CES 2017 : ce qu’il fallait retenir de la visite d’Eureka Park

Retour sur la visite d’Eureka Park

Une présence française très importante dans l’aile dédiée aux startups Eureka Park

• 1/2 des start-ups présentes dans Eureka Park sont françaises
• Parmi les 9 accélérateurs cités dans la présentation du CES, 4 sont français (La Poste, le Village CA, Air Liquide, Engie) sans oublier HAX co-créé par un français.
• S’agissant des pavillons des pays, on dénombre parmi les 9 délégations, trois venant de France : Business France pour la French Tech mais également la CCI de Marseille et Sud de France Développement.
• Enfin, toujours dans l’aile dédiée aux jeunes pousses, on peut également croiser le pôle de compétitivité TES (Transactions Electroniques Sécurisées) avec une délégation normande de 10 startups tout comme L’institut LETI du CEA.

Les objets connectés continuent leur développement parmi les startups

Objets connectés pour les enfants : Nous trouvons des objets sans écran pour éloigner les enfants de l’hyper présence des images et vidéos. Radio-réveils intelligents, montres pour rappeler de ranger sa chambre ou radios pouvant lire le petit quotidien, les petites têtes blondes sont loin d’avoir été oubliées de cette édition 2017.

Quelques exemples d’objets dédiés aux enfants :

• UrbanHello : est un réveil qui permet aux enfants de savoir notamment a quelle heure ils peuvent se lever
• Lunii : est un objet qui permet de lire une histoire aux enfants après qu’ils aient choisis le thème de l’histoire. L’idée étant notamment d’éloigner les enfants des écrans.

Objets connectés pour la maison

Quelques exemples de startups dédiées à la maison :

• Flic.io : permet grâce a un bouton de gérer simplement ses applications : prendre des photos, lire de la musique…
• Monument : disque dur permettant de réaliser une sauvegarde sans fil de ses photos et vidéos
• Igloohome : a conçu un boîtier sécurisé a fixer devant chez soi permettant de stocker des clés par exemple qu’il est possible d’ouvrir grâce à un mot de passe
• Qarnot : un radiateur à mettre dans sa maison qui génère de la chaleur grâce aux calculs réalisés par un ordinateur. Procédé permettant de réemployer la chaleur produite par les ordinateurs générant beaucoup de calcul.
• La Love box : permet de recevoir des messages d’amour qui s’affichent ensuite dans la petite boite en bois dès qu’on l’ouvre.

Retour sur le programme French IoT

Pour la seconde année consécutive, le groupe La Poste a organisé la présence de French IoT à Las Vegas. La cohorte 2016 est composée de 16 startups sélectionnées sur la base de 280 candidatures.

Parmi les start-ups participantes, nous avons repéré TwinswHeel qui a présenté un objet roulant de livraison commandé à distance. Cette startup spécialisée dans la mécanique automobile cherche à développer une intelligence artificielle permettant de rendre l’objet autonome.

La start-up Meyko était aussi présente avec son produit pour les plus jeunes : un objet connecté en forme d’animal qui accompagne les enfants asthmatiques. Ce compagnon s’installe dans le quotidien thérapeutique de l’enfant comme un dispositif de rappel des temps de prise de médicament : Meyko manifeste son humeur selon la manière dont l’enfant s’occupe de lui et de la manière dont il respecte son traitement. Pour les rappels, l’animal manifeste sa mauvaise humeur puis l’enfant doit lui faire un câlin pour valider la prise de médicament. Cela permet à l’enfant de s’approprier son traitement et éviter ainsi les crises d’asthme.

Ween

Dans la catégorie Smart Home, la start-up Ween, s’est fait remarquer avec son thermostat intelligent « life responsive » en forme de goutte d’eau. En 2016, la start-up a levé 2 millions d’euros de fonds pour lancer l’industrialisation de leur solution qui permet d’adapter en temps réel la chaleur d’une pièce, en fonction notamment du nombre de personnes présentes.

L’initiative French IoT du Groupe La Poste et de sa filiale Docapost a été renforcée cette année par la présence de BNP Paribas Real Estate, Boulanger, Derichebourg Multiservices et Malakoff Médéric. Ces quatres sociétés se sont portées volontaires pour sponsoriser les startups intervenant dans leurs coeurs de métiers respectifs.

Article écrit par Sébastien Louradour