Le design, c’est plus qu’un logo en fait ?

Susanna Kaltenbaek
évolt stories
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5 min readFeb 9, 2016

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Chez Évolt, on aime concevoir des solutions créatives ! Développeurs et designers sont donc condamnés (et le mot est faible…) à travailler ensemble, le plus en amont possible. Alors designers, arrêtez de maudire les dévs quand vous êtes sur un site, comment dire, dégueulasse (CAF, intranet, mairies, m’voyez) et développeurs, arrêtez de penser que les designers ne vivent que pour la font Sofia Pro light. Certes, vous avez chacun votre part de responsabilité dans ces clichés mais allons au-delà et réinventons le monde ensemble (oui, designers et développeurs ont un point commun : la modestie) ! C’est un peu ce qui a conduit à la Design XP, ou 4 jours intenses de design thinking by Epitech, école d’informatique, et Évolt, agence d’innovation service avec le soutient de FrenchSouth.digital.

D’ailleurs, j’ai déjà tout expliqué sur la design xp dans cet article, je vous invite à le lire si vous voulez en savoir plus, voire tout savoir (il est vraiment pas long, promis). Vous pouvez aussi regarder la vidéo, elle est très cool (Merci Maxime) !

Pourquoi transmettre le design à des développeurs ?

Parce qu’en vrai, pourquoi on a galéré pendant plus d’un mois à concevoir une charte, des outils, mobiliser des intervenants, créer des contenus pour communiquer, communiquer pour attirer les dévs… Et bien, je serais tentée de dire que c’est parce nous aimons être charrette… Mais, en fait, il y avait bel et bien une volonté, des enjeux, et des objectifs derrière tout ça… Et c’est à Edouard, directeur pédagogique d’Epitech et Jonathan, fondateur associé et designer à Évolt, que nous devons la design XP !

Quels enjeux ?

Côté Epitech, les étudiants sont des développeurs, des vrais. Ils commencent toujours par mettre les mains dans le cambouis, faire des lignes de code. Edouard voulait, à travers la design xp, les immerger dans une expérience différente, les ouvrir à une nouvelle méthodologie et mettre l’utilisateur au centre de l’application, du service qu’ils développent.

Évolt voulait transmettre la démarche design. Aujourd’hui, le design c’est assez flou, il y a beaucoup d’interprétations possibles. On voulait surtout démystifier le design, montrer que c’est une démarche de conception de projet très concrète. Au sein d’Évolt, on bosse beaucoup avec des développeurs et on se rend compte de la nécessité de définir un langage commun entre designers et développeurs.

Faire !

La pratique, mettre les mains dans le cambouis, c’est l’ADN d’Epitech ! Donc pas de surprise, les ateliers ont très bien marché, les étudiants se sont pris au jeu. Une belle victoire quand tout le monde nous avait dit “Si t‘arrives à faire parler des Epitech, tu peux faire parler tout le monde” (Et oui! Exigeants ces dévs…). En fait, les Epitech ont besoin de comprendre l’objectif, de s’y identifier pour faire. Leur modèle d’apprentissage est basé sur la pratique, la théorie ne vient qu‘après.

Ça marche pas ? Ben on s’adapte…

Pour les conférences, on a utilisé Inwall, un outil développé par Évolt que nous sommes en train de finaliser. Le principe : les participants pouvaient envoyer leurs réactions par SMS. Hormis quelques trolls (les Epitech ne nous ont pas déçu, ils ont une réputation à tenir), ça nous a permis d’avoir un feedback sur le format des conférences, pas vraiment le plus apprécié des dévs. Du coup on repense le format pendant le repas et 5 minutes avant la deuxième conférence, on annonce aux intervenants, Bruno et Sylvain de Royal Canin, qu’ils héritent chacun d’un groupe de dévs et que la conférence se transforme en un challenge : une heure de conception avant de pitcher. Pour tout vous dire, c’était un peu le bordel mais les étudiants étaient au taquet.

Fuis le naturel, il revient au galop…

Au-delà de ça, les participants ont surtout saisi que le design ne se résumait pas à un logo. Que la démarche design thinking, c’est à la portée de tous. Que c’est juste une question de regard et de posture et qu’ils pouvaient facilement s’en inspirer pour concevoir leurs solutions. Les pitchs du dimanche ont tout de même montré que le côté technique du dév les rattrapait. Pourtant, le challenge du samedi était de faire les maquettes d’un comparateur de produits. On avait pris exprès un challenge bien complexe pour qu’ils n’aient pas le temps de commencer à coder. En vain… On aimerait bien leur reprocher d’être têtus mais il faut avouer qu’en 3 jours, pas facile d’acquérir une nouvelle méthode et de l’intégrer dans ses process le jour même. Les projets sont quand même très intéressants, résultats dans une semaine !

Ok, on s’est aussi un peu amusé…

Parlons quand même un peu des choses sérieuses. Les apéros networking ont beaucoup plu. Personne n’a touché au buffet tant les échanges étaient passionnés ! Bon, en vrai, les échanges étaient passionnés mais on a aussi bien profité du buffet. En même temps, pour côtoyer quelques dévs, je connais leur vices : nourriture, vin, bière… (Thiên Ân, tu ne peux nier). Je tenais à remercier ceux sans qui nous aurions bu de malheureuses bières à 6€ dans un pub irlandais qui sent le renfermé : Thomas Fraisse et Frenchsouth.digital et Lou Husson et While42 !

by Julie Berta

La conclu de Guillaume, Tek5 assidu :

“On était venu pour les crédits, en fait c’était super intéressant !”

Merci à Edouard, Damien, Audrey, Bruno, Sylvain, Isabelle, Mathias, Pierre, Epitech, Frenchsouth.digital, While42, aux participants et à tous ceux que j’oublie surement, vous étiez au top !

Vous avez le droit d’avoir détesté la design xp, de détester le design, de détester les gens… oui, même vous, je vous invite à réagir à cet article !

Susanna Kaltenbaek, chef de projet média à l’agence d’innovation services Évolt

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P R E C E D E N T → 28 au 31 janvier — Design XP à Montpellier !

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Susanna Kaltenbaek
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Chef de projet Media & Social media à Évolt, Agence d’innovation services http://www.evolt.io/ / @EVOLT_IO