Pourquoi on devrait arrêter de perdre du temps et de l’énergie avec les bonnes résolutions

SWITCH COLLECTIVE
4 min readDec 30, 2016

Switch Collective fédère une communauté d’actifs en quête de sens et leur apprend à inventer un parcours qui leur correspond grâce à du contenu, des événements et sa formation “Fais le bilan calmement”.

Le mois de janvier revient avec le fameux rituel des bonnes résolutions : changer de job, perdre 5kg d’ici l’été, arrêter de fumer, faire du sport… Chaque année on remet ça alors que, soyons honnêtes : qui a déjà tenu une bonne résolution ? Pas nous en tous cas :)…

Voilà les 3 pièges dans lesquels nous font tomber les bonnes résolutions et ce par quoi on vous suggère de les remplacer.

Piège #1 : y aller à la volonté

Les bonnes résolutions, c’est en général le moment où on a la volonté de changer et où on voudrait faire durer cette volonté toute l’année.

Pourtant comme nous l’explique Gary Keller dans le très utile “Passez à l’Essentiel”, tous les changements basés sur la seule volonté sont voués à l’échec. Parce que la volonté est comme un muscle : elle peut être très puissante mais elle est peu endurante. Son stock est limité et elle doit être utilisée avec parcimonie.

La plupart du temps il vaut mieux compter sur la force des habitudes et concentrer son énergie à s’en créer des simples et des saines. Et ce n’est pas si compliqué. Il est démontré que 30 jours suffisent à une habitude pour s’installer. Si par exemple, en 2017 vous voulez vous mettre à la méditation, il vous “suffit” de pratiquer, même 3 minutes, tous les jours pendant 30 jours. Au bout des 30 jours, vous le ferez presque sans y penser !

Piège #2 : se fixer des objectifs trop ambitieux

Quand il s’agit de bonnes résolutions, on a souvent tendance à se fixer des objectifs lointains (changer de job “d’ici un an”), vagues et ambitieux (“changer de job”, “être plus mince”, “consacrer plus de temps à mes proches”, etc). On connait la suite : en général, on a l’impression de ne pas avoir assez de temps, on repousse toujours à plus tard, on ne fait pas et on culpabilise.

Les chercheurs Klaus Wertenbroch et Dan Ariely se sont penchés sur le phénomène bien connu de la procrastination et ont montré que :

  • la procrastination est augmentée par le temps dont on disposait pour effectuer une tâche : plus le délai est long, plus grande est la tendance à retarder l’exécution de la tâche !
  • la procrastination est en réalité liée à une mauvaise définition des objectifs. On repousse ce qui est trop ambitieux et abstrait, car d’un point de vue cognitif il est plus difficile de s’attaquer à des tâches grandes et abstraites qu’à des tâches petites et précises.

Un objectif, pour être tenu, doit être concret, précis, évaluable et atteignable. Si l’objectif paraît trop exigeant, on risque de se décourager. A l’inverse si on se focalise sur un micro-objectif, le but semble plus proche et chaque étape atteinte renforce notre confiance en nous et nos capacités à aller jusqu’au bout.

C’est pour ça que n’importe quel objectif ambitieux doit être découpé en micro-objectifs atteignables. Si vous voulez écrire un bouquin, fixez vous l’objectif d’écrire une page d’ici la semaine prochaine. Si vous voulez ouvrir un restaurant, commencez par organiser un dîner pour 15 personnes le weekend prochain…

Piège #3 : rester dans son coin

Souvent on est tout seul avec sa bonne résolution et, très vite, avec sa culpabilité de ne pas s’y tenir. Certes, le changement est un processus éminemment personnel, mais ça ne signifie pas qu’on doive nécessairement le faire seul. Au contraire, dans toute période de transition, on a besoin de motivation sur la durée. Partager mutuellement son objectif avec un groupe bien choisi peut donner de l’énergie.

En résumé, vous l’aurez compris : ne vous demandez plus quel grand saut vous voulez faire en 2017 mais quel petit pas vous voulez faire la semaine prochaine !

Dans le cas d’un changement de job, nous apprenons justement aux participants de “Fais le bilan calmement” qu’un switch n’est pas un grand saut mais une suite de petits pas. A l’issue du programme, pas de bonnes résolutions mais ce que nous appelons un 30 Days Challenge. Le principe ? En équipe, chacun choisit une micro-action concrète et atteignable pour avancer dans son switch et s’engage à la faire chaque jour pendant 30 jours d’affilée.

C’est notamment comme ça que de nombreux participants passent réellement de la réflexion à l’action et enclenchent leur switch (cf. le témoignage d’Eléonore, promo #2).

Alors, et si vous aussi vous lanciez avec quelques proches un 30 Days Challenge (par exemple faire 5 min de méditation tous les jours, aller au travail en vélo, faire un dessin, cuisiner quelque chose de nouveau etc) au lieu de prendre des bonnes résolutions ?

Si vous avez aimé, n’hésitez pas à partager :) !

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