Le survivalisme une tendance naissante en France
Même si nous vivons avec toutes les commodités à portée de main et dans la sécurité de la civilisation moderne, Il peut être nécessaire de s’offrir une parenthèse pour réapprendre à vivre voir survivre en dehors de son confort urbain.
Avec les annonces médiatiques et quotidiennes qui professent la domination de l’intelligence artificielle et des robots, l’augmentation de catastrophes climatiques et l’imminence d’une possible pandémie mondiale, beaucoup d’entre nous se demandent si nous sommes adéquatement préparés pour faire face à ces possibilités réelles qui ne peuvent être ignorées. Même les nantis de ce monde comprenant les millionnaires de la Silicon Valley commencent à craindre une révolte possible des pauvres voir même une apocalypse.
Les survivalistes, à notre époque, ne sont plus ces fanatiques américains des années 60, retranchés dans un bunker antiatomique creusé au fond du jardin rempli de rations alimentaires et également armés jusqu’aux dents. Ils sont désormais plus de 3 millions aux Etats-Unis, on les appelle les « Preppers » qui se préparent fiévreusement à la fin de la civilisation telle que nous la connaissons. Le survivalisme est désormais devenu un concept novateur qui s’oriente plus à un mode de vie basé sur l’autonomie avec une démarche pour se détacher de la dépendance du système aussi bien d’un point de vue économique, que catastrophique.
Le survivalisme s’installe en France avec l’objectif d’atteindre l’autonomie
Le mouvement survivaliste, présent également en France, commence à prendre de l’essor depuis l’année 2012 et revendique aujourd’hui environ 150000 adeptes qui développent plutôt un retour à la nature, encourage le recours aux énergies renouvelables et mise sur les techniques de survie en plein air. L’objectif est de renouer avec des savoirs faire pratiques pour acquérir une autonomie maximale. C’est aussi réapprendre à faire pousser des haricots, faire son pain, élever des poules, tricoter un chandail, récupérer l’eau de pluie et rendre son habitat autonome en énergie.
Cette tendance prend maintenant plus d’ampleur et devient une cible commerciale, comme le prouve, le premier Salon européen du Survivalisme et de l’Autonomie qui s’est tenu en en mars 2018 au Paris Event Center. Ce salon s’inscrivait parfaitement dans cette tendance tout en mettant en lumière des pratiques dont les origines sont loin d’être récentes, avec des stands de couteaux et de haches, des stages de survie et aussi tout l’attirail nécessaire pour vivre en autonomie et en adéquation avec l’environnement.
Devenir un survivaliste c‘est apprendre des compétences dans différents domaines comme stocker et produire de quoi s’hydrater, se nourrir et se chauffer, générer sa propre énergie pour s’éclairer, connaitre les gestes qui sauvent. Cela peut-être aussi tout simplement être prévoyant comme quand l’hiver approche où, les choses clés à penser seront de rester au chaud en toutes circonstances. Par exemple de posséder un kit de voiture dans le cas où nous nous retrouvons coincés dans le mauvais temps.
Lyophilise & Co pour bien manger en toutes circonstances
L’entreprise bretonne Lyophilise &-Co basée à Lorient est spécialisée dans les repas Outdoor et de survie. Elle dispose d’un stock considérable composé de centaines de références comme des barres énergisantes, des plats mitonnés et également de délicieux desserts lyophilisés, stérilisés et sous vide. Certains de ces produits lyophilisés peuvent se conserver jusqu’à 25 ans et peuvent constituer une solution idéale pour les associations humanitaires mais aussi pour les survivalistes craignant une quelconque catastrophe. En février 2018, suite aux intempéries liées aux fortes chutes de neige, l’entreprise a reçu une commande inattendue, d’une grande entreprise, de repas préparés lyophilisés à destination de ses salariés qui s’étaient alors retrouvés piégés dans l’entreprise.
Aezeo un centre de formation spécialisé dans les énergies renouvelables
Présent au salon du Survivalisme et de l’Autonomie, la société Aezeo qui veut dire “c’est facile” en Breton, propose, depuis 2010, des ateliers de formation de 4 à 5 jours, spécialisés dans les énergies renouvelables à destination aussi bien de professionnels mais aussi de particuliers qui souhaitent réaliser leur propres installation en autonomie d’énergie. Dans ces ateliers il est possible de construire ses panneaux solaires, des poêles bouilleurs et également des éoliennes que l’on peut ensuite rapporter et installer chez soi.
Le réchaud à bois qui produit aussi de l’électricité
Le réchaud CampStove 2 de la société BioLite est un produit polyvalent un peu hors du commun et particulièrement innovant. Il permet simultanément de cuisiner, recharger et éclairer. Ainsi sa polyvalence lui permet de faire des repas en utilisent uniquement le bois comme combustible qui sera collecté dans la nature et de charger les appareils électriques en même temps avec une puissance délivrée de 2 watt. C’est grâce à un ventilateur que le CampStove 2 permet de faire du feu sans fumée pour cuire les repas et faire bouillir l’eau en quelques minutes tout en transformant cette chaleur en électricité.
Le purificateur d’eau autonome à usage quotidien et domestique
L’eau est évidemment l’élément indispensable à la survie. Stocker de l’eau et la consommer immédiatement requiert d’être sûr qu’elle soit potable et qu’elle ne contienne aucun micro-organisme dangereux pour la santé. Parmi les nombreux produits de filtration, il existe des matériels innovants, durables et sécuritaires permettant de gérer efficacement ce besoin vital. Parmi ceux-ci, les plus plébiscité sont les Filtres à eau par gravité de la marque Berkey. Ces purificateurs équipé d’un ou plusieurs filtres noirs Berkey permettent d’éliminer jusqu’a 99,999% des substances nocives comme les virus, les bactéries, le radon222, les métaux lourds (plomb, mercure, etc.), les produits chimiques et pharmaceutiques, les hormones, les résidus pétroliers, les nitrates, les pesticides, les herbicides, la rouille, le chlore mais laissent passer les minéraux indispensables à notre santé.
Rium, un détecteur de radioactivité pas comme les autres
Dans nos sociétés modernes les risques d’exposition à la radioactivité peuvent être nombreux et il devient nécessaire de prendre conscience des niveaux de radioactivité environnante en temps réel, et ainsi avoir un meilleur contrôle de notre santé au quotidien.
La Startup française Icohup, basée à Limoges, développe des instruments de mesure de la pollution à la fois très performants et à bas coûts. Leur premier projet se nomme Rium, c’est un boitier détecteur de radioactivité à haute performance capable de déterminer la source de la radioactivité en mesurant les rayonnements gamma, beta et alpha. Connecté au Smartphone via Bluetooth, l’application mobile retranscrit les données collectées de façon pédagogique. Elle permet également le partage d’information pour les rendre les mesures accessibles gratuitement à tous les citoyens.