Innovation Shaker ?

Vincent Guilloux
WedR
Published in
4 min readJun 20, 2018

On nous demande souvent ce que sont et à quoi servent les innovations shakers. Pour le comprendre, revenons à la genèse de WedR et à notre proposition de valeur.

Une partie de la team WEdR, sur notre rooftop.

A WedR, nous intervenons sur toute la chaîne de valeur de l’innovation pour transformer les grands groupes : de la structuration et de la gouvernance de l’innovation, à l’idéation et à la réalisation de projets. Ainsi, pour faire concrètement de la transformation, l’innovation et l’agilité sont ses meilleurs ambassadeurs.

Comment est-ce que cela se concrétise ? C’est assez simple. Lorsque nous menons un projet, par la cocréation avec les équipes de nos clients, il débouche sur de nouveaux produits digitaux et de nouveaux services. Plus loin encore, la façon de cogérer ce projet apporte une transformation des méthodes et du management pour aboutir à de nouveaux produits et services.

Transformer pour mieux régner

A ce niveau-là, le cas de la transformation agile est bien connu. Il nécessite des équipes d’une autre nature que celle employée pour de la gestion et de la conduite de projet dite classique. Il faut au contraire des équipes pluridisciplinaires avec des rôles spécifiques et des compétences transverses pour être en capacité de répondre aux différentes dimensions du projet : product owner, product manager, UX, agile catalyst, scrum master, tech lead… vous avez sûrement entendu parler de ces métiers en pleine émergence. Mais où réside la force de ces équipes? Elles permettent de changer les process de développement et de remettre l’utilisateur final au sein de la démarche de création du produit.

Les équipes d’un projet agile ( l’organisation peut varier selon les besoins du projet)

Dans le cas où l’on s’intéresse au cadre de transformation par l’innovation, nous retrouvons de la même façon des rôles qui sont bien définis et qui apportent toujours cette transversalité inhérente au besoin de la pluridisciplinarité des équipes : lab managers, directeur innovation ou d’open innovation, intrapreneurs

D’ailleurs plusieurs exemples rendent l’innovation concrète et performante : les POCS sont industrialisés, des start-up sont créées, des partenariats ou rachats des start-up sont réalisés.

Avant d’aller plus loin, il est indispensable de s’arrêter un instant afin de clairement cerner ce qu’est l’innovation. Peut-être pourrions-nous débuter par faire ce qu’aujourd’hui nous n’avons plus l’habitude de faire : ouvrir ce bon vieux Larousse pour y chercher la définition du mot que l’on retrouve sur toutes les bouches « Innovation » :

“Ensemble du processus qui se déroule depuis la naissance d’une idée jusqu’à sa matérialisation (lancement d’un produit), en passant par l’étude du marché, le développement du prototype et les premières étapes de la production.”

On peut donc résumer l’innovation à travers 3 grandes étapes :

1. L’idéation

2. L’étude de la viabilité du projet

3. La réalisation du produit

L’étape 3 « La réalisation du produit » est justement l’affaire des équipes agiles que nous avons vues au-dessus (product owner, scrum master, UX, etc.) ou du start up studio, intrapreneur dépendant de la modalité. Quand, et vous l’aurez deviné, les étapes 1 et 2 sont réservées à l’innovation shaker.

L’innovation shaker, le couteau suisse de l’innovation

#1 L’étude de la viabilité du projet

Ainsi, chez WedR nous parlons d’innovation shaker pour penser et faire l’innovation : lors de l’approche d’un projet il apportera sa vision et ses connaissances, aussi bien des méthodes d’innovation qui seront les plus en phase avec le contexte et l’objectif du projet, que ses connaissances globales de l’écosystème start-up.

Par exemple le Lean Start Up ou le business model Canvas se prête très bien à l’étude de la viabilité des projets, qu’ils peuvent alors rendre tangibles via un MVP, tout en sachant solliciter la start-up la plus adéquate pour travailler à ce projet (c’est pour cela que nous avons Blue Circle et son réseau start-up).

#2 L’idéation

Lorsque nous abordons la phase d’idéation, nous avons une conviction forte : la faire en intelligence collective. Si vous vous posez la question, voilà pourquoi :

1. Tout d’abord, c’est vous qui connaissez le mieux votre métier, vos clients, et vos besoins, donc l’idée doit venir de vous.

2. Ensuite, parce que cela permet d’intégrer toutes les parties prenantes d’un projet dans sa conception, et cela dans le but d’accélérer l’industrialisation de l’innovation, tout en enlevant les contraintes futures dès la conception.

Ces ateliers d’intelligence collective s’adaptent aux besoins du projet et à l’objectif de l’idéation. Ils peuvent servir à définir une feuille de route pour les projets d’innovation, à définir la vision et les objectifs d’un lab ou à définir les fonctionnalités d’une nouvelle offre ou produit.

In fine

Les innovations shakers vont donc mélanger (shaker) différentes méthodologies pour les appliquer sur-mesure au projet et à ses besoins spécifiques. Ils vont ensuite animer les ateliers et restituer les projets avec des actions activables sur lesquelles tous les participants au meeting auront adhéré.

L’équipe de La Banque Postale chez nous

Le plus : “ on aime beaucoup faire ces ateliers quand on sort les clients de chez eux dans un espace de comeeting (d’ailleurs faites comme la SFIL, La banque postale, Sicav Online, venez nous voir). C’est un premier pas pour permettre aux idées de sortir de leur cadre habituel et d’ainsi commencer à innover, à oser !”

✒️Cet article a été écrit à 4 mains par Julien Laügt et Vincent Guilloux.

--

--