
Ces nouvelles technologies permettent aussi aux enseignants de remettre en question leur manière d’enseigner; cela leur permet de s’adapter à l’évolution des publics et aux mutations de la société.
Ma collègue utilise wooclap lors de sa première séance de cours, afin de pouvoir évaluer les acquis des étudiants (ce qui peut l’amener à adapter ses premiers cours, s’il faut revoir des notions de base par exemple), puis au cours du semestre (à mi-parcours) et en fin de semestre pour évaluer l’acquisition des connaissances et voir ce que les étudiants retiennent à long terme.
Pour ma part, j’ai plus tendance à utiliser wooclap dans son application de sondage d’opinion afin de comprendre les besoins des étudiants en termes d’apport de connaissances.
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☞ Joséphine est inbound marketing manager chez Wooclap, une solution tech collaborative pour les conférences, formations et cours. Vous pouvez suivre Wooclap sur Twitter,Linkedin, Facebook.
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