Comment suivre une démarche d’achat réfléchie ?
Lorsque nous ressentons l’envie ou le besoin de faire l’acquisition d’un nouveau bien, nous ne réalisons pas toujours les conséquences écologiques, sanitaires et sociales liées à cet objet. Pourtant, il suffit de se poser des questions simples pour limiter son impact.
En 2018, la consommation la plus responsable est celle qui suit les préceptes du Zero Waste (c’est-à-dire, du zéro déchet et du zéro gâchis). Les déchets non-compostables et non-recyclables sont le fruit de ressources gâchées. Ils finissent par être enterrés ou brûlés et sont source d’une grande pollution.
Saviez-vous que toutes les ressources prélevées sur Terre deviennent des déchets en moins de quarante-deux jours ? Pour y remédier, il existe plusieurs solutions, comme choisir des matériaux solides comme du bois, de l’inox, du verre, du cuir d’ananas, par exemple… et bien d’autres !
Se poser les bonnes questions
Il n’est pas évident de consommer de manière durable quand les fabricants mettent en place des procédés d’obsolescence programmée. Il peut s’agir :
- D’obsolescence technique (dite aussi fonctionnelle ou structurelle) : lorsque que le bien ne fonctionne plus en raison de la durée de vie limitée de l’un de ses composants essentiels et inamovibles. On parle aussi d’obsolescence indirecte lorsque les pièces de rechange ou de remplacement sont rendues inaccessibles ou retirées du marché (par exemple, le verre de la cafetière qui n’est plus commercialisé),
- D’obsolescence esthétique (dite aussi psychologique ou culturelle) : par effet de mode, lorsque le professionnel commercialise en peu de temps un nouveau produit vanté comme plus performant dans les campagnes promotionnelles (par exemple, une entreprise dispose déjà de nouvelles avancées technologiques qu’elle réserve à son prochain produit qui sera commercialisé seulement quelques mois plus tard),
- D’obsolescence logicielle : il s’agit du renouvellement des logiciels, dans les smartphones ou les ordinateurs par exemple. Elle recouvre plusieurs techniques : l’obsolescence perçue via une campagne marketing visant à rendre indispensable la nouvelle version du logiciel et totalement has been l’ancienne, la limitation de la durée de support technique par rapport à la durée d’utilisation réelle, ou encore l’incompatibilité de format entre l’ancienne et la nouvelle version du logiciel.
Même si ces procédés réduisent la durée de vie des objets que nous utilisons, vous pouvez vous poser des questions simples pour consommer moins (et mieux) :
1. En avez-vous vraiment besoin ?
Acheter des produits durables, c’est d’abord acheter des produits… vraiment nécessaires (sinon ils vont vite terminer dans la boîte des six mois) !
La boîte des six mois : C’est la boîte du bootcamp edeni. Elle sert à entreposer les objets inutilisés depuis un certain temps… Si au bout de six mois ils sont encore dans la boîte, c’est qu’il est temps de s’en séparer.
2. Ce produit est-il utile ?
Il y a énormément de choses qu’on acquiert par convention sociale sans s’être véritablement interrogé·e sur son utilité. Se poser la question de l’utilité est donc primordial. Il peut aussi arriver qu’on se procure un objet culturel ou artistique. Dans ce cas, il est important de questionner son impact social, sanitaire et écologique :
- Ce produit est-il vraiment sain ? Par exemple, un vêtement bas de gamme « Made In Bangladesh » aura de grande chance de contenir des colorants et des composés toxiques.
- Ce produit est-il vraiment écologique ? Par exemple, un briquet BIC non-recyclable (car composé de matériaux collés trop petits) fait partie des déchets qu’on retrouve le plus dans les océans.
- Ce produit est-il éthique ? Saviez-vous qu’il n’existe pas de filière de diamant naturel contrôlée ? Le film Blood Diamond est toujours d’actualité en 2018.
En somme, pour ne plus se tromper, soyez alertes, renseignez-vous sur notre site, via nos consultant·e·s ou lors de nos bootcamps, et choisissez des produits locaux, brutes et le plus minimaliste possible !
