Le futur peut-il être prédit ? Le futur peut-il influencer le présent ou même le passé ?

La causalité remise en question

Hugo C.
Auto Thérapeute
19 min readApr 24, 2019

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Introduction

Ce billet est un recueil de sources que j’ai trouvées pertinentes à ce sujet. Je vais commencer par parler du concept de synchronicités élaboré par Carl Jung, le fameux disciple de Freud (dont les idées finiront fort heureusement par se détacher de celles de son ex-mentor).

Les travaux de Carl G. Jung

Sur le plan théorique, les synchronicités posent un défi à la notion de causalité telle qu’on l’entend habituellement. En occident, elles remettent en cause l’idée du monde et de la place du sujet, de sa conscience, et donc de sa subjectivité, au sein de celui-ci.

« L’information n’est pas la connaissance. La seule source de connaissance est l’expérience. Il faut de l’expérience pour acquérir de la sagesse. » — Albert Einstein

De part ma propre expérience, je dirais que les synchronicités emergent lorsque nous nous re-connectons à notre intuition. Elles permettent de mettre les lois de l’attraction de notre côté, et d’être en osmose avec notre environnement, avec notre mental transcendental, celui qui ère en dehors de toutes limites imposées par les lois physiques de l’espace-temps. Ceci est ce que l’on appelle la non-localité de la conscience.

Non-localité
— extrait de
L’esprit sans limite de Russell Targ, Physicien

Nous vivons dans une réalité “non locale”, ce qui signifie que nous pouvons être affectés par des évènements qui se produisent loin de notre conscience ordinaire. En fait, les données de la recherche sur la précognition suggèrent fortement qu’une expérience peut en principe être affectée par un signal émis du futur (voir les travaux exposés plus loin).

Nous transcendons la matière lorsque nous rêvons, pendant le sommeil, en regardant par la fenêtre du train, au volant de notre voiture, en lisant, ou lorsque nous mangeons, sans prêter attention à ce que nous faisons. C’est ainsi que nous nous détachons du plan physique et nous connectons alors à la non-localité de notre conscience. Il n’y a donc rien de mystique là-dessous, au contraire, la preuve est que ce procéder s’immisce dans chacune de nos tâches quotidiennes. Il est on ne peut plus naturel ! Donc pas besoin de s’entraîner comme un acharné ni d’intégrer un monastère !

Des techniques comme l’auto-hypnose, la méditation, le yoga, le rêve lucide, la vision à distance, le voyage astral, les sorties hors du corps (et bien d’autres encore, on peut même en inventer selon ce qui marche pour soi), permettent de déclencher à volonté cet état de rêverie, cet état modifié de conscience, afin de plonger et d’atteindre différents niveaux de profondeurs. (Les expériences de mort imminente témoignent du même détachement, bien que cela ne soit pas volontaire.) Je tiens à souligner ici que l’intuition ne requiert pas d’atteindre des profondeurs mystiques. Encore une fois, rêvasser suffit amplement, et ça, nous savons tous le faire !

« Le rêve est une perception sans contrainte sensorielle.

La perception est le rêve contraint par l’apport sensoriel. »

— Stephen LaBerge, spécialiste de l’étude des rêves lucides à Stanford depuis les années 80

Toutes les plus grandes découvertes scientifiques sont issues de ce processus. Les plus grands scientifiques de notre ère ont primé l’intuition, plutôt que l’analyse céphalotractée.

« L’esprit intuitif est un don sacré et l’esprit rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don. » — Albert Einstein

En effet, c’est lorsque nous nous détachons de notre esprit analytique que nous nous ouvrons au champ imperceptible (à nos sens), là où toutes les informations se retrouvent confondues, peu importe qu’elles appartiennent au passé ou même au futur.

Avez-vous déjà remarqué que des réponses ou des solutions surgissent dans votre esprit lorsque vous allez aux toilettes, lorsque vous vous douchez, au réveil (on dit couramment que “la nuit porte conseil”), ou tout simplement dès lors que vous vous êtes détaché d’un problème ou d’une problématique à résoudre ?

Ceci s’appelle le lâchez-prise !

Schéma sur l’intuition. A force de m’instruire à ce sujet, et à force d’en faire l’expérience, ce schéma m’est venu à l’esprit.

Pour les informaticiens, c’est de l’architecture client/serveur, ou plus récemment, c’est du Cloud. On fait une requête HTTP (demande d’information), et l’information revient systématiquement comme un boomerang (sauf quand la connexion au serveur/Cloud est rompue), perçue alors comme une idée venant de surgir. C’est notre 6ème sens ! Lui aussi nous est bien naturel et fonctionne en permanence, il suffit juste de savoir se connecter au Cloud !

Pour Russell Targ, physicien quantique faisant le lien avec les savoirs ancestraux — ainsi que David Bohm avant lui, tout est interconnecté à l’échelle quantique. Un médium expérimenté peut alors répondre à n’importe quelle question qui possède une réponse, que ce soit à propos d’événements du passé, du présent, comme du futur.

Source : L’intuition du corps. Dans cette vidéo que j’ai visionnée plusieurs semaines après avoir dessiné le schéma sur l’intuition (voir plus haut), j’ai été sidéré d’y entendre une description fidèle (juste un peu avant la 23ème minutes). Voilà une synchronicité “en chair et en os” !

Jung tentera de comprendre les synchronicités en dialoguant, notamment, avec le lauréat du prix Nobel en physique quantique (1945) Wolfgang Pauli, lui-même luttant avec des paradoxes semblables à l’échelle subatomique. Jung étudiera de nombreuses pratiques traditionnelles datant d’avant notre ère, connues pour violer également le principe de causalité. Le livre Le Tao de la physique — une exploration des parallèles entre la physique moderne et le mysticisme oriental, est un exemple de lecture où ce travail de comparaison a été réalisé.

Logique tétravalente
— extrait de
L’esprit sans limite de Russell Targ, Physicien

Je pense que nous ne sommes ni un “moi”, ni un “non-moi”, mais que nous sommes une conscience habitant un corps. C’est le genre de paradoxe apparent à propos de qui nous sommes qui peut ne pas trouver de solution dans le cadre de ce que nous appelons “logique aristotélicienne à 2 valeurs”, le système de logique élémentaire de toute la pensée analytique occidentale. Dans cette logique bivalente, nous définissons notre réalité avec des questions comme “Sommes-nous mortels ou immortels ?”, “L’esprit (ou l’âme) fait-il partie du corps ?”, ou “La lumière est-elle constituée d’ondes ou de particules ?”. Mais on ne peut répondre ni “oui” ni “non” à aucune de ces questions. L’exclusion d’un intervalle intermédiaire entre les 2 pôles de la logique aristotélicienne est source d’incertitude.

D’autres systèmes de logique ont été mis en avant dans les écrits bouddhistes : le grand maître du dharma du IIè siècle Nagarjuna a introduit un système de logique à 4 valeurs dans lequel les déclarations à propos du monde peuvent être 1) vraies, 2) fausses, 3) vraies et fausses, 4) ni vraies ni fausses (ce que Nagarjuna estimait être le cas habituel), mettant ainsi en lumière ce que l’on appelle la Voie du Milieu bouddhiste. Selon Nagarjuna, le Bouddha enseignait d’abord que ce monde était réel. Il enseignait ensuite qu’il n’était pas réel. Aux étudiants plus avancés, il disait qu’il était à la fois réel et non réel. Et à ceux qui étaient allés le plus loin dans l’apprentissage, il disait que le monde n’était ni réel, ni irréel, et c’est ce que l’on dirait aujourd’hui.

Dans une interview accordée au magazine “What is Enlightenment?”[Qu’est-ce que l’Illumination?], le Dalaï-Lama mentionna Nagarjuna comme étant l”une des seules personnes véritablement illuminées de tous les temps. On dit qu’il était le contemporain de Garab Dorjé, l’initiateur spontanément éveillé du Dzogchen.

Il se trouve que la logique aristotélicienne à 2 valeurs que nous utilisons au quotidien est inappropriée pour décrire les données de la physique moderne ; mais, dans le même temps, le système de logique à 4 valeurs reste étranger à la pensée occidentale. Il existe un paradoxe apparent en physique qui pourrait très bien trouver sa solution dans la logique à 4 valeurs : il s’agit du prétendu paradoxe onde/particule. Il est bien connu que sous les conditions de différents protocoles d’expérimentation [fait référence à l’expérience de la double-fente], la lumière montre des propriétés relevant aussi bien de l’onde que de la particule. Mais alors, quelle est la nature fondamentale de la lumière ? Il est possible que cette question ne se prête pas à notre système de logique habituel, et il serait peut-être préférable de la soumettre à un système logique augmenté.

On pourrait par exemple dire que la lumière est 1) une onde, 2) pas une onde, 3) à la fois une onde et pas une onde, 4) ni une onde ni pas une onde.

Voilà comment nous pourrions être à la fois un moi et un non-moi, à la fois distincts en tant que corps mais non séparés en conscience. La logique tétravalente montre que le pseudoproblème de la dualité corps-esprit n’est pas du tout un paradoxe. Je parle de cela ici, car la logique à 4 valeurs est parfaitement adaptée pour l’étude de la non-localité, où les choses ne sont ni séparées ni non séparées.

La logique à 4 valeurs (voir l’aparté sur la logique tétravalente ci-dessus) reflète bien mieux la profonde nature subjective de notre réalité. Nous pouvons constater que lorsqu’un couple se dispute, les faits que nous aimons définir comme objectifs sont en réalité subjectifs, et se créent alors 2 points de vue bien différents.

C’est pareil lors de débats politiques : se maintenir dans la bipolarité ne fait pas avancer les besoins sociaux. Les interlocuteurs restent sur leurs positions opposées et binaires. Or, nous savons bien que dans la réalité, les choses ne sont jamais ni toutes blanches, ni toutes noires, mais sont plutôt des nuances de gris. C’est la Voie du Milieu.

Ce principe est fondamental dans la philosophie bouddhiste, comme en physique quantique, et comme dans la réalité que nous vivons au quotidien, comme nous venons de la voir. Il n’est compliqué que pour l’esprit cartésien analytique binaire classiquement occidental, mais ne fait que refléter fidèlement la nature. Pour le comprendre, plus que d’apprendre de nouveaux concepts, il faut désapprendre tous les enseignements liés à notre culture !

Source : Le principe d’exclusion de Wolfgang Pauli. Voir aussi les 2 vidéos suivantes dans cette playlist qui permettront de comprendre que les équations de la mécanique quantique décrivent parfaitement bien ce principe d’une retro-causalité du futur vers le passé. Les articles dans la section “A lire aussi” (plus bas) dénomme en français ce phénomène “la gomme quantique”.

La gomme quantique

“la gomme quantique” est une expérience pensée à l’origine par John Wheeler dans les années 70, et confirmée par le français Alain Aspect dans les années 80. En mécanique quantique, Aspect mène la première expérience montrant la violation des inégalités de Bell, établissant un résultat irréfutable en vue de la validation du phénomène d’intrication quantique et des hypothèses de non-localité. Elle apporte ainsi une réponse expérimentale au paradoxe EPR proposé une cinquantaine d’années plus tôt par Albert Einstein, Boris Podolsky et Nathan Rosen.

Cet extrait est un beau spécimen de la nature complexe des propos occidentaux ! Il faut juste retenir que cette expérience confirme que les atomes de l’univers, constitués de particules-ondes (ce qui nous inclus, rappelons-le), sont tous connectés au niveau de cette partie de la conscience non-locale, et hors de l’Univers-bloc d’Einstein. Jung appelait cela l’inconscience collective.

L’hindouisme enseigne depuis 2500 ans que la conscience individuelle (Atman) et la conscience universelle (Brahman) sont une. Erwin Schrödinger, prix Nobel de physique pour ces travaux sur une équation fondamentale de la mécanique quantique estimait que cette pensée était l’expression la plus aboutie de toute la métaphysique.

Voilà pour les synchronicités de Jung et leurs relations à la physique quantique, dite physique moderne, dont les implications profondes viennent détruire la notion même que nous nous faisons de la réalité (et donc de l’espace-temps en l’occurence). Notre vision occidentale de cette dernière, dite matérialiste, en est la cause principale.

En effet, étant donné que toute notre culture tourne autour de cette vision incomplète, voire erronée, il est normal que le contenu de ce billet vienne nous bousculer au plus profond de notre être, mais devons-nous pour autant continuer à ignorer ce que nous révèlent la physique quantique, ses pères fondateurs, leurs confrères contemporains, ainsi que les traditions millénaires ?

Les travaux de Edwin C. May

Edwin C. May, PhD, a participé pendant plus de vingt ans au programme d’espionnage psychique du renseignement militaire, communément appelé Stargate. Au cours de la dernière décennie, il a été directeur de la recherche pour ce programme. Dans ce contexte, il a produit plus d’une centaine de publications scientifiques. Sa formation académique était en physique nucléaire expérimentale. Il est co-auteur de ESP Wars : East and West et de Anomalous Cognition: Remote Viewing Research and Theory.

Source : Quantum Theory and Parapsychology.

Dans cette vidéo, il suggère que ceux qui souhaitent expliquer la conscience en invoquant la mécanique quantique sont probablement sur la mauvaise piste. Mis-à-part de la dualité onde-particule, il croit que la théorie quantique est bien comprise. L’intrication quantique dans le cerveau ne peut rendre compte de la conscience en raison du problème de la décohérence environnementale. Il se décrit lui-même comme un physicien qui croit que les phénomènes de voyance seront éventuellement expliqués en termes de neurophysiologie et de physique conventionnelles. Cependant, il reconnaît que certains théoriciens très intelligents ne sont pas d’accord avec lui — bien qu’ils soient dans la minorité des scientifiques.

Source : Entropy and the Nature of Time.

Il souligne ici que l’entropie est intimement liée à notre perception du monde macro où la flèche du temps se déplace dans une seule direction. Dans le monde subatomique, et même dans le monde moléculaire, il semble que les processus peuvent se déplacer également dans les deux sens du temps. Certains physiciens croient maintenant que l’entropie est une force physique qui peut expliquer la gravité. Il décrit ses propres recherches sur les cibles de vision à distance (remote viewing) parmi lesquelles, celles ayant un changement d’entropie élevé, sont plus facilement perçues par la clairvoyance ou la précognition. Cette constatation est conforme à la recherche sur la perception sensorielle conventionnelle.

Source: How Precognition Works.

Il nous fait part ici des progrès qu’il a réalisés dans l’élaboration d’un modèle de précognition fondé sur notre compréhension de la physique, de la neurophysiologie et de la psychologie. Il postule qu'il existe un canal d’information entre des futurs réels ou possibles, et le présent. Il s’agit d’un problème de physique qui pourrait être abordé dans le contexte de la rétro-causalité. Il postule également que les personnes qui ont un degré élevé de synesthésie sont les mieux placées pour intégrer l’information extrasensorielle dans leur traitement normal de l’information perceptuelle, en raison de leur hyperconnectivité neurale.

Les travaux de Phillipe Guillemant

Docteur en Physique du Rayonnement au CNRS et spécialiste en intelligence artificielle, Philippe anime le stage « Jouer avec son futur » à l’institut Iris à Paris.

Repenser notre vision de la réalité

Source : Repenser notre vision de la réalité…

@42:38 — Le physicien Phillipe Guillemant explique comment le futur peut/doit influencer le présent

Matériel de support : Interview Physique des synchronicités avec Philippe Guillemant

Source : Interview Physique des synchronicités avec Philippe Guillemant

Les travaux de Jean Pierre Garnier Malet

La Théorie du Dédoublement de l’Espace et du Temps

Source : Jean-Pierre Garnier Malet : Le dédoublement du temps

JpGM est physicien (Doctorat de mécanique des fluides), chercheur indépendant, et auteur de la théorie du dédoublement de l’espace et du temps (The Doubling Theory, 1988). Voir la page d’accueil pour prendre connaissance de sa théorie en se rendant ici ou en visionnant la vidéo ci-dessous.

Extrait de “Rompre avec soi-même” de Joe Dispenza, version kindle, empl. 533

Une bizarrerie scientifique

Pouvons-nous affecter le passé ? Puisque nous sommes tous interconnectés au-delà de l’espace et du temps, cela voudrait-il dire que nos pensées et nos émotions peuvent influencer autant des événements passés que ceux que nous désirons vivre dans le futur ? En juillet 2000, le médecin israélien Leonard Leibovici a mené une étude randomisée en double aveugle avec 3 393 patients hospitalisés, divisés en un groupe de contrôle et un groupe « d’intercession ». Il voulait vérifier si la prière pouvait exercer un effet sur leur condition [2].

[2] Leibovici, Leonard, M.D., « Effects of remote, retroactive intercessory prayer on outcomes in patients with bloodstream infection: randomised controlled trial.” BMJ (British Medical Journal), vol. 323: 1450–1451 (22 décembre 2001).

Les expériences de prière sont d’excellents exemples de l’influence de l’esprit sur la matière à distance. Mais continuez à me suivre, car les apparences sont souvent trompeuses. Leibovici a choisi des patients ayant souffert de sepsie (une infection) pendant leur hospitalisation. Il a sélectionné au hasard la moitié des patients pour qui l’on ferait des prières, tandis que personne ne prierait pour l’autre moitié. Il compara ensuite les résultats, qu’il classa en fonction de trois facteurs : la durée de la fièvre, la durée de l’hospitalisation et le nombre de décès dus à l’infection. Les patients pour qui l’on avait prié ont cessé de faire de la fièvre plus tôt que les autres et ils sont restés à l’hôpital moins longtemps. La différence dans le nombre de décès chez ceux pour qui l’on avait prié et chez les autres n’était pas significative statistiquement, mais le tableau était meilleur chez les premiers.

Voilà une excellente démonstration des bienfaits de la prière et un parfait exemple de l’envoi d’une intention dans le champ quantique au moyen de nos pensées et de nos sentiments.

Il faut toutefois ajouter un autre élément à cette histoire. Ne trouvez-vous pas étrange qu’en juillet 2000 un hôpital ait comporté plus de 3 000 cas d’infection en même temps ? S’agissait-il d’un établissement mal stérilisé ou bien y avait-il là une grande contagion ? En réalité, ceux et celles qui priaient ne le faisaient pas pour les patients qui étaient infectés en 2000. À leur insu, ils priaient plutôt pour une série d’individus qui avaient été hospitalisés dans cette même institution entre 1990 et 1996, soit quatre à dix ans plus tôt que le moment de l’expérience ! L’état des patients pour qui l’on avait prié s’est amélioré durant les années 90 grâce à l’expérience menée des années plus tard. En d’autres mots, la santé des patients pour qui l’on a prié en 2000 s’est remarquablement améliorée, mais cette amélioration s’est manifestée des années auparavant. Une analyse statistique de cette expérience a prouvé que ces améliorations ne pouvaient pas être une coïncidence.

Cela démontre donc que nos intentions, nos pensées et nos sentiments, ainsi que nos prières, affectent non seulement notre présent et notre futur, mais aussi notre passé. Il en découle la question suivante : si vous décidiez de prier (ou de vous concentrer sur une intention) afin d’améliorer votre existence, cela pourrait-il influer sur votre passé, votre présent et votre futur ? Selon la loi quantique, toutes les potentialités existent simultanément. Nos pensées et nos sentiments affectent tous les aspects de notre vie, hors de l’espace et du temps.

Extrait du livre « Dictionnaire de l’impossible » de Didier Van Cauwelaert, entrée “Influencer le passé”

Les travaux du Dr René Peoc’h : Expérience « influencer le passé »

Matériel de support : L’esprit peut-il influencer la matière ?

On mesure et on enregistre tous les mouvements aléatoires d’un robot autopropulsé.

Tous les mouvements du petit véhicule autopropulsé, relié par ondes radio à un ordinateur, sont enregistrés dans des fichiers Excel 3 sous Windows.

Six mois après une série de 1720 mouvements aléatoires d’une durée de 20 minutes, il est demandé à des volontaires (ignorant la teneur et le but de l’expérience) d’ouvrir au hasard un fichier, après s’être concentré cinq secondes pour obtenir « d’avantage de déplacements vers la droite, ou vers la gauche, ou vers l’arrière, ou circulaires, comme ils préfèrent, mais leur projection mentale doit être claire et ferme.

Précision capitale, l’expérience effectuée six mois au par avant n’a pas eu de témoins humains. Les enregistrements sous Windows des mouvements du robot on été imprimés sur des feuilles de papier, mais personne n’en a pris connaissance. Le premier observateur de ces mesures est donc celui qu’on charge de les modifier mentalement, un semestre plus tard. Sa pensée sera-t-elle plus forte que les lois du hasard ?

Et bien oui. De manière irréfutable sur un plan statistique, Peoc’h nous prouve qu’une simple action mentale en direction du passé, peut influencer un résultat qui dort dans une machine. En revanche il est strictement impossible de modifier des mesures déjà validées par une conscience humaine. Dans tous les autres cas, le tracé que découvre ou invente le volontaire en ouvrant le fichier reflète son désir : il a obtenu ce qu’il voulait. (par exemple plus de déplacements vers la droite) dans une proposition significative.

Ainsi, pour chaque expérience portant sur 800 fichiers, ouverts au petit bonheur, « il y a moins d’une chance sur 10000 pour que le tracé obtenu soit conforme au hasard théorique ». Et pourtant, ce tracé était déjà celui imprimé sur la feuille de papier au temps réel de l’expérience, six mois avant que le volontaire y mette « son grain de sel ».

Dans notre conception d’un temps linéaire, il est donc flagrant que l’effet a précédé la cause…..

Conclusion : « la volonté peut agir de manière rétroactive sur un phénomène passé ». Cela s’appelle la rétro psychokinèse.

« Nos expériences montrent que la pensée est suspecte de voyager dans le temps pour participer à des évènements survenant habituellement au hasard. On ne peut pas dire qu’il y a transformation du passé. Il s’agirait plutôt d’une action à la fois présente (observation des tracés) et contemporaine des évènements dans le passé (influence sur le générateur aléatoire). Qu’importe, les résultats sont là pour prouver qu’un évènement aléatoire qui n’a pas été observé par un être vivant reste en partie influençable. »

Eight martinis, Remote Viewing (Vision à distance) magazine, issue 1

Source : http://www.eightmartinis.com/8-martinis-issue1

Remote Viewing the Future: A Way That Works — Design A

The experimental design that consistently works well to predict the future involves having the target chosen in the future. That is, a remote viewer is told to conduct a remote-viewing session. The target for that session does not yet exist. The session is conducted, and then stored, often made available for public download as an encrypted file. The person choosing the target is not given access to the remote-viewing session. Eventually, say, a week or more later, the person assigned to pick a target for the remote-viewing session (a “tasker” or “targeteer”) does so. The target is revealed, and the session is taken from storage or decrypted, and the session data are compared with the actual target. In this type of situation, where the target is determined in the future, the remote-viewing session tends to correctly predict the chosen target. It is also possible to use a truly random process that occurs in the future to pick the target from a pool of targets. The key is that the target is determined after the remote-viewing session is completed.

The Experiment’s Design — Predicting a Future Event

If there are multiple universes, then it should be possible to select one and only one universe out from all of the alternate universes if we can ensure that a particular timestream that defines the universe that we want actually exists. (A “timestream” is a sequence of events that occurs in a given universe.) To do this, we need to target events, and we need to guarantee that the events actually happen in the selected universe. Thus, we need the cooperation of a person in the future who either directly or indirectly witnesses the actual event and then defines the target that the remote viewers are supposed to perceive based on this information.
In the design of this study, remote-viewing sessions are being conducted in one month (call this “month #1”), and the target that the remote-viewing sessions are to describe occur during the next month (call this “month #2”). At the end of month #2, the tasker selects a target from whatever events may have happened during month #2. For example, let us say that the remote viewers do their sessions during the month of February.

Then the tasker waits until the end of March to pick a target, and the target event must be one that occurs in March. By using this experimental design, we are ensuring that the target event actually occurs in a given timestream. Thus, we are “bookending” the time between when the remote-viewing sessions are done and when the target is selected, and we are guaranteeing that the target event actually occurs between those two times (otherwise the tasker would not have known about the event). By this method, we are selecting one and only one timestream or universe from all alternate timestreams or universes, and this selected timestream is the one that contains the given event that constitutes the target.

The Hypothesis: If there are multiple universes, then the accuracy of predictions based on remote-viewing data associated with an experimental design that organizes the sequence of events from first to last as (1) viewing time, (2) target event, (3) tasking time will be significantly greater than the accuracy of predictions made when the sequence of events from first to last is (1) tasking time, (2) viewing time, (3) target event. Then the existence of multiple universes is the cause of the relative failure of the latter design since that design does not guarantee the selection of one and only one timestream.

A lire aussi

Sources

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Hugo C.
Auto Thérapeute

Quelle triste époque où il est plus facile de briser un atome qu’un préjugé ou une croyance. ― A. Einstein