Yers est-il moral ?

Sébastien Bailly
Ma vie en Yers
Published in
3 min readDec 10, 2018

Marketing relationnel, marketing de réseau : ces mots font peur, faute de savoir exactement ce qu’on met derrière. Le système proposé par Yers est-il sain ? Eléments de réponses.

C’est un point crucial, pour moi : peut-on utiliser Yers et se regarder dans la glace le matin. Peut-on utiliser Yers sans avoir l’impression, à un moment, d’arnaquer quelqu’un ? J’avoue que la question me taraude.

Le principe général, c’est que je partage mes gains avec des gens, au dessus de moi. Et ceux en dessous de moi partagent leurs gains avec moi. Et ainsi de suite. Alors, il y a forcément quelqu’un tout en bas. Quelqu’un qui partage ses gains avec des gens au dessus de lui et qui n’a encore personne en dessous de lui. Quelqu’un qui gagne moins que les gens au dessus de lui.

Les fondateurs de Yers proposent des solutions à ça. D’abord, je peux continuer à parrainer du monde, du monde qui viendra compléter les cases vides en dessous de moi, et des filleuls qui rapporteront donc à ceux qui sont en dessous de moi. Chacun travaille donc pour ceux qui sont dans sa filiation. Et c’est s’il ne le fait pas qu’il se comporte en profiteur.

Mais, quoi qu’il arrive, le système ne peut pas fonctionner indéfiniment. C’est mathématique. Cependant, comme il est limité à 5 niveau rémunérateur par personne, il peut fonctionner pour chacun : n’importe qui capable de se trouver quatre filleul peut gagner avec Yers. Si le réseau est limité à la France dans un premier temps, il s’ouvrira ensuite à l’international, ouvrant de nouveaux horizons et repoussant le moment mathématique où la croissance deviendra impossible. Cela laisse le temps de voir venir, d’autant que les bénéfices ne sont pas que financiers.

Ethique et responsable

Cerise sur la pyramide, Yers prévoit de faire gagner plus ceux qui décident de consommer éthique et responsable. Gagner plus pour consommer mieux. Je ne sais pas si c’est moral, mais j’ai dans l’idée que si c’est un moyen pour donner accès aux produits éthiques et responsables, ça ne peut pas être une mauvaise chose.

Pour finir, Yers s’engage à reverser 10% de ses bénéfices à des associations solidaires, éthiques ou responsables. Pas beaucoup d’entreprises pour le faire. Et d’autant plus méritoire que Yers dit payer ses impôts en France, où ses fondateurs disent résider. (Et j’ai toutes les raisons de faire confiance à Yers). Toutes les boîtes n’en sont pas là.

Alors, oui, il y aura toujours de nouveaux entrants qui, au début, ne gagneront pas énormément tout en faisant profiter les gens au dessus d’eux de leurs achats. Mais ceux-ci feront profiter les nouveaux de leurs parrainages suivants, et globalement, le système prend en compte l’environnement écologique et social dans lequel il évolue.

De quoi donner une chance à Yers de faire la preuve de sa capacité à réaliser ses ambitions.

Et si vous avez envie d’essayer Yers gratuitement sans attendre, cliquez ici

--

--