L’innovation bancaire — aux antipodes des gobelins de Gringotts

J’ai dirigé la transition numérique de nombreuses banques grand public et à chaque fois, le processus a dû se faire par étapes plutôt que de manière uniforme, ce que les systèmes hérités et les politiques d’entreprise rendaient impossible. Des considérations juridiques rendaient la tâche plus ardue encore, si bien qu’à tout moment, aussi bien orchestré fût-il, le passage au numérique pouvait être amené à faire un détour par le monde obscur des applications en mode caractère et leurs fameuses lignes de code vertes (façon années 1980).

En février, j’ai dû ouvrir un compte professionnel dans l’une des trois plus grandes banques des États-Unis. Là, nulle fantaisie ou application mobile multicolore, mais plutôt un univers qui s’apparentait à celui de Gringotts. L’étape des informations personnelles était simple, puisque j’étais déjà client à titre personnel depuis de nombreuses années, mais j’ai tout de même dû passer près de deux heures enfermé dans le terrarium qui servait de bureau à mon banquier d’affaires. Deux heures durant lesquelles il a tapé et cliqué frénétiquement sur son ordinateur, imprimé des formulaires avant de les corriger au stylo — fustigeant les différences entre les versions en ligne et les versions papier de son agence — et m’a tendu de temps à autre un iPad de l’entreprise où figuraient des instructions telles que « veuillez saisir les chiffres que je vais vous lire » et autres simulacres de « sécurité bancaire ».

J’exultais pourtant tout au long du calvaire qu’était cette ouverture de compte. En voyant ces protocoles aussi rétrogrades et dépassés, ma réponse à la question récurrente des investisseurs (« mais si une grande banque… ? ») était toute trouvée.

Il y a deux ans, j’ai quitté le poste confortable de directeur général d’une grande banque avec l’ambition de créer une solution bancaire offrant une souscription simplissime et un accès à l’argent facilité. Aujourd’hui, j’ai l’immense joie de partager l’aboutissement du travail de titan réalisé par notre formidable équipe.

Nous apportons une valeur ajoutée à la jeunesse frustrée par les banques classiques, qui a soif d’une nouvelle solution pour envoyer ou recevoir de l’argent instantanément et gérer ses finances au quotidien à travers sa messagerie de prédilection (Facebook Messenger, WhatsApp, Viber, Telegram, LINE, et bientôt Discord).

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Elliot Goykhman, fondateur de ZELF.

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