La newsletter “Créativité éditoriale” #17

Sébastien Bailly
Créativité éditoriale
3 min readJan 2, 2019

C’est le moment des vœux : et recevez mes meilleurs, et mes souhaits de bonne santé.
Principe inchangé pour cette newsletter qui vous donne cinq idées pour nourrir votre créativité éditoriale (et un peu plus s’il le faut mais pas trop). Parce que trop dense, c’est vite indigeste (réflexion de fin de réveillon).

Sébastien Bailly

Abonnez-vous par email

1- Les gens n’y comprennent rien

41% des Français sont régulièrement confrontés à des textes dont ils ne comprennent pas la signification, selon une étude du cabinet Occurrence. C’est énorme (et cela explique peut-être une part de l’ambiance actuelle). Deux options. La première : écrire plus compréhensible. La deuxième : apprendre à lire aux Français. Et on pourrait jouer sur les deux tableaux. Pour commencer, vous pouvez déjà choisir vos mots à bon escient.

2- L’année du podcast

Côté créativité éditoriale, 2018 aura été l’année du podcast. Aucun doute là dessus. A lire, donc ce petit récap de l’année, histoire de vous assurer que vous n’avez rien raté. Un enregistreur, du son, et c’est parti, à vous de lancer le votre (il y a de bonnes formations pour ça)… Gageons que le son n’a pas fini de se faire entendre en 2019.

3- Nouvelles narrations, best-of

Qui dit changement d’année, dit best-of et bilan. Ne manquez pas celui de Benjamin Hoguet : le meilleur des nouvelles narrations 2018. Vous y trouverez les oeuvres les plus vues depuis son site dans l’année, et la liste de ses préférées. De quoi vous inspirer en 2019.

4- Bandersnatch, la série télé interactive

Côté narration, la claque de cette fin d’année vient de Bandersnatch, l’épisode de la série Black Mirror diffusée par Netflix. Le spectateur influe sur les choix du héros : les céréales de son petit-déjeuner, puis la musique qu’il écoute, jusqu’à des choix beaucoup plus conséquents… C’est prenant, et les liens entre fiction et réalité n’ont jamais été aussi intimes pour de la fiction télé. Je recommande (et j’en parle ici, mais ne lisez pas avant d’avoir vu l’épisode)..

5- Ecrire pour quelqu’un

C’est un conseil que je donne toujours, d’une façon ou d’une autre, dans les formations que j’anime. Il faut écrire pour quelqu’un. Je n’ai pas l’autorité d’un prix Nobel. Mais John Steinbeck dit la même chose dans une lettre de février 1962 à son ami Robert Wallsten : “Oublie le lectorat. En premier lieu parce que ce public anonyme et sans visage est terrifiant, et en second lieu parce que dans l’écriture, contrairement au théâtre, il n’existe pas. Dans l’écriture, ton public est d’un seul lecteur. J’ai découvert qu’il était parfois salvateur de choisir une personne, — une personne réelle que tu connais, ou une personne imaginaire, et d’écrire pour elle.” Cela n’a l’air de rien, mais écrivez pour quelqu’un : votre style en sera irrémédiablement changé.

Autopromo

La 3e édition des Rencontres de la vidéo mobile aura lieu le 7 février à Paris. Avec le code de réduction “voeux2019”, bénéficiez de -20% sur votre billet standard jusqu’au 3 janvier (c’est bientôt). Cette année, je serai du côté des organisateurs avec l’équipe de Samsa.fr, et le programme est particulièrement attrayant.

Bonne résolution 2019, ouvrir un carnet d’écriture créative où publier mes gammes, c’est là sur mon vieux blog (15 ans, tout de même).

Vous avez une stratégie éditoriale à mettre en place, des textes à écrire, une formation à planifier ? Parlons-en !

Abonnez-vous par email

--

--