Chaîne de blocs ? Mais de quoi parlez-vous ?

Au début, il y a la Chaîne de blocs. En bon français, cela se dit Blockchain !

Vous connaissez tous la Blockchain, c’est certain !

Mais si, vous savez tous que c’est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle ! Vous avez raison … nous allions oublier de préciser qu’une Blockchain fonctionne à partir d’une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création.

Cette base de données est sécurisée et distribuée : elle est partagée par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire. Tous les utilisateurs accueillent ces données directement dans leur ordinateur ou chez un hébergeur Internet, cela permet à chacun de vérifier la validité de la chaîne.

En fait, c’est un “robot logiciel” qui vérifie que toutes les données stockées dans tous ces lieux sont les mêmes. En cas de falsification ou de tentative de piratage des données le système logiciel se rebelle … et dénonce à tous les utilisateurs l’infraction avant d’exclure automatiquement le fraudeur !

On parle de chaîne de blocs parce que les informations sont enregistrées dans la base de données sous la forme de blocs de transactions qui sont attachés les uns aux autres sous la forme d’une chaîne. Un bloc de transactions s’apparente à une enveloppe dans laquelle il est possible d’insérer un certain nombre de plis avant d’être cachetée pour ensuite être stockée dans casier unique dédié et numéroté. Les casiers sont ensuite archivés et classés au fur et à mesure de l’ordre d’arrivée.

La meilleure dans tout ça, c’est que le cachet est apposé par des mineurs. Oui, vous avez bien lu, ce sont des ouvriers qui sortent des blocs de minerais qui scellent les enveloppes ! Ces travailleurs minutieux sont en fait des ordinateurs mis en réseau, et en concurrence, pour trouver la solution à une équation mathématique. Ce sont les micro-processeurs qui, à la seule force de leur puissance de calcul, tentent de trouver la combinaison d’un coffre-fort à numéro. Pour récompenser les puces informatiques de leurs efforts, leurs propriétaires sont rémunérés dans une monnaie informatique, on parle de crypto-monnaie.

En gros, à chaque fois qu’un bloc est créé alors l’ordinateur qui a fait le travail reçoit des points (on parle de jetons ou en bon français, tokens). Libre à celui qui reçoit ces jetons de les dépenser ou les convertir en monnaie courante (on parle de monnaie fiduciaire)…

Résumons, Blockchain = stockage sécurisé et répété de données sur des ordinateurs disséminés qui ferment des enveloppes et les archivent dans des casiers avant d’être rémunérés à cet effet = crypto-monnaie !

Vous mesurez bien que vous saviez tous ce qu’était cette technologie apparue en 2008 sous l’impulsion d’un énigmatique Monsieur Satoshi NAKAMOTO (dont le prénom est devenu l’intitulé de la subdivision du bitcoin qui est l’unité monétaire de la Blockchain Bitcoin, limitée à 21 millions d’unités et divisible jusqu’à la huitième décimale).

Dans le prochain épisode, nous présenterons plus précisément le Projet ARK.