Datacooperative des “non-profits”

Un moyen de se réapproprier ses données, et se faciliter la vie…

Pascal Kotté
CloudReady CH
4 min readAug 28, 2020

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Voir aussi

LETTRE OUVERTE

Chères communes, organisations non lucratives, et citoyens avides de libertés,

Photo by Matteo Maretto on Unsplash

Lausanne

Chère Ville de Lausanne,
merci pour cette page: www.lausanne.ch/associations
Le répertoire ne semble pas complet toutefois…

J’ai rejoint le comité de www.Lausanne-usl.ch (USL)

Mais c’est en mon nom propre que je vous écris, et un peu aussi, en tant que président de CloudReady.ch.

Je souhaiterai, mettre en place un répertoire et agenda partagé entre tous les acteurs qui font la promotion des activités à buts “non-lucratifs” sur Lausanne, et ses environs.

Le problème: Infobésité

Nous sommes plusieurs à gérer des données concernant les associations et sociétés civiles locales. Il est difficile et coûteux pour chacun de maintenir à jour ces données, et il est utopique de demander aux organisations non lucratives, de se signaler systématiquement aux bons endroits pour maintenir à jour toutes ces répliques de leurs propres données…

L’idée est la suivante:

  1. Mettre en place un cadre juridique simple, avec une structure de type coopérative, (je propose “datacooperative.ch”, et nous avons aussi “.org”)
  2. Reverser les données “utiles” concernant toutes les activités et organisations non-lucratives que nous connaissons, dans cette coopérative.
  3. Les sponsors sont les détenteurs de ces données mises en partage, mais les coopérateurs de la Datacoopérative seraient les personnes physiques et morales qui sont contenues dans ces données, et non leurs porteurs. Ces personnes sont avisés, et conformément à la LPD et même avec la GDPR, elles pourront réviser et décider quelles informations seront accessibles et par qui, à tout moment.
  4. Les organisations et bénévoles n’ont plus qu’un seul endroit où ils doivent mettre à jour leurs données, avec la garantie de ne pas les voir exploitées par un abuseur commercial, ou des cybercriminels, dans un espace numérique mal protégé, techniquement et juridiquement.
  5. Les sponsors et “clients” de cette plateforme (communes, ONG, annuaires, lucratifs et non-lucratifs), exploitent les données autorisées par les concernés, vers leur différents espaces et outils numériques, grâce à des requêtes sécurisées internet. Cela se pratique actuellement par les GAFAM. Sauf que cette fois, c’est avec des API “open source”, transparentes et ouvertes (pour les données publiques) et sécurisées (pour les données en partage réduit), et toujours dans l’intérêt public. Open data

Voici les type de données qui peuvent être présentes dans une telle Datacoopérative:

  • Adresse et information de contacts (annuaire et répertoire, avec carto)
  • Activités ponctuelles ou récurrentes, avec géo-localisations (agenda partagé)
  • Membres physiques, comités et d’honneur (qui souhaitent être affichés, ou surtout pas: C’est à eux seul de décider)
  • Bénévoles en quête d’activités
  • Activités en quête de bénévoles
  • non exhaustif…

Une telle coopérative ne pourrait-elle pas être d’intérêt public?

Sans parler de son extensivité à d’autres usages, surtout si nous assurons un développement totalement “open source”, transparent, libre et réutilisable.

Ainsi un seul investissement pour multiples réutilisations, multiples communes ou territoires, et multiples thématiques et métiers ou activités.

Voici un exemple de ce que cela pourrait donner avec un de nos membres chez http://LiN.mx (Léman Innovation Numérique):

Le nerf de la guerre : Comment financer cela ?

Car même « non-profit », il faut un « business model ». On peut donner le choix, soit c’est payant (sponsors et coopérateurs), soit c’est gratuit et on assure des transmissions d’informations ciblées raisonnables et maîtrisées, commercialisées pour amortir la plateforme, son exploitation et sa construction.

Avec une gouvernance par les coopérateurs (les données), les buts restent dans la bientraitance et non la manipulation, ils ne sont plus “marchandises” mais vendeurs.

Un bon moyen de se réapproprier ses propres données.

Photo by Vitalis Hirschmann on Unsplash

Merci d’avance de bien vouloir me mettre en relation avec les personnes de contacts appropriées pour pouvoir en discuter, et de leur proposer de me fixer un http://rdv.kotte.net selon leurs disponibilités.

Avec mes plus cordiales salutations.

Pascal, http://le.resilientologue.ch

LETTRE PUBLIQUE et OUVERTE. A destination de multiples organisations et communes, servant l’intérêt public. Toutes les informations ci-dessous et dessus sont libres de rediffusion et de partage.

WANTED: Bénévoles, DEV, Sponsors, UXDesigner, Thinkers, Lovers…

PS. Merci de relayer aussi notre collecte de vieux smartphones en Suisse romande: https://github.com/CloudReady-ch/Cloudready/blob/master/Communique%CC%81%20conjoint_24082020_Vf.pdf

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Pascal Kotté
CloudReady CH

Réducteur de fractures numériques, éthicien digital, Suisse romande.