Moi, mon livre et les réseaux sociaux
Une Web série à suivre…
Ce n’est un secret pour personne, l’utilisation du Web et des réseaux sociaux par les auteurs et de plus en plus par les éditeurs pour promouvoir leur production est devenu monnaie courant. Depuis près de 5 ans maintenant, Numeriklivres utilisent régulièrement les réseaux sociaux. En 5 ans, nous avons fait le tour de la question et nous continuons à la fois notre exploration, notre expérimentation. Nous avons appris de nos erreurs parce quoiqu’on en dise, à droite et à gauche, communiquer sur les réseaux sociaux n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Techniquement, c’est à la portée de tout le monde. Mais quoi dire et comment le dire, c’est là que les choses se compliquent.
N’oublions jamais que les réseaux sociaux, c’est l’illusion de l’ouverture. Si l’on n’y prend pas garde, au lieu de s’ouvrir, on s’enferme rapidement dans nos communautés, des communautés qu’il faut sans cesse entretenir, toujours renouveler car ces communautés, sollicitées de toute part, sont très versatiles, c’est le principe même du Web. Mais alors, me direz-vous, ai-je vraiment intérêt à mettre temps, énergie et pour certaines structures ressources humaines et matérielles pour promouvoir mon travail ? Oui, il le faut, à condition de ne pas se créer de trop grandes attentes.
N’oublions jamais que les réseaux sociaux, c’est l’illusion de l’ouverture. Si l’on n’y prend pas garde, au lieu de s’ouvrir, on s’enferme rapidement dans nos communautés
Établir le contact avec les lecteurs est primordial, surtout, dans un écosystème de plus en plus numérique. Mais le véritable objectif que chacun doit se fixer, ce n’est pas de chercher à vendre, c’est de se créer un auditoire, et bien souvent, on se préoccupe plus de vendre sur les réseaux sociaux que de se créer un terreau propice à la vente. Dans les billets que nous publierons, nous ne vous donnerons pas de recettes miracles pour vendre parce que tout simplement il n’en n’existe pas, à moins d’utiliser des procédés marketing pour faire grimper artificiellement ses ventes dans les Top 100 de certaines plateformes. Mais cela va à l’encontre d’une communication pérenne, et le temps est, doit être le meilleur allié d’un auteur ou d’un éditeur.
Se créer un auditoire, prend du temps, beaucoup de temps. Cela prend aussi une vision, une discipline, une constance. On ne peut pas interpeller sa communauté sur les réseaux sociaux, entre autres, juste pour lui dire que l’on a quelque chose à vendre. Il faut l’interpeller pour lui donner envie de vous connaître, de connaître votre travail, pour lui donner envie de vous lire.
Nous avons prévu 4 grands rendez-vous (voir ci-dessous les thémes abordés). Nous espérons que ce partage d’expérience donnera lieu à des échanges fructueux dans le seul but de donner envie à nos communautés de lire, tout simplement.
Premier billet programmé pour le 30 novembre. Puis un billet par semaine. Voici les thèmes qui seront abordés.
- Part I — Un blog sinon rien : le blog, la colonne vertébrale de votre communication virale.
- Part II — Quoi dire sur Facebook, Twitter, Pinterest… : comment bâtir une ligne éditoriale. Quoi dire, comment le dire.
- Part III — L’utilisation des images sur les réseaux sociaux : parce quoiqu’on en dise, une image vaudra toujours mille mots, même sur le Web.
- Part IV — À faire, à ne pas faire : récapitulatif des choses à faire et à ne pas faire sur les réseaux sociaux.
