“Créativité éditoriale” #12

Sébastien Bailly
Créativité éditoriale
3 min readAug 1, 2018

C’est l’été, et on n’arrête pas d’être créatif. Des exemples, des pistes, des idées, c’est, depuis un an, la raison d’être de cette newsletter. Et on ne change rien en août, parce que la créativité ne s’arrête jamais. Rendez-vous en septembre.

Sébastien Bailly

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1- Passez au slow content

Publier moins, mais mieux, sur des réseaux sociaux qui débordent, des sites dont on n’a pas le temps de tout lire. Après la course au contenu, si on prenait le temps de donner du sens et d’apporter vraiment quelque chose aux lecteurs plutôt qu’aux réseaux. Une tribune pleine de bon sens à lire ici.

2- La stratégie éditoriale de Vogue US

Vogue US mise sur le contenu à longue durée de vie pour se défaire de sa dépendance à Facebook. Illustration avec ses statistiques détaillées de fréquentation du mois de mai 2018. Un mois record avec 13,6 millions de visiteurs uniques, selon comScore, dopé par la couverture du Met Gala et du mariage royal (le mariage de Meghan Markle a fait beaucoup de bien aux stats de tous les sites un peu people). Le trafic de recherche a augmenté de 73% d’une année à l’autre. Le trafic de Newsletter a augmenté de 32%. Le trafic Instagram de 139%. Les visites uniques en provenance de Facebook ont ​​diminué de 30% sur la même base.
La couverture de mariage royal a représenté 15 pour cent du trafic de Vogue en mai pendant 48 heures après qu’il s’est produit. Ses vidéos Instagram Met Gala ont rassemblé plus de 37 millions de vues dans les 72 heures suivant l’événement. Mais 25 à 30% de la production éditoriale hebdomadaire est maintenant “à feuilles persistantes”, que ce soit des nouveautés ou des mises à jour. Un quart à un tiers de l’effort éditorial porte donc sur des articles à durée de vie longue. Du slow content, et c’est bon pour les statistiques. Source (en anglais).

3- 1968 en digital

Comment aurait-on raconté 1968 avec nos smartphones ? Libération s’est pris au jeu pour un voyage dans le temps anachronique. Où l’on croise Les Beatles, Andy Warhol ou Andreï Sakharov. Quatorze épisode déjà en ligne.

4- Ecrire pour l’intelligence artificielle

Le langage est ce par quoi l’intelligence artificielle s’exprimera. Et il faudra bien lui donner les moyens de parler. Déjà, alors que les canaux se multiplient, on se pose la question de l’unité de ton d’une marque lorsqu’elle prend la parole sur Twitter, Facebook, Linkedin, et parfois par la voix de milliers de collaborateurs. Demain, le discours s’adaptera automatiquement à l’interlocuteur et à ses émotions du moment. La façon d’envisager l’écriture au service des marques en sera chamboulée. Jeanne Bordeau esquisse la réflexion sur ce sujet dans cette tribune.

5- C’est encore l’été

Je vous parlais en décembre (et en retard) de la saison un de l’été chez Arte (c’était le point 3 de cette newsletter), sur Instagram. Et devinez quoi ? Une deuxième saison est en route. Une histoire à lire sur Instagram, et qui tire toutes les possibilités narratives du réseau social. Ce serait dommage de ne pas vous y plonger.

Autopromo

Communication de crise et réseaux sociaux ? Vous pouvez retrouver mes conseils dans une interview à ce propos dans Communiquer en cas de Crise de Nicolas Scohy et Thierry Leprou, paru chez ESF.

J’ai animé en juillet des séminaires de culture numérique chez Prisma Media (Gala, GEO, Challenge, Ca m’intéresse…). J’y organise pour le compte de M2i des ateliers réseaux sociaux à la rentrée. Il y a plein de belles choses prévues à partir de septembre, d’ailleurs, mais je vous en reparlerai.

L’été, je soigne ma propre créativité éditoriale. Cette année, je participe à l’atelier d’écriture animé en ligne par François Bon. J’en parle ici.

Vous avez une stratégie éditoriale à mettre en place, des textes à écrire, une formation à planifier ? Parlons-en !

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